Homme Bionique : avancées et risques

Coline BUANIC - Aurélie CANTIE - Kéo DELAUTRE - Sainiga SIVASUTHASARMA

Le terme bionique de l’anglais bionics, contraction de biology et electronics apparaît dès 1960 : on améliore la technologie « en tirant profit de l'étude de certains processus biologiques observés chez les êtres-vivants »(1). Elle sert à "réparer“ le corps de soldats et de civils, grâce à des organes ou membres artificiels toujours plus performants et proches du vivant. Dans la fiction, des personnages “optimisés“ surpassent les capacités humaines. On distinguera donc l’homme réparé de l’homme amélioré, porteur de nombreuses questions éthiques.

Aujourd’hui : l’Homme réparé…
Depuis l’Antiquité, l’Homme utilise des prothèses pour réparer les corps. D’immenses progrès ont été accomplis depuis les premières prothèses en cuir et en bois, grâce à l’évolution de la technologie et des matériaux présents sur le marché. Au fur et à mesure, les prothèses ont été améliorées afin de les rendre plus légères, plus esthétiques, de diminuer les risques d’infection, et surtout de faciliter le mouvement et le déplacement. Dans les années 2000, une nouvelle génération de prothèses est apparue : les prothèses bioniques. Différentes techniques telles que la robotique, l'électronique et les nanotechnologies ont été nécessaires pour permettre une intégration de ces prothèses au corps et assurer un déplacement quasiment naturel aux patients. La bionique  s’est d’abord développée dans le domaine des membres inférieurs et supérieurs, puis est venu le cœur artificiel, l’œil (avec la prothèse rétinienne électronique Argus II) et bientôt bien d'autres organes seront concernés.
Matériaux
Une prothèse bionique est composée de différents matériaux qui doivent répondre à certaines contraintes afin de remplir au mieux leur fonction, sans être toxique ou cancérigène, ni créer de réactions biologiques indésirables (infection, réaction inflammatoire, rejet). Ces matériaux doivent être biocompatibles, résistants à l’usure et aux contraintes mécaniques, et leurs propriétés ne doivent pas être altérées lors de leur stérilisation. Ils sont donc choisis en fonction de leurs propriétés physicochimiques et de leur comportement au contact des tissus humains. Ainsi, les matériaux non vivants utilisés dans un dispositif médical et destinés à interagir avec les systèmes biologiques sont qualifiés de biomatériaux. Les plus utilisés sont résumés dans le tableau ci-dessous.
Présentation des biomatériaux utilisés en bionique
Type de biomatériaux
Les plus utilisés
Avantages
Inconvénients
Alliages métalliques
  titane
  acier inoxydable
  alliage cobalt-chrome
  fibre de carbone
  résistance mécanique
  résistance à la corrosion
  caractéristiques variables en fonction des métaux
  diminution de la résistance à la corrosion au fil du temps
  réactions immunitaires
  réactions dhypersensibilité
  frottements et problèmes de débris
Céramiques1
  alumine (Al2O3)
  zircone (ZrO2)
  longue durée de vie
  usure faible
  fragilité face aux chocs
  durabilité dans le temps
Polymères
  polyéthylène2
  silicone3
  bonne biocompatibilité
  bonnes propriétés mécaniques
  réactivité (en présence de médicaments)
  usure assez rapide
  risques mal connus (cancers)
Matériaux dorigine naturelle
  tissus biologiques chitine4
  collagène5
  biocompatibles
  pas de réaction biologique indésirable
  durabilité
  complexes et chers à produire

1  matériaux solides ni organiques ni métalliques
2  caractéristiques physiques semblables à celles de los
3  utilisé pour les revêtements de prothèse, semblable à la peau
4  extraite de coquilles de crabes, utilisée pour la peau artificielle
5        utilisé pour la reconstitution de tissus mous et durs, la peau artificielle


L’évolution des prothèses bioniques
Les prothèses myoélectriques sont les plus utilisées aujourd’hui. La prothèse est emboîtée au niveau du moignon (élément restant après amputation d’un membre) où des électrodes sont en contact direct avec la peau. Lorsque le patient décide de faire un mouvement, les électrodes captent l’influx nerveux émis par le cerveau au niveau des nerfs résiduels. Ce signal est ensuite transmis à un microprocesseur (un petit boîtier électronique qui exécute des instructions), qui le traduit en commande mécanique : le membre artificiel effectue alors la manoeuvre demandée.
Les prothèses neuroélectriques sont commandées directement par le cerveau, où les électrodes sont implantées. Le signal est ensuite envoyé vers un microprocesseur. Ces prothèses sont cependant au stade de prototype car il faut parvenir à décoder les signaux neuronaux pour les transformer en instructions comprises par le microprocesseur.
Après avoir rendu aux personnes handicapées leurs capacités physiques, les scientifiques cherchent à leur rendre la sensation grâce aux prothèses à retour sensoriel. Des capteurs situés sur la prothèse collectent des données et les envoient sous forme de signaux aux électrodes implantées dans les nerfs. Les impulsions nerveuses remontent alors jusqu'au cerveau : le retour sensoriel est rétabli. Une main capable de faire ressentir la forme et la dureté d’un objet a déjà été mise au point à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne.
Les prothèses de mains
De la pince crabe à la main bionique i-limb ultra, les prothèses des mains ont largement évoluées ces dernières décennies. En 2007, la première prothèse de main bionique est commercialisée par la société écossaise Touch Bionics, aujourd’hui leader mondial des prothèses bioniques des membres supérieurs. D’abord réservées aux militaires en raison de leur prix, l’usage de ces prothèses s’est ensuite démocratisé. La prothèse myoélectrique i-limb ultra de Touch Bionics coûte tout de même environ 26 500 € ! Elle est remboursée depuis le 6 mars 2015 par l’Assurance-Maladie. Cette prothèse se recharge électriquement, comme un téléphone, et possède une autonomie de 24 heures. Elle possède de nombreuses fonctions et permet à son utilisateur de réaliser des gestes supposés irréalisables après la perte d'une main : taper à l’ordinateur, tenir son téléphone ou beaucoup d'autres tâches quotidiennes sont désormais « à portée de main » par la simple pensée !
Pour que ceci soit possible, un code a été mis en place. Il faut effectuer un certain type de contraction pour réaliser un mouvement précis : une contraction correspond au mouvement 1, deux contractions rapides au mouvement 2, etc. Au début, il est donc nécessaire de réfléchir aux ordres donnés mais ces « commandes » sont vite réalisées de manière totalement naturelle. Le nombre de mouvements programmés est cependant restreint.
Trois modes de pilotage existent pour i-limb ultra : par la pensée comme précisé ci-dessus, par une application présente sur le téléphone ou par des puces électroniques placées dans l'environnement de la personne. L’application permet de sélectionner 21 autres fonctions : l’utilisateur en sélectionne une et l’ordre est transmis à la main pour qu'elle prenne la forme voulue (par exemple « tenir une valise »). Le dernier mode permet de ne pas passer par l'application. Les puces électroniques interagissent avec la prothèse quand celle-ci passe près de l’une d’entre elles. Ainsi, près du clavier, les doigts bougent automatiquement pour se mettre en position « frappe sur un clavier d’ordinateur ». L’utilisateur peut ainsi utiliser le mode qu’il souhaite en fonction des situations.(2)
Les prothèses de jambes
Les prothèses des membres inférieurs permettent de compenser la perte d'un membre ou la défaillance d'une articulation, en fonction du patient et de sa situation. Parmi elles, on retrouve des prothèses de hanche, du fémur, du genou, ou encore du pied. Leurs buts principaux sont la performance maximale et le confort optimal. Ces prothèses ont, tout comme les prothèses de mains, largement évoluées pour servir d'usage quotidien, mais également pour pratiquer un sport. Cyclisme, natation, plongée ou encore snowboard sont désormais possibles. Nous pouvons citer quelques unes de ces avancées.
Le Power Knee est une prothèse transfémorale motorisée alimentée par une batterie rechargeable. Il est surtout destiné aux personnes amputées au-dessus du genou. La jambe saine qui n’a pas été amputée porte des capteurs et le module d'intelligence artificielle porté par l’implant est capable d'analyser les données, afin de renvoyer une réponse aux multiples moteurs pour qu’ils adaptent le mouvement à effectuer : descendre ou monter les escaliers, marcher sur un terrain incliné…
La technique de « réinnervation ciblée des muscles »(3) a été mise au point par l’Institut de rééducation de Chicago, qui joue un rôle primordial dans la bionique. Ainsi, lors de l'intervention chirurgicale d’un jeune homme amputé de la jambe, les nerfs de la jambe toujours actifs ont été repositionnés sur le tendon au niveau du moignon. Grâce à cette avancée, la jambe robotisée peut être gérée par la pensée, le message étant transmis jusqu’aux terminaisons nerveuses restantes, qui sont directement connectées à la prothèse. De multiples autres améliorations ont été faites via l'utilisation de logiciels et de mises à jour mécaniques du moteur. Elle ne sera disponible que dans cinq ans, à un prix qui n'est toujours pas fixé.
Symbionic Leg, est la toute première jambe bionique entière, est constituée d'une cheville motorisée, et d'un microprocesseur adapté à l'articulation du genou. Elle permet de diminuer au maximum le risque de tomber, grâce à la fonction « récupération » qui rétablie de manière instantanée l’équilibre. La cheville s'adapte à l'angle d'inclinaison du terrain pour avoir un contact optimal avec le sol et une meilleure réponse mécanique du genou. Le talon est ajustable et permet de varier les chaussures portées. Un revêtement se rapprochant des tissus biologiques recouvre la structure mécanique, évitant l'infiltration éventuelle d'eau.
…demain, l’Homme augmenté ?
Les technologies « convergentes » sont nées de l'association de la science de la cognition (étude de la pensée et du développement du savoir), du monde des nanotechnologies, de la biologie… L'un de leurs buts est d'améliorer les performances humaines. Cependant, le progrès est limité par le corps humain. Permettre des interventions de plus en plus précises, automatiser le travail intellectuel, voire prolonger la vie : telles sont les ambitions de ces nouvelles technologies qui pourraient s'avérer révolutionnaires. Elles ont été présentées pour la première fois sous le nom de NBIC (Nanotechnologies, Biotechnologies, Informatique, Cognitique) dans le rapport « Technologies convergentes pour l'amélioration de la performance humaine » de la National Science Fondation (NSF) de Washington en 2002. Ces technologies sont les témoins des avancées sans précédent qui bouleversent et bouleverseront le monde de la médecine. Ainsi, les implants électroniques, la robotique chirurgicale et bien d'autres prouesses technologiques ont permis d’atteindre des horizons encore inimaginables dix ans auparavant. C'est l'apparition possible de l'Homme augmenté, un être à 100% de ses capacités si ce n'est bien plus encore.
Si depuis plusieurs dizaines d’années, notre imaginaire a donné une image de l'Homme bionique dans de nombreux films et séries, de L’Homme qui valait trois milliards à Iron Man en passant par RoboCop et Bienvenue à Gattaca, tout s'est accéléré depuis quelques années. L'apparition des technologies de pointe d'une précision sans précédent ont permis à la réalité de dépasser la fiction, comme l'existence dorénavant de robots permettant de faire remarcher un paraplégique.
Initialement, l'idée était de permettre aux personnes souffrant de déficience physiologique de dépasser leur handicap à l'aide de prothèses, dont quelques exemples ont été développés précédemment. L'oreille bionique, créée grâce au mariage de la robotique et de la médecine, permet à un homme malentendant de réparer ses handicaps physiologiques pour pouvoir entendre de nouveau. Néanmoins, ces bijoux technologiques prennent une tout autre ampleur lorsque l'audition va au-delà de ce à quoi l'humain « standard » pourrait prétendre. L'handicapé pourrait alors entendre à des fréquences imperceptibles par l'oreille humaine naturelle, prenant ainsi les caractéristiques d’un cyborg, un être mi-humain mi-robot.(4)
L'exemple de l'exosquelette
L'utilisation de l’exosquelette permet d’augmenter les capacités d’un individu de manière à ce qu'il puisse accomplir des choses dont il ne serait pas capable, même au maximum de ses capacités. C’est une amplification et non une réparation des capacités d’un être humain. Ces capacités améliorées pourraient être
lla force musculaire, la vitesse des mouvements et des réactions
lla perception dite « classique » : vision (lointaine, microscopique, périphérique, infrarouges et ultraviolets), ouïe (ultrasons…), etc.
lla précision des gestes et l’utilisation d'outils de travail : assemblage, découpe, soudage, perforation, etc.
lla détection et la résistance à des risques nucléaires, biologiques, chimiques…
lla résistance aux effets mécaniques (chocs, vibrations)
lla protection face à des environnements spéciaux : vide spatial ou très haute pression, températures extrêmes, fort niveau d'acidité ou environnement alcalin, chocs électriques, champs magnétiques, etc.
En robotique, un exosquelette correspond à « un équipement articulé et motorisé fixe sur le corps au niveau des jambes et du bassin ».(5) Il peut en plus être fixé sur les épaules et les bras. L’utilisateur se glisse dans cette armature qui détecte, suit et soutient automatiquement les mouvements de l’individu grâce à des articulations mécatroniques (dont l’action combine la mécanique, l'électronique et l’informatique). Les moteurs et la structure portent une grande partie du poids à la place du corps humain. L'exosquelette permet donc de renforcer la force et la résistance du corps humain. Leur utilisation n'est aujourd'hui que marginale, car ils sont encore en développement. L'armée prévoit leur utilisation par les soldats portant de lourdes charges (jusqu’à 100kg) sur de longues distances. Ce système se développe aussi dans le civil, où il sera particulièrement utile dans les secteurs du bâtiment et du médical, et en cas de catastrophes naturelles : ils permettraient de déblayer, porter du matériel ou encore des blessés dans des terrains difficiles d’accès à des véhicules.
Comme on peut le constater, il est possible de réaliser tous types d'exosquelettes, qui peuvent être entiers ou bien soutenir une seule partie du corps humain. Les jambes robotiques exposées par une entreprise française lors du Salon européen de la robotique à Lyon en sont un exemple. Un test rapide du journal Le nouvel Observateur décrit les sensations ressenties lors de l'utilisation de l’exosquelette Hercule : « La sensation est d'abord étrange, la peur de basculer pousse à se tenir à tout ce qui passe et limite aux petits pas. Mais, après une dizaine de minutes, on se sent à l'aise, capable de pas amples et rapides. La machine suit. ».(5) Aujourd’hui, ces machines sont réservées à l'armée et à quelques entreprises à un prix relativement élevé (environ 150 000 €).
« Jouer à Dieu »
Avec le progrès exponentiel de la bionique, on peut se poser la question : que se passera-t-il lorsque l’artificiel surpassera définitivement l’humain ?
L'humanité semble en effet, depuis la fin des années 1980, être appelée à évoluer de manière spectaculaire avec l'ampleur prise par l'informatique, la robotique, les bio et nano- technologies, ainsi que les sciences cognitives. C'est au même moment que la pensée transhumaniste prend son essor : l'être humain aurait la possibilité de se libérer de son enveloppe corporelle et d'être physiquement et mentalement beaucoup plus performant qu'il ne l'est. Développer sa force grâce aux exosquelettes ou aux prothèses, améliorer ses sens et son intelligence grâce à la greffe d’appareils, vaincre les maladies en remplaçant les organes par des organes de synthèse… Jusqu’où ira l’Homme dans sa lutte pour l’amélioration ? L’Homme de demain sera très probablement bionique mais sera-t-il aussi immortel ? C’est ce qu’espèrent les transhumanistes.
Le philosophe Fereidoun Esfandiary propose dès 1978 le premier manifeste transhumaniste. Il y déclare vouloir « accélérer l'avancée de l'humanité jusqu'à la prochaine étape de son évolution » et « surmonter nos tragédies suprêmes : le vieillissement et la mort ».(6) L’Association transhumaniste mondiale formule onze ans plus tard une autre déclaration prévoyant que l'Homme puisse « subir des modifications telles que son rajeunissement, l'accroissement de son intelligence par des moyens biologiques ou artificiels, la capacité de moduler son propre état psychologique, l'abolition de la souffrance et l'exploration de l’Univers ». Actuellement, il semble que la question des limites et les problèmes d'éthique se posent de manière particulièrement aiguë et urgente, on pense par exemple au cas où une personne se couperait un membre dans le simple objectif d’avoir un nouveau membre plus performant. Cela porte à penser que dans l'avenir, les questions juridiques à propos de technologies encore non connues seront très difficiles à régler... D'autant plus que la justice, de nos jours, fait déjà face aux difficultés posées par les technologies, notamment à propos d'Internet, qui est pourtant un élément de notre quotidien devenu tout à fait banal. Ces manques juridiques relatifs aux nouvelles technologies sont donc déjà réels à l'heure actuelle, et devront être parmi les urgences à régler pour aborder le problème éthique que poseront, dans un futur plus ou moins proche, les pratiques transhumanistes.
Le jeu vidéo Deus Ex : Human Revolution illustre cette vision de l'homme augmenté : en 2027, l'humanité est dans une nouvelle ère grâce aux « augmentations » (bras, jambes, œil...) qui améliorent le corps humain. On observe les clivages sociaux entre les “augmentés“, dépendants des anti-douleurs et des anti-rejets, et les “organiques“ (qui refusent ces améliorations) considérés comme des sous-hommes. L’éthique du transhumanisme est au cœur du jeu vidéo, qui nous propose une vision effrayante d’un futur proche. Sur le site de l’entreprise fictive Sarif Industries(7), il est intéressant de trouver deux vidéos exposant deux points de vue complètement opposés : une vidéo dénonçant violemment les problèmes liés à l’augmentation humaine et une publicité de l’entreprise vantant les mérites de la bionique. Perdrons-nous notre humanité avec ces augmentations ?





Rex, premier « homme » bionique :
Le robot bionique Rex, à l’apparence humaine a été présenté en 2013. Composé de prothèses bioniques, d’organes artificiels et même d’une circulation sanguine, les chercheurs ont réussi à recréer 60 à 70% d’un corps humain grâce aux dernières avancées du domaine. Il représente parfaitement la bionique dans le monde d’aujourd’hui : l’espoir immense qu’elle apporte à tous ceux dont le corps a besoin d’être « réparé », mais aussi les problèmes éthiques liés à la création de surhommes ou de robots humains.














http://www.humanoides.fr/2013/02/06/le-premier-homme-bionique-expose-a-londres/

Conclusion
Des prothèses non articulées aux prothèses myoélectriques, puis aux neuroélectriques et aux prothèses à retour sensoriel, les progrès sont plus que jamais immenses pour réduire le handicap. Ces avancées porteuses d’espoir vont cependant nous confronter dans un futur proche à des situations inédites et à des questions éthiques dont il faut débattre dès aujourd’hui.



Références
1Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales. Bionique (définition et étymologie). http://www.cnrtl.fr/lexicographie/bionique. (consulté en mai 2015)
2FutureMag ARTE France 2015. Les promesses de l'homme bionique. https://www.youtube.com/watch?v=JORMqe-zmdM. (consulté en avril 2015)
3Erwan Lecomte. Une jambe bionique qui lit dans le cerveau. http://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/20131231.OBS1006/video-une-jambe-bionique-qui-lit-dans-le-cerveau.html. (consulté en juin 2015)
4Laurence   Bianchini. L’homme augmenté : la fusion de la technologie et du corps pour demain ?. https://www.mysciencework.com/news/9867/l-homme-augmente-la-fusion-de-la-technologie-et-du-corps-pour-demain. (consulté en avril 2015)
5Camille Fumard. L'homme augmenté : jusqu'où et pour quand ?. http://www.rslnmag.fr/post/2014/01/28/L-homme-augmente-jusqu-ou-et-pour-quand.aspx. (consulté en avril 2015)
6Domitille Bertrand. L’exosquelette Hercule, le futur à nos portes. http://m.defense.gouv.fr/actualites/economie-et-technologie/l-exosquelette-hercule-le-futur-a-nos-portes. (consulté en juin 2015)
7Boris Manenti. Quand l'homme est "augmenté" par les robots. http://obsession.nouvelobs.com/high-tech/20140319.OBS0397/quand-l-homme-est-augmente-par-les-robots.html. (consulté en avril 2015)


8Ion Storm Inc. Découvrez la vérité sur Sarif Industries / Sarif Industries - Une nouvelle vision du futur. http://www.sarifindustries.com/fr/#/video/. (consulté en mai 2015)