Ferment
Adélaïde, HAMON Caroline, IDJER Gaspard, JUILLET Emma, KEPA Camille, KOLASA
Chloé, LAGUERRE Elody, MOUCHRIT Assia.
Introduction
Depuis
1796, date où Edward Jenner a effectué la première inoculation contre la
variole de la vache qui s’est révélée efficace pour immuniser contre cette
maladie, le vaccin n’a cessé d’évoluer. Le principe de la vaccination a ensuite
été expliqué par Louis Pasteur, qui a découvert le vaccin contre la rage. La
vaccination consiste à inoculer un microorganisme dont le pouvoir pathogène est
atténué pour stimuler l’immunité vis-à-vis d’une infection. C’est un geste de
prévention qui a permis de sauver des millions de vies, et qui permet la
protection face à différentes maladies. Il est donc important que chacun soit à
jour dans ses vaccinations. Le 9 février 2018 a été publié le nouveau
calendrier vaccinal ainsi que les nouvelles recommandations vaccinales. En quoi
consiste ce nouveau calendrier vaccinal ?
I.
Les principales nouveautés du
calendrier des vaccinations 2018
A.
Les
modifications concernant les nourrissons
1.
L’extension
des vaccins obligatoires pour les nourrissons
Désormais, huit vaccins auparavant recommandés chez
les nourrissons sont devenus obligatoires, c’est le cas de la coqueluche, les
infections invasives à Haemophilus influenzae de type b, l'hépatite
B, les infections à pneumocoque, les infections invasives à méningocoque de
sérogroupe C, la rougeole, les oreillons et la rubéole. Onze vaccins sont donc
aujourd’hui obligatoires, les vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la
poliomyélite étant déjà obligatoires avant ce nouveau calendrier. Ces onze
vaccinations doivent être réalisées durant les 18 premiers mois de l’enfant,
pour tout enfant naissant à partir du 1er janvier 2018.
2.
Les
contre-indications à la vaccination des nourrissons
Les contre-indications définitives pour ces
nouvelles vaccinations obligatoires sont extrêmement rares chez les
nourrissons. Les trois principales contre-indications sont en cas d’une
allergie grave connue à l'un des composants du vaccin, d’une réaction
allergique grave lors d'une précédente injection du vaccin ou d’une
immunodépression congénitale ou acquise pour les vaccins vivants atténués comme
le ROR. La contre-indication peut être provisoire lors d’une infection fébrile,
l'administration du vaccin est alors différée.
B.
Les nouveaux
vaccins
De
nouveaux produits font leur entrée sur leur marché. Parmi ceux-ci, on retrouve
Infanrix hexaÒ et Hexyon Ò qui forment un même vaccin assurant la
protection contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite,
l’Haemophilus influenzae de type b et l’hépatite B. Un troisième produit
VaxelisÒ vient s’ajouter,
il possède les mêmes propriétés que les deux précédents. Le vaccin Rouvax Ò qui assurait la protection contre la
rougeole, n’est désormais plus commercialisé. Ceci est dû au fait qu’il est
monovalent, c’est-à-dire qu’il ne vaccine que contre la rougeole alors que de
nouveau concurrent trivalents ont été mis sur le marché qui vaccinent contre
trois pathologies que sont la rougeole, l’oreillons et la rubéole. D’autres
vaccins tétravalents contre la grippe saisonnière font leur apparition sur le
marché. Il s’agit des vaccins Influvac Tetra Ò,
Vaxigrip Tetra Ò, Fluarix
Tetra Ò.
C.
La
commercialisation des vaccins
1.
L’arrêt de
commercialisation du vaccin contre la rougeole Rouvax
Le vaccin monovalent contre la rougeole Rouvax ne
sera plus commercialisé et indisponible à partir d’avril 2018. Ce vaccin était
destiné aux nourrissons âgés de 6 à 11 mois devant être vaccinés dans un
contexte de post-exposition ou de voyage en zone à risque. Dans ces situations,
le schéma de vaccination a été adapté pour permettre l'utilisation des vaccins
trivalents rougeole-oreillons-rubéole. Une dose de vaccin trivalent est
recommandée dans les 72 heures suivant le contact présumé. Pour les
nourrissons âgés de 6 à 8 mois révolus, cette administration se fera donc en
l'absence d'autorisation de mise sur le marché.
2.
Les
recommandations en cas de pénurie
Certaines
recommandations ont été appliquées en 2017, notamment concernant le vaccin
contre l’hépatite B qui a connu une période de pénurie. Le nombre d’injections
de ce vaccin était donc passé de 3 à 2 injections. La pénurie était terminée,
on repasse donc à 3 injections dans le cas d’une vaccination contre l’hépatite
B.
Le vaccin
Pneumovax a été ajouté en cas de pénurie de vaccins contre les infections à pneumocoques. De plus, certains
centres de vaccination ont reçu des vaccins de substitution en provenance de l'étranger. Les "patients
présentant une tumeur solide ou une hémopathie maligne" ont été
ajoutés à la liste des patients à risque, pour lesquels le vaccin contre les
infections à pneumocoque est recommandé.
D.
Recommandations
vaccinales pour les populations particulières
En dehors des vaccins
obligatoires, il y en a qui sont recommandés pour des populations
particulières. Mais quelles peuvent-être ces populations particulières ?
Il s’agit des personnes immunodéprimées (ayant un dysfonctionnement de leur
système immunitaire) ou aspléniques (personne ayant une absence ou un trouble
du fonctionnement de la rate). Mais il en est
aussi question pour les femmes enceintes, et les personnes âgées.
è
Personnes
immunodéprimées ou aspléniques
Les personnes immunodéprimées ou
aspléniques sont exposées à un risque élevé de d’infections sévères. Leur
vaccination a donc des particularités et des recommandations. L’utilisation de
vaccins vivants est contre-indiquée ; cependant ces vaccins peuvent être
envisagés dans certaines situations, au cas par cas et après étude de la
situation. En effet, les scientifiques confrontent le risque de la vaccination
et ensuite le risque de la maladie infectieuse que l’on cherche à prévenir.
Ceci concerne les personnes atteintes de déficits
immunitaires héréditaires primitifs ou congénitaux et de déficits immunitaires
secondaires ou acquis : transplantation d’organe solide et greffe de
cellules souches hématopoïétiques, infection par le VIH, traitements
immunosuppresseurs, anti-TNF, chimiothérapie anticancéreuse, insuffisance
respiratoire chronique.
è
Femmes enceintes
En ce qui concerne les femmes enceintes, il
est recommandé de faire un vaccin grippal injectable quel que soit le stade de
la grossesse. En revanche les vaccins vivants ROR (rougeole, oreillons, rubéole),
vaccin contre la varicelle et BCG (Bacille de Calmette et Guérin luttant contre
la tuberculose) sont contre-indiqués pendant la grossesse.
Mais l’injection d’un vaccin vivant n’est pas une indication
à interrompre la grossesse. De plus, la réalisation d’autres vaccins au cours
de la grossesse se justifie en cas de risque infectieux (contexte épidémique,
risque professionnel, séjour en zone à risque), c’est le cas de la fièvre jaune
par exemple.
è
Personnes âgées
Le risque
d’infection croît avec l’âge et est notamment dû au phénomène
d’immunosénescence. L’incidence de ces infections est lui aussi plus important
et les conséquences sont plus sévères. C’est pourquoi il y a de nombreux
rappels de vaccins qui sont mis en place ainsi que plusieurs recommandations.
Liste de vaccins recommandé
Personnes âgées de 65 ans et plus
|
Vaccin contre
|
Autres indications
|
Population générale
|
Diphtérie (D)
Tétanos (T)
Poliomyélite (P)
|
Différents rappels
(65 ans, 75 ans, 85 ans, …)
|
Grippe
|
Une dose annuelle
|
|
Zona
|
Une dose unique
recommandée chez les 65 à 74 ans
|
|
Personnes présentant un risque particulier ou étant dans une situation
à risque particulier
|
Pneumocoque
|
Pour les personnes à
risque élevé d’infection à pneumocoque
|
Coqueluche
Acellulaire (CA)
|
Pour les personnes
antérieurement vaccinées à l’âge adulte et étant dans l’entourage d’une femme
enceinte ou en contact étroit avec un nourrisson
|
|
Hépatite A
|
Pour les personnes
infectées chroniques par le virus de l’hépatite B ou porteuses d’une maladie
chronique du foie (virus de l’hépatite C ou consommation excessive d’alcool)
|
è Personnes travaillant dans des milieux
professionnels le nécessitant
Certains métiers requièrent de nombreuses
vaccinations et différentes recommandations en fonction du milieu professionnel
(par exemple ceux en contact avec des personnes à risques, des animaux ou dans
des lieux particuliers)
-Secouristes,
Service de tourisme et de transport : DTP, Hépatite B
-Service
funéraire : DTP, Hépatite B
-Avec
des handicapés : Grippe saisonnière, Hépatite A (+ROR, Varicelle si jeunes
handicapés)
-Avec
des enfants : DTP, Coqueluche, Hépatite A, ROR, Varicelle
-Domaine
de l’assainissement et de l’environnement, les policier, les gardiens de prison
: DTP, Hépatite B (+Hépatite A et Leptospirose pour les eaux usées)
-Service
vétérinaire : DTP, Rage
II.
Les modifications apportées aux
recommandations vaccinales 2018
A. Les
nouvelles recommandations
A
partir de février 2018, certains vaccins ont été impactés par les changements
et les nouvelles recommandations. En effet, c’est le cas de nombreux vaccins
comme le vaccin dTcaPolio (combinaison de diphtérie, coqueluche et tétanique)
qui doit être administré pour les étudiants en santé qui n’ont pas été vaccinés
depuis leurs 18 ans et dont leur dernier rappel date de plus de cinq ans. Pour
continuer, en ce qui concerne l’Hépatite B, une recommandation vaccinale a été
complétée pour les personnes à risque (personnes atteintes d’infections
sexuellement transmissibles, personnes droguées par voie orale ou nasale,
personnes porteuses d’une pathologie chronique du foie). Pour la coqueluche,
les personnes qui doivent être vaccinées en priorité sont les personnes travaillant
aux cotés des nourrissons, les étudiants des filières médicales et
paramédicales, les professionnels soignants … Il est également recommandé
de réaliser une vaccination contre la leptospirose pour les populations
directement en contact avec un environnement contaminé lors d’activités de
loisirs comme les baignades, la plongée, la pêche ou d’autres activités dans
des endroits humides. Avant 2018, seul le milieu professionnel pouvait
bénéficier de cette vaccination par le médecin du travail.
Nous
pouvons donc dire que malgré l’obligation de certains vaccins, d’autres ne le
sont pas mais recommandés et ces recommandations sont récentes car inscrites
dans le nouveau calendrier vaccinal 2018.
B. Les
nouveaux schémas vaccinaux
Le calendrier de vaccination établie par le Comité technique des
vaccinations permet de savoir à quelle fréquence les injections doivent être
faites selon les recommandations. Le calendrier diffère selon la tranche d’âge.
On a vu précédemment que certains vaccins sont devenus obligatoires pour les
enfants depuis le 1er janvier 2018.
Calendrier
de vaccination chez les enfants et les adolescents.
Recommandations générales
|
Vaccins contre :
|
2 mois
|
4 mois
|
5 mois
|
11 mois
|
12 mois
|
16-18 mois
|
6 ans
|
11-13 ans
|
Diphtérie (D), Tétanos (T),
Coqueluche acellulaire (Ca), Polymyélite (P)
|
DTCaP*
|
DTCaP*
|
×
|
DTCaP*
|
×
|
×
|
DTCaP
|
×
|
|
Haemophilus influenzae b (Hib)
|
Hib*
|
Hib*
|
×
|
Hib*
|
×
|
×
|
×
|
×
|
|
Hépatite B (Hep B)
|
Hep B*
|
Hep B*
|
×
|
Hep B*
|
×
|
×
|
×
|
×
|
|
Pneumocoque (PnC)
|
PnC*
|
PnC*
|
×
|
PnC*
|
×
|
×
|
×
|
×
|
|
Méningocoque C (MnC)
|
×
|
×
|
MnC*
|
×
|
MnC*
|
×
|
×
|
×
|
|
Rougeole (R), Oreillons (O), Rubéole
(R)
|
×
|
×
|
×
|
×
|
ROR 1*
|
ROR2*
|
×
|
×
|
|
Diphtérie (d), Tétanos (T),
coqueluche acellulaire (ca), Polymyélite (P)
|
×
|
×
|
×
|
×
|
×
|
×
|
×
|
dTcaP
|
|
Papillomavirus humains (HPV) chez les
jeunes filles
|
×
|
×
|
×
|
×
|
×
|
×
|
×
|
2 doses à 6 mois d’intervalle (**)
|
Les * signifient que les vaccins sont obligatoires depuis le 1er
janvier 2018.
(**) Existe sous forme divalent, quadrivalent ou neufvalent. Le vaccin bivalent protège contre deux types de
papillomavirus, le quadrivalent contre quatre types et enfin le neufvalent
contre neuf types de HPV.
Calendrier
de vaccination chez les adultes.
Recommandations générales
|
Vaccins contre :
|
25 ans
|
45 ans
|
65 ans
|
> 65 ans
|
Diphtérie (d), Tétanos (T),
Poliomyélite (P)
|
Rappel dTcaP ou dTP si le dernier
rappel de dTcaP < 5 ans
|
Rappel
|
Rappel
|
Rappel tous les 10 ans (75 ans, 85
ans …)
|
|
Coqueluche acellulaire (ca)
|
×
|
×
|
×
|
||
Grippe
|
×
|
×
|
1 dose annuelle
|
||
Zona
|
×
|
×
|
Entre 65 et 74 ans : une dose
(contre indiqué pour les personnes immunodéprimées)
|
III.
Débats
sur les nouveaux vaccins : interview d’un médecin
Ces
nouveaux vaccins obligatoires ont fait l’objet de nombreuses polémiques. Tout
d’abord le vaccin contre l’hépatite B fait débat car il est suspecté de
provoquer la sclérose en plaques. De même que le ROR engendrait l’autisme. Le
vaccin Gardasil lui est lié à la mort au rat car ce dernier est composé d’une
très faible dose d’anticoagulant. Certain parlent d’enjeux économique pour les
laboratoires, d’autres soupçonnent la crise migratoire responsable de ce
nouveaux calendrier vaccinal. Enfin certaines personnes pensent que ces vaccins
provoqueraient la mort subite du nourrisson.
Sous
ces nombreuses accusations nous avons demandé l’avis du docteur Charles
DERDERIAN, 79 ans, médecin généralise et anesthésiste-réanimateur
retraité :
«
Que
pensez-vous du vaccin contre l’hépatite B et quels sont les risques ?
-
Ce vaccin n’a pas connu un franc succès
car il a d’une part été mal expliqué au médecin. D’autre part, dans les années
80 il y a eu une grosse campagne de vaccination qui incitait la population à se
faire vacciner contre l’hépatite B. Cette campagne a engendré une rupture de stock
puis ce vaccin a vite été lié à la sclérose en plaques, or nous n’avons aucune
preuve qu’il peut provoquer cette pathologie. Pour ma part il est impertinent
de vacciner les personnes pour ce vaccin après 40 ans surtout s’ils ne font pas
parties des populations à risques ou en contact potentiel avec des malades. Il
est bien que ce vaccin soit obligatoire dès l’enfance.
-
Qu’en est-il du vaccin ROR,
provoque-t-il l’autisme ?
-
Ce vaccin est primordial et nécessaire.
Comme pour l’hépatite B ces témoignages sont difficiles à prouver et
scientifiquement nous n’avons toujours aucun lien qui se fait entre ce vaccin
et l’autisme.
-
Quel est votre avis sur le vaccin
Gardasil ?
-
Comme pour le vaccin contre l’hépatite
B, il a mal été expliqué et a été mal perçu par là aussi des cas de sclérose en
plaques. De plus ce vaccin lutte contre le cancer du col de l’utérus, or ce
cancer est souvent dépisté tôt par des saignements ou par des frottis
réguliers. Il est de plus localisé et bien traité. Enfin, le fait d’avoir un
vaccin contre un cancer est assez surprenant et mal compris par la population.
Ce type de vaccin engendre une méfiance, comme autrefois pour le vaccin
antituberculeux qui provoquait des réactions cutanées très importantes dues à
des doses trop importantes d’antigènes dans le vaccin, celui-ci n’est plus
obligatoire car la tuberculose n’est plus une maladie courante en Europe.
-
Pensez-vous que la quantité de vaccin
pourrait entrainer la mort subite du nourrisson ?
-
Certes 11 vaccins obligatoires c’est
beaucoup pour un bébé cependant nous piquons dans les tissus où il y a le moins
de nerf sensitif et dans les tissus adipeux, il y a donc très peu de douleur.
Cependant les rappels sont peu espacés, mais il n’y a aucun lien concert qui
peut être fait avec la mort subite du nourrisson.
-
Que pouvez-vous nous dire sur les
adjuvants à l’aluminium ?
-
Ces adjuvants sont encore présents dans
certains vaccins, il a pour but de déclencher une réaction immunitaire
spécifique et efficace. Cependant ces adjuvants sont soupçonnés d’être
responsable de problème neurotoxique et de myofaciite à macrophages.
-
Quel est votre avis général sur la
vaccination ?
-
La vaccination est très importante elle
a permis de limiter voire d’éradiquer de nombreuses maladies comme la tuberculose
ou la variole. Il faut faire vacciner les bébés en bonne santé et les personnes
à risque ou en contact potentiel avec les malades et ne pas oublier les
rappels. »
Sitographie :
1) ALEXANDRE, Stéphanie. Le Figaro : Le nouveau calendrier des vaccins pour 2018 est
dévoilé. (15 février 2018). http://leparticulier.lefigaro.fr/jc:ms/p1_1710851/le-nouveau-calendrier-des-vaccins-pour-2018-est-devoile
[Consulté le 15/03/18]
2)
Le
nouveau calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2018 : revue
des changements. (12 février 2018). https://www.mesvaccins.net/web/news/11958-le-nouveau-calendrier-des-vaccinations-et-recommandations-vaccinales-2018-revue-des-changements
[Consulté le 18/03/18]
3) Ministère des
Solidarités et de la Santé : Calendrier des vaccinations 2018. (12 février 2018). http://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/calendrier-des-vaccinations-2018
[Consulté le 20/03/18]
4)
GAUBERT,
Camille. Science avenir : Vaccins
obligatoires : le calendrier 2018 est publié (12 février 2018). https://www.sciencesetavenir.fr/sante/vaccins-obligatoires-le-calendrier-vaccinal-2018-est-publie_121184 [Consulté le 21/03/18]
5)
Service public : Le calendrier vaccinal 2018. (13 février 2018). https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A12393
[Consulté le 21/03/18]