Bio-inspiration une source d'innovation technologique

Elsa CECCHINI, Natacha DESJARDINS, Brice GERGAUD, Julia MAFFRE-BOGÉ, Thomas MARIUS, Chloé ZAWISZA.


Résumé

De nombreuses innovations technologiques ont été créées en s’inspirant de la nature. En effet elle représente une source infinie de créations technologiques. La bio-inspiration est une science implantée depuis de nombreuses années dans des domaines variés. Coque de bateau, matériel médical ou encore combinaison de plongée, les exemples sont nombreux. Petit à petit, la bio-inspiration se développe. [4]


Introduction


Les chercheurs s’inspirent du monde du vivant, des animaux autant que des végétaux et ceci dans le but d’inventer et de perfectionner différentes technologies.

La bio-inspiration intervient dans plusieurs domaines dont le monde de l’aéronautique, la médecine et la robotique. Ici nous avons choisi de développer les applications de la vie quotidienne et dans la médecine.




Qu’est-ce que la bio-inspiration ?

Un peu d’histoire
La bio-­inspiration existe depuis la nuit des temps. Les Hommes l’utilisent depuis la mythologie grecque. En effet, dans le but d'échapper au tyran Minos, et pour voler, Dédale a fabriqué pour lui et Icare, son fils, des ailes d'oiseaux à partir de plumes et de cire. Bien que l'idée de Dédale ait été tout à fait visionnaire dans le domaine de la bio-­inspiration, elle nous apprend également qu'il y a une grande différence entre s’inspirer et copier la nature

Léonard de Vinci (1452-1519), grand artiste, philosophe et scientifique, a été le premier vrai chercheur dans le domaine de la bio-inspiration. Ainsi, il construit en 1505 des appareillages de vol, d'hélicoptères, de parachutes après avoir étudié la façon dont volent les oiseaux.[3]

Croquis d'une machine volante à ailes battantes dessiné par Léonard de Vinci. (VIATOUR, Luc. Machine volante à ailes battantes. (2007). [photographie]. In : Léonard de Vinci. Codex Atlanticus)

Au cours du 16ème siècle, l'Angleterre et l'Espagne luttaient l’une contre l’autre pour la domination des océans. En 1590, l'anglais Matthew Baker s'est inspiré de la nature et notamment des poissons, dans le domaine de la construction navale. Il a eu l'idée de construire une coque de bateau d'après le modèle d'une tête de morue et d'une queue de maquereau. Ces modifications ont grandement amélioré la  manœuvrabilité du navire. 
En 1868 Michael Kelly, invente le fil de fer (ou fil barbelé), particulièrement adapté pour isoler le bétail, en imitant un buisson épineux. Toutefois, sa production s'avérant très coûteuse, il abandonna son idée qui sera reprise plus tard et commercialisée dans une version moins onéreuse.
En 1948, l’ingénieur suisse George De Mestral invente la bande auto­-agrippante surnommée le velcro. Il s’est inspiré du fruit de la bardane muni de petits crochets pour s'accrocher aux poils des animaux. [1]
Depuis les années 50, la bio-­inspiration n’a cessé de progresser de façon constante. L'intérêt aujourd’hui n'est plus seulement scientifique et écologique, mais également économique.

En effet, il s’agit d’un grand investissement en économie, au niveau des industries et dans de nombreux domaines. De plus, la bio-­inspiration, qui est une source d’innovation et de création, représente, et sera dans le futur, une source de richesse et d’emplois.
Ainsi, de nombreuses entreprises comme Arkema (filiale du groupe Total) consacre une partie de son budget en recherche et développement. D’autre part, le développement de la bio-­inspiration participera à la reconstitution de l’image ternie de ces entreprises par leurs excès passés, notamment en matière de pollution. Enfin, l’autre intérêt de la bio-­inspiration provient du fait que son étude nécessite la collaboration d’un large panel de scientifiques (chimistes, physiciens, ingénieur ou encore biologistes). Cette interdisciplinarité favorise grandement l’évolution de la bio­inspiration et permet de nombreux progrès.

Pourquoi s’inspirer de la nature ?


La bio-inspiration s’inspire des formes adoptées par la nature, et des comportements des êtres vivants mais aussi des interactions entre les espèces plus ou moins éloignées.


          Mais pourquoi recherchons-nous des idées dans la nature ? Pourquoi ne pas inventer à partir de rien des objets ou des systèmes pouvant répondre aux objectifs que nous voulons atteindre ?
 

Nous nous inspirons de la nature parce que c’est là que la réponse à nos questions s’y trouve : faire évoluer un élément qui existe déjà est plus aisé que de le créer. Ceci nous prendrait aussi beaucoup plus de temps car sans préavis toutes les idées d’évolution sont possibles rendant ainsi une infinité de projet avec leurs succès et échecs.

          Comment se déroule les recherches ? Au début, nous avons une idée pour l’amélioration de la vie en enlevant un problème dont il faut isoler la cause. Après il faut trouver une solution, et c’est à ce moment que la bio-inspiration entre en jeu.

Prenons l’exemple des trains au japon. Ils sont rapides, relativement silencieux et utilisent, grâce à leur structure peu d’énergie. Pour y arriver les chercheurs se sont inspirés du martin-pêcheur pour sa vitesse et du hibou pour le silence. Le nez allongé du martin-pêcheur lui permet de plonger à grande vitesse sans perdre de vitesse, il fend ainsi l’air pour aller plus vite. Les ailes du hibou sont composées de nombreuses petites plumes diminuant les bruits de l’air.

En combinant ces deux anatomies les chercheurs ont créé un train 15% plus économe en énergie, augmenté sa vitesse de 10% et rendu plus silencieux.[4]
Pour atteindre cet objectif, d’autres animaux avaient été étudiés au début de la recherche mais seuls ceux évoqués ci-dessus ont permis l’amélioration voulue.

          C’est ainsi que se développe chaque produit ou système issus de la bio-inspiration sauf si cette découverte n’est due totalement au hasard. Dans ce dernier cas, on découvre un être vivant qui s’avère avoir des spécificités avantageuses dans certains cas. Alors on étudie cet être vivant et on adapte alors sa spécificité à nos besoins.



Comment la bio-inspiration a su améliorer notre quotidien ?

  • ·         L’histoire du scratch
Tout le monde connait les qualités pratiques du scratch, surtout quand on ne sait pas faire ses lacets, comme les enfants…
Tout a commencé lorsque l’ingénieur suisse Georges Maestral est allé se promener avec son chien. Il s’est aperçu que la bardane s’était accrochée aux poils de l’animal mais aussi à son pantalon de velours. Les bardanes sont des plantes appartenant au genre Arctium. Elles sont facilement reconnaissables par leur forme ronde recouverte de longs pics avec une fleur violette en leur centre.

La bardane [5]


L’idée du scratch lui est alors apparue. Chacun sait que le scratch est un ensemble de deux bandes de structures différentes pouvant s’accrocher et se détacher l’une à l’autre de façon très simple. Il y a donc une bande constituée de  petits crochets en plastique et l’autre dite de « velours » constituée  de petites boucles comme les épines de la bardane et le pantalon de velours.

L’invention appelée Velcro, mixte de velours et crochet. Le mot scratch, quant à lui, provient du bruit populaire que l’on fait lorsque l’on décroche les deux bandes.

Si le Velcro est plus réputé dans le monde de la basket à scratch, il est aussi utilisé dans l’univers de la mode. Jupes et pantalons peuvent se fixer simplement avec des attaches Velcro.[8]

  • ·         « L’effet Lotus »
Les propriétés du lotus sont également très utilisées pour améliorer notre vie quotidienne. Pour réaliser correctement la photosynthèse, les feuilles de lotus doivent rester propres. Elles ont acquis la capacité de résister à la saleté des lacs, des marais ainsi qu’aux marécages. Plus que cela, elles ont développé des propriétés auto-nettoyantes... La feuille de lotus est également super hydrophobe. Le terme hydrophobe signifiant littéralement : « qui n’aime pas l’eau » désigne le fait qu’une substance repousse ou est éloignée par l’eau. Le terme super hydrophobe, lui, est employé lorsque l’angle entre la goutte d’eau et la surface est supérieur à 160°. La goutte d’eau ne s’étale donc pas et reste sous forme de sphère. Autrement dit, hydrophobe signifie qu’une surface est très difficile à mouiller. De plus, l’aspect légèrement rugueux des feuilles permet à des poches d’air de se former entre la goutte et ses rugosités. Cela permet à la feuille d’avoir seulement 0,6% de surface de contact avec les gouttes d’eau.

La propriété auto-nettoyante résulte de la propriété super-hydrophobe. En effet, les gouttes restant sphériques roulent en emportant les poussières avec elles.

Ces deux propriétés ont été copiées pour de nombreux objets notamment certaines parois de douche, elles s’appliquent également pour les verres des pare-brise, des lunettes de vue et des vitrines de magasins. Les gouttes de pluie glissent sur le verre, pratique pour éviter de laver les vitres tous les jours ! Le lotus a également inspiré  la réalisation de tissus hydrophobes pour les maillots de bain à séchage rapide ou encore des vêtements de pluie tels que les K Way. [7]


Du côté de la médecine…

De la flore au médicament

          De plus en plus de médicaments sont maintenant préparés à partir d’extraits de plantes grâce à l’avancée scientifique. C’est ce que l’on appelle la phytothérapie.
A l‘échelle mondiale, le médicament le plus connu et le plus populaire est l’aspirine qui représente plus de 35 000 tonnes de comprimés !
Mais comment et pourquoi produit-on de l’aspirine à partir d’extraits de plantes ?
L’aspirine est un médicament dont le principe actif est l’acide acétylsalicylique.

La production d’aspirine se forme à partir d’extrait de l’écorce du saule blanc.
Egalement appelé Salix alba, le Saule blanc est un arbre qui mesure 20 mètres de hauteur. Il appartient à la famille des salicacées et se situe dans les régions humides d’Amérique du Nord et en Europe. Il serait considéré comme l’une des plus anciennes plantes médicinales.

C’est au 5ème siècle avant Jésus Christ qu’un médecin grec, Hippocrate, a découvert le pouvoir de guérison que donnait l’extrait de l’écorce du Saule puisqu’il soulageait les maux de tête.
En effet, l’écorce de Saule blanc contient une substance chimique naturelle, la salicine qui est riche en dérivés salicylés tout comme l’aspirine. [6]

Chaque médicament de phytothérapie est soumis à des règles qu’il faut respecter. Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), les médicaments de phytothérapie doivent suivre la « ligne directrice concernant les bonnes pratiques agricoles et les bonnes pratiques de récolte relatives aux matières premières d’origine végétale ».
Donc hormis l’autorisation de mise sur le marché (AMM), la fabrication d’un de ces médicaments est soumise à des protocoles très stricts avec de bonnes pratiques et des contrôles de fabrication ainsi que l’obtention de matières premières jusqu’à la qualité des produits finis. Mais les fabricants peuvent ajouter des améliorations scientifiques et/ou technologiques pour améliorer les médicaments. C’est grâce aux progrès scientifiques que les médicaments de phytothérapie sont désormais plus efficaces et plus sûrs.


Contrairement à l’aspirine, les effets de l’écorce de Saule blanc peuvent avoir un effet plus durable bien qu’elle n’intervient pas aussi vite que l’aspirine. Il est préférable d’utiliser de l’aspirine à partir d’extraits de Saule blanc car elle provoquerait moins d’effets secondaires contrairement à de l’aspirine classique.
Il ne faut pas en abuser car il reste tout de même un médicament. Il est fortement déconseillé aux femmes enceintes d’utiliser ce médicament de phytothérapie à cause de l’écorce de saule.

Le perfectionnement des équipements inspirés par la nature

·         La piqure de moustique

La nature représente le meilleur Ingénieur du monde. Elle s’est perfectionnée durant des millions d’années afin de créer les éléments biologiques les plus adaptés, de garantir la survie de leur porteur, et aujourd’hui afin de perfectionner à notre tour nos équipements. Nous n’avons qu’à copier le génie de ces êtres vivants.

Qui n’a jamais craint la douleur engendré par les piqûres des médecins ?

Grâce aux seringues Nanopass33 développées par Terumo (fabriquant de matériel médical situé à Tokyo) la douleur associée aux piqûres a disparu. En effet, ces seringues de nouvelle génération inspirées des moustiques sont indolores !

Les Culicidae, aussi appelés moustiques, sont des insectes qui possèdent des longues antennes fines (0.5 à 1.5cm de diamètre), des ailes avec des écailles et surtout pour les femelles, une seringue à la place de la bouche permettant de mieux prélever le sang !

Contrairement aux idées reçues, ces insectes ne prélèvent pas notre sang pour se nourrir mais pour nourrir leurs œufs, et pour cela, ils ont besoin de nous piquer sans nous alerter sous peine de se faire écraser d’un coup de main. En effet, c’est pendant leur piqûre qu’ils sont le plus vulnérables.

Ainsi la nature les a dotés d’une trompe si petite que le plus souvent la douleur et les démangeaisons liées aux moustiques sont dues aux réactions inflammatoires post-piqure.

A l’origine l’entreprise Terumo avait pour objectif de créer des seringues non douloureuses pour aider les patients à ne plus associer piqûres et souffrnace. C’est ainsi que la seringue Nanopass33 vit le jour.

Les seringues mesurent seulement 0.2 millimètre de diamètre soit 33% de moins que les seringues traditionnelles. Cela leur permet d’être totalement indolore et de causer moins de dégâts que leurs prédécesseurs.
  

La fabrication d’une telle aiguille est possible grâce à l’adoption d’une aiguille de forme conique comme celle des trompes des moustiques et non pas cylindrique comme le sont les aiguilles traditionnelles.
 
Ce changement est important non pas parce que son diamètre est fin. Il est possible de créer des seringues cylindriques de même diamètre, elle est importante car cette méthode de fabrication à partir de l’enroulement d’une feuille extrêmement fine d’acier inoxydable en cylindre conique coûte beaucoup moins chère  que l’autre méthode qui consistait à percer un cylindre en métal.

Résultat, cette seringue coûte 5 fois moins chère qu’une seringue de forme cylindrique créée avec le même diamètre. Elles ne coûtent que 5% plus chères que les seringues traditionnelles. C’est la raison pour laquelle cette seringue est distribuée sur le marché et est disponible pour tous.

Cette évolution est un bienfait pour les personnes souffrant d’une maladie nécessitant de prendre plusieurs piqures par jours telle que les personnes diabétiques. Elles peuvent en effet souffrir de stress psychologique dû à la douleur des piqures et physiologique car dû aux piqures répétées dans les zones d’infusions. [9]

Bio-inspiration : un avenir pour la transplantation

La médecine ne cesse d’évoluer au fil des années dans le but d’augmenter la durée de vie et sauver plus de personnes. Un des progrès le plus remarquable est la transplantation d’organes.

Le terme transplantation correspond à une opération chirurgicale durant laquelle on retire l’organe malade d’un patient pour le remplacer par un organe sain. Les principaux organes transplantés sont le cœur, le foie, les reins, et les poumons.

Plus de 4600 greffes ont été réalisées en France durant les années 2007 et 2008. Cette méthode chirurgicale permet de sauver des vies chaque année. Elle connait cependant certaines limites d’efficacité que de nombreux chercheurs tentent de résoudre.
           
Une fois l’organe sain prélevé, il est conservé grâce au froid pendant son transport et en attendant l’opération. Néanmoins, les médecins ne bénéficient que d’un court délai (pas plus de quelques heures) pour transplanter l’organe. C’est ici qu’intervient la bio-inspiration. En effet, les chercheurs ont trouvé des cas dans la nature leur donnant une piste pour pouvoir permettre un jour de rallonger cet intervalle de temps et d’améliorer ainsi l’efficacité de la transplantation d’organes en réduisant les limites temporelles.

La cryologie est l’étude du comportement des êtres vivants à de faibles températures. C’est avec cette science que l’on a pu remarquer que certains êtres vivants possèderaient la capacité de résister à des températures bien plus basses que celles dont l’être humain peut faire face.

Leur but est de trouver une solution permettant de pouvoir congeler les organes, pour pouvoir les conserver plus longtemps avant de les transplanter. Le problème actuel provient du fait que la congélation d’organes entraine leur dégradation car la cristallisation de l’eau et sa décongélation entraine une dégradation des cellules.


Il existe un animal capable de littéralement congeler durant l’hiver. Il s’agit de la grenouille des bois vivant en Alaska. Celle-ci, pour passer la saison froide, va s’enterrer dans le sol et se laisser congeler. A ce moment-là, elle ne respire plus, son cœur ne bat plus, son sang ne circule presque plus, mais pourtant, elle n’est pas morte ! Elle va, lorsque la température le permet, se décongeler, et revenir à la vie, comme si de rien n’était. Le plus surprenant durant ce procédé reste que ses organes ne vont connaitre aucunes dégradations.


La résistance des organes de cette grenouille à de très basses températures hivernales (jusqu’à -16°C) est expliquée par le stockage beaucoup plus important en glycogène dans son foie. Lorsque la température s’abaisse, cet organe va convertir cette substance en glucose et le distribuer aux cellules. Ainsi au moment de sa congélation, le sang circulant dans la grenouille est très riche en glucose, ce qui a un effet cryoptrotecteur. De plus, cette grenouille possède la caractéristique d’accumuler trois fois plus d’urée que les autres grenouilles, ce qui entraine également un effet de résistance au froid. [2]

Les caractéristiques propres à cette espèce sont étudiées par les chercheurs dans le but de l’adapter aux organes humains, et ainsi, pouvoir les congeler sans causer de dégradation cellulaire tout en les conservant à de plus basses températures et donc plus longtemps.

Ainsi, la transplantation d’organe est une avancée médicale qui permet de sauver des vies et d’éviter de lourds traitements. Elle est sujette à des recherches permanentes, dont certaines sont inspirées de la nature, dans le but d’améliorer son efficacité. 

Conclusion

La bio-inspiration est à l’origine de nombreux progrès scientifiques notamment dans la médecine.
En France, ce domaine n’occupe cependant pas une place primordiale dans la science. De plus, il n’est pas rare que des progrès n’aboutissent pas faute de moyens technologiques et financiers. Nous pouvons prendre l’exemple de la synthèse de la soie d’araignée. En effet, les moyens technologiques actuels ne permettent pas de la réaliser.
Néanmoins, la bio-inspiration se développe petit à petit et constitue un espoir en ce qui concerne les progrès de demain.

Bibliographie / Webographie

[1] Ceebios. Biomimétisme, pourquoi la nature est plus forte que nous : Le Précurseurs.[PDF].Senlis,2013.[consulté le 26/04/2015].http://ceebios.com/wp-content/uploads/2013/10/Expo-biomim%C3%A9tisme-2013.pdf

[2] Delphine Bossy.(28/08/2013).Futura sciences : nature : actualités : zoologie.[consulté le 30/04/2015]  http://www.futura-sciences.com/…/zoologie-bref-grenouille-…/



[3] D.Laurenza; M.Taddei; E.Zanon (2006).Les machines de Léonard de Vinci : Secrets et inventions du codex. Paris : Gründ, 340p

[4]  Institut océanographique Paul Ricard : information /sensibilisation.[consulté le 20/04/2015]. http://www.institut-paul-ricard.org/.../LettreIOPR2013...

[6] L’aspirine sur le site Vie, [consulté le 15/04/15].http://www.snv.jussieu.fr/vie/dossiers/aspirine/aspirine.html
 [7] Futura Matière : L’effet Lotus 2.0 : un revêtement qui repousse l’eau et l’huile. [consulté le 28/04/2015]. http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/actu/d/chimie-effet-lotus-20-revetement-repousse-eau-huile-56300/
[8] Futura Matière : Velcro.[consulté le 14/04/2015]. http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/matiere-velcro-8741/

[9] Une aiguille indolore. [consulté le 28/04/2015] http://www.wipo.int/ipadvantage/fr/articles/article_0076.html