AHYITE Lindsay, AIT M’HAMED Maria, BENDRISSOU
Sarah, FOFANA Fatoumata, JUILLET Pierre, KHARBACH Bouchra, RAZANAKOTO
Voahirana, MENARD Thomas.
Introduction :
Aujourd’hui la
population sur notre planète a dépassé les 7,6 milliards d’habitants, mais il
faut garder à l’esprit qu’elle ne fait que croître à tel point qu’il est prévu
qu’elle dépasse les 9 milliards d’habitant avant 2050, comme vous pouvez
l’imaginer cela pose de véritables problèmes. Nous allons discuter ici de la
consommation d’insectes : l’entomophagie, dans le monde car elle
est inévitable, cette nouvelle alimentation serait une alternative à la
consommation de viande. On
peut donc se demander si les insectes pourraient être une alternative ? Quelle
est la vision de notre monde face à cet aliment d’avenir ?
I.
La
consommation des insectes dans le monde.
A.
La consommation traditionnelle
Cette pratique traditionnelle et régulière, où l’homme
se nourrit d’insecte, se nomme : l’entomophagie. En effet, il existe des
milliers d’espèces d’insectes comestibles.
Manger des insectes en France et en Europe est encore
loin d’être une banalité ! Ce qui n’est pas le cas dans certaines régions
d’Asie, Afrique ou Amérique latine.
En Chine ou en
Thaïlande, il n’est pas rare de croiser des marchands proposant diverses
spécialités à base d’insectes, comme des brochettes de sauterelles grillées. Le
Japon et la Chine se nourrissent de larves et nymphes qu’ils utilisent pour le
thé. En Asie notamment en Thaïlande, les insectes sont consommés de façon
quotidienne par les populations les plus pauvres.
Concernant le Laos et le Cambodge, pays relativement
pauvre en comparaison de la Thaïlande, il se trouve que la consommation
d’insectes existe depuis très longtemps pour des raisons économiques. Pour le
Laos, leur développement économique va s’orienter en grande partie autour de ce
domaine d’activité. Ils espèrent, notamment, pouvoir élever, récolter et
transformer les insectes, pour proposer des produits finis et commercialiser
leurs productions vers l’étranger avec l’aide des scientifiques et le soutien
des organisations international.
En Afrique, comme au Burkina Faso les insectes les
plus appréciés sont les chenilles et les termites. La consommation d’insecte
varie selon les pays et trois facteurs qui sont : l’économie, la nutrition et l’écologie.
1.
Un peu d’histoire
Dans le Nord de l’Espagne, la consommation d’abeilles
sauvages par l’être humain date de plusieurs millénaires avant notre ère. En
Europe, les Grecs et les Romains raffolaient de criquets enrobés de miel, ainsi
que de larves de coléoptères.
En France, à l’époque du Moyen-Âge, les Hommes
consommaient régulièrement des vers de farine. A l’époque des soieries, le ver
à soie était également mangé dans le sud de la France. Au fur et à mesure des
siècles, la chasse aux microbes et l’utilisation des antibiotiques ont permis
l’aseptisation de l’Europe occidentale. Or, rien n’est moins vrai. En effet,
plus éloignés dans l’échelle de l’évolution de l’être humain que les animaux
d’élevage traditionnel, les insectes sont par-conséquent beaucoup moins
susceptibles de transmettre des maladies à l’Homme.
Les insectes préférés des européens seraient les vers
de farines, les grillons et les fourmis.
2.
La barrière culturelle
Une première piste pour relancer les insectes
comestibles serait un changement de mentalité avant tout. On pourrait se
demander, si nous, Européens, nous consommons des crevettes alors pourquoi ne
pourrions-nous pas apprécier les sauterelles, criquet et autres insectes ? Dans
certains pays occidentaux, comme aux Etats-Unis, la barrière culturelle cède.
Nous voyons apparaître des burgers de sauterelles.
En France, les industries s'intéressent à
l'entomophagie et développent des recettes à partir d’insectes, comme des
biscuits apéritifs. Il existe plusieurs ouvrages spécialisés dans la cuisine à
base d’insectes. Cependant cette pratique n’enchante pas tous les français.
Proposer une alimentation plus variée dès le plus jeune âge, avec
l’incorporation des insectes dans certains repas serait ainsi la première étape
pour réintroduire les insectes comestibles en Europe.
En France la consommation d’insectes comestibles reste
faible comparé à certains pays. En effet, la population cherche à protéger le
consommateur d’effets indésirables et des projets de recherche sont en cours
sur les dangers toxicologiques, microbiologiques et nutritionnels. [6-10]
Carte de l’entomophagie dans le monde.
Source : Food and Agriculture
Organization (FAO), utilisée par le site insectes
comestibles.
B.
Les insectes comestibles à la mode
Effet de mode ou non, la population fait davantage
attention à sa consommation. L’apparition de l’alimentation : végétarienne,
végétalienne et végan ont permis de d’accroître la consommation d’insecte.
Il existe de plus en plus de sites internet qui
proposent des insectes aromatisés ou nature et sous toute leurs formes : crus,
cuits ou encore déshydratés. [6-10]
II.
L’intérêt de la consommation des insectes
A.
L’apport nutritionnel des insectes chez l’Homme
Les insectes feront partis de plus en plus souvent de
notre alimentation, grâce à la quantité de protéines apportée par ces petits
insectes dans notre corps ; en effet ils sont riches en protéines, et en
ont une grande variété.
Cependant l’apport protéique ne comble pas entièrement
les besoins journaliers par jour d’un individu. Prenons l’exemple du
Zaïre : la consommation de chenilles permet aux habitants de combler 10%
des apports en protéines comparée aux poissons qui permettent de combler 50%
des apports. Il faudrait donc environ 100g de chenilles (séchées) pour apporter
les besoins quotidiens en protéines.
Valeurs
nutritionnelles de quelques espèces d’insectes (au poids sec/100 g)
Espèces (ordre)
|
Protéines
|
Lipides
|
Minéraux
|
Glucides
|
Energie (Kcal)
|
|
Structurels
|
Autres
|
|||||
Sauterelles, Criquet
|
61-77
|
4 à 17
|
2 à 17
|
9 à 12
|
4 à 21
|
362 à 427
|
Scarabées, larves
|
21-54
|
18 à 52
|
1 à 17
|
6 à 23
|
1 à 19
|
410 à 574
|
Papillons, chenilles
|
15-60
|
7 à 77
|
3 à 8
|
2 à 29
|
1 à 29
|
293 à 762
|
Abeilles, fourmis
|
1 à 81
|
4 à 62
|
0 à 6
|
8 à 93
|
8 à 93
|
416 à 655
|
Source :
Alimentarus commission between FAO and WHO, Development of regional standard
for Edible Crickets and their products, agenda item 18, crd 8, Seventeenth
Session, Bali, Indonesia, 22-26 November 2010.
Malgré le
fait d’apporter une moins grande quantité de protéines que la viande ou le
poisson ils ont une excellente qualité nutritionnelle. Ils possèdent une large
variété d’acides aminés qui composent les protéines ce qui les rend meilleur
qualitativement. En outre on retrouve d’autres nutriments comme des lipides,
des minéraux (zinc, fer) et vitamines (riboflavine, thiamine) qui rendent leur
valeur nutritionnelle plus riche. [1]
B.
Une alternative économique
Le
développement de la consommation d’insectes a également des avantages
économiques. Tout d’abord, il faut savoir que la production de viande en
Occident est très coûteuse et engendre d’importants gâchis. Ainsi, une
étude américaine a montré que les seules graines utilisées pour nourrir les
animaux d’élevages aux Etats-Unis pourraient nourrir 800 millions d’êtres
humains. [2]
La consommation d’insectes représente donc une
alternative prometteuse, car la récolte et l'élevage d'insectes peuvent créer
des emplois et générer des revenus. Ils sont assez simples à développer car ils
requièrent peu d'équipement. Dans les pays en voie de développement, les
exploitations sont souvent familiales.
Cependant, bien que le rapport qualité/prix soit
intéressant, il est encore limité par le fait que les insectes d’élevage sont
généralement nourris avec de la nourriture pour volaille, assez coûteuse. Une
étude suédoise suggère de les nourrir à la place avec les restes de la
production agricole tels que les mauvaises herbes ou certains détritus, ce qui
permettrait de revoir encore leur prix à la baisse.
Par ailleurs, le prix de vente des insectes cuisinés
est plus variable que nous pourrions le croire. S’ils peuvent être bon marché,
certains produits haut de gamme sont très appréciés des amateurs et se vendent
à prix élevé (on a vu l’exemple du caviar de Santander précédemment).
Leur rôle économique n'est donc pas négligeable.
Cette production et ces exportations permettent la
création d'emplois. Notamment pour les femmes dans les pays en voie de
développement. Leur statut d'employé est important car il leur donne une place
plus importante dans la société. Ensuite, au niveau du transport et des
échanges commerciaux, d'autres employés rémunérés interviennent.
En Europe, la production d’insectes est encore trop
marginale pour influer véritablement l’économie. Toutefois, les avantages
économiques qu’elle peut procurer suscitent l’intérêt : en 2011, l’Union
européenne a investi 3 millions d’euros dans la recherche et la promotion de
l’entomophagie…
De plus, les insectes peuvent aussi être utilisés dans
l'agriculture en tant que consommation intermédiaire pour les bêtes. Une larve
de mouche, par exemple, se nourrit d'excréments de poulets qu'elle transforme
en aliments pour la volaille. Ces larves sont de plus utilisées dans une
expérience de recyclage des résidus de café au Salvador, des pratiques
réduisant les gaspillages et donc les dépenses inutiles.
C.
Une variante écologique à envisager
Ces insectes peuvent aussi être intéressants sur le
plan écologique, pour préserver la planète et notre survie. En effet de nos
jours les agriculteurs consomment beaucoup d’eau, et leurs élevages intensifs,
qui font polémiques, augmentent. Il y a donc une forte densité de bétail qui
est contrainte de vivre sur des surfaces d’exploitation réduites.
En 2050, nous serons 9 milliards d’êtres humains, donc
9 milliards d’Hommes à nourrir en plus des milliards d’animaux selon le
FAO. Cela montre le besoin de penser dès à présent à une variante de la
viande. Cette population qui s’accroît demande plus d’élevages pour nourrir les
Hommes, mais les surfaces ne seront pas suffisantes. Il faut envisager une
autre source de protéines, telle que celle des insectes qui demandent peu
d’espaces comparé au bétail. De plus il y a une juste proportion entre la
quantité de nourriture fournie aux insectes et la production finale. Cela veut
dire que la quantité d’aliments fournie permet de produire une grande quantité
d’insectes, alors que sur le bœuf par exemple on ne pourra récolter qu’une
petite quantité de viande consommable. Face au risque de pénurie cette
consommation peut être celle de l’avenir. [4]
Par ailleurs, l’élevage intensif est reconnu pour sa
forte production de gaz à effet de serre par les vaches, et les bœufs. Ceux-ci
sont responsables à 14.5 % de ces émissions ce qui augmente l’empreinte carbone
du secteur de l’élevage [5]. Que ce soit les transports, les gaz digestifs,
l’énergie fossile des lieux d’élevage toute la production y contribue. Face à
cette empreinte carbone fortement élevée, l’alternative d’un élevage d’insectes
réduirait ces émissions tout en préservant une biodiversité plus longtemps.
III.
La vision de l’Occident sur les insectes dans
notre assiette
A.
Les organisations mondiales pour l’entomophagie
Pour de nombreuses personne l’entomophagie est une piste sérieuse pour
sauver la planète et plusieurs organismes comme l’ONU se sont prononcés en
faveur de cette pratique.
La croissance
démographique, l’urbanisation et la montée des classes moyennes ont fait
augmenter la demande mondiale en aliments, notamment en protéines d’origine
animale. En 2050, nous serons entre 9 et 10 milliards d’êtres humains sur
Terre. Pour satisfaire les besoins en protéines de cette population, la
production mondiale d’origine animale va devoir doubler. Il existe même des
listes d'espèces d’insectes comestibles pouvant être présent dans la
restauration et être mises en vente. Ces listes sont établies par des
organisations reconnues tel que l'Agence fédérale pour la sécurité de la
chaîne alimentaire (AFSCA) en Belgique.
B.
Un avenir bloqué
Cependant l’entomophagie est aujourd’hui encore freiner pour des
réglementations strictes concernant la restauration. Le règlement européen daté
du 15 mai 1997 qui « soumet tout nouvel aliment à autorisation communautaire
avant mise sur le marché» à de ce fait permit à la Direction Départementale de
la Protection des Populations (DDPP) d’exiger le retrait des insectes dans la
carte d’un restaurant de la commune d’Amiens. Ce cas reste néanmoins une
exception car il y a actuellement un projet mis en place par la Commission
européenne visant à faciliter les procédures d’autorisations de mises en ventes
de ces aliments permettant une augmentation de cette pratique alimentaire. [11]
[12]
C.
Les éventuels dangers pour la santé
L’utilisation d’insectes
dans l’alimentation peut paraître être la solution d’avenir idéal mais de
nombreux facteurs font que son utilisation peut paraître très compliquée et que
son avenir pourrait être compromis. Premièrement certaines parties dures de
l’animal comme le dard ou encore le rostre peuvent causer des blessures ou
encore des maladies comme l’intoxication lorsqu’on consomme certains insectes.
Sans oublier que les insectes sont souvent sujets aux parasites, virus,
champignons ainsi qu’à de nombreuses bactéries. Il faudrait mener des études
biologiques approfondis pour que l’Homme puisse les consommer en toute sécurité
et éviter les intoxications alimentaires. Les risques sanitaires liés aux
insectes sont peu connus de nos jours car jusqu’ici l’Homme s’est
principalement concentré sur l’étude des mammifères ou d’oiseaux or la
composition des insectes est très différente. Puis la généralisation des
insectes dans nos assiettes pourrait provoquer de nouvelles allergies
alimentaires car les criquets ou les sauterelles par exemple sont des invertébrés
porteurs des mêmes allergènes comme les crustacés ou encore les mollusques. Les
personnes ayant une allergie à ces aliments pourraient également développer une
allergie pour les insectes. De plus l’incorporation d’insectes dans notre
alimentation peut provoquer des allergies croisées. [13]
Conclusion :
L’entomophagie représente une véritable alternative économique et
écologique à ne pas négliger. En effet, les insectes sont facilement
cultivables et l’apport protéique lié à cette consommation engendre des
solutions décisives en ce qui concerne la consommation pour certains pays
souffrant de famine. Cette habitude alimentaire pratiquée par des milliards de
personnes, se trouve principalement en Amérique du sud, en Afrique et en Asie. Elle
commence petit à petit à faire son effet dans les pays occidentaux.
Pour l’heure, la France par le biais de l’Union européenne, reconnaît
explicitement les insectes comme nouveaux aliments et malgré un blocage
culturel, cette consommation présente de nombreux avantages qui permettront à
plus de personnes de la suivre.
Bibliographie :
- [9] Alim ’agri, Site du ministère de
l’Agriculture et l’Alimentaire, [en ligne], publié le 4 Aout 2011,
[consulté le 30 Avril 2018]. FAQ Insectes pour la consommation humaine. Disponible
sur :http://agriculture.gouv.fr/faq-insectes-pour-la-consommation-humaine
- [3]
Anne-Laure Pham, L’Express [en
ligne], le 7 Septembre 2011 [consulté le 30 avril 2018]. L’Union
Européenne encourage à manger des insectes. Disponible sur :https://www.lexpress.fr/styles/saveurs/l-ue-encourage-a-manger-des-insectes_1027704.html
- [7]
Anne-Hélène Delavigne, CNRS, publié en Octobre 2017, [consulté le 30 Avril
2018]. Bibliographie commentée sur l’entomophagie réalisée à partir de
documents consultables ou référencés par le centre Ressource des terroirs
(Bourg-en-Bresse). Disponible sur :http://www.ethno-terroirs.cnrs.fr/gestion/applis/apetit/fichiers/dossierDocEntomophagie.pdf
- [13] Anne
Jeanblanc. Le Point [en ligne], publié le 17 Juin 2016 [Consulté le 24 Mai
2018]. Disponible sur: https://amp.lepoint.fr/2047515
- [5] Association végétarienne de France,
[en ligne ], [consulté le 28 Avril 2018]. Disponible sur :https://www.vegetarisme.fr/pourquoi-etre-vegetarien/environnement/gaz-a-effet-de-serre/
Référence prise de : Gerber P.J., Steinfeld, H., Henderson,
B., Mottet, A., Opio, C., Dijkman, J., Falcucci, A., Tempio, G., 2013. Tackling
climate change through livestock – A global assessment of emissions and
mitigation opportunities. Food and Agriculture Organization of the
United Nations (FAO).
- [11] Antoine Malet. Le Figaro [en
ligne], publié le 9 Août 2014 [Consulté le 23 Mai 2018]. Disponible
sur : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/08/09/01016-20140809ARTFIG00017-a-t-on-le-droit-de-vendre-des-insectes-comestibles-en-france.php
- [8] Dominique Parent-Massin, Sciences et
Pseudo-sciences (SPS) n°322, [en ligne], octobre / décembre 2017,
[consulté le 30 Avril 2018]. La consommation d’insectes ou de protéines d’insectes en Europe. Disponible
sur :http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2957
- [6] Insectes Comestibles [en ligne], publié le ? [Consulté
le 30 Avril 2018]. Disponible sur :http://www.insectescomestibles.fr/blog/bilan-sur-la-consommation-insecte-en-asie-du-sud-est/
- [12] Insectes Comestibles [en ligne], publié le ?
[Consulté le 24 Mai 2018]. Disponible sur:
http://www.insectescomestibles.fr/blog/le-point-sur-la-consommation-dinsectes/
- [10] Insectes Food, [en ligne], [consulté
le 30 Avril 2018].Disponible sur :http://www.insectes-food.com/content/6-a-propos-des-insectes
- [1] Pierre Feillet. INRA [en
ligne], Insectes, 2013 [consulté le 20 mars 2018]. Mangerons-nous tous des
insectes en 2050 ? Disponible sur :https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=4&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwjm7IDhz4DaAhUFsxQKHacmAeMQFghYMAM&url=https%3A%2F%2Fwww7.inra.fr%2Fopie-insectes%2Fpdf%2Fi169feillet.pdf&usg=AOvVaw2xYlVJXXg-qlgRQr9zv_15
- [4]
Romain Fessard, Insectes Comestibles [en ligne], publié le ? [Consulté
le 28 avril 2018]. Disponible sur :http://www.insectescomestibles.fr/blog/pourquoi-lentomophagie-est-une-piste-serieuse-envisagee-par-lonu-pour-nourrir-la-population/
- [2]Université
de Cornell. [en ligne], 7 Aout 1997 [consulté le 30 avril 2018]. U.S. could feed 800 million people with
grain that livestock eat, Cornell ecologist advises animal scientists.
Disponible sur :http://news.cornell.edu/stories/1997/08/us-could-feed-800-million-people-grain-livestock-eat