Virginie DESSE, Claire DIJOUX, Claire POUDROUX, Alexandre
UYTTENHOVE, Mathieu ZUMBRUNNEN
De nombreuses inventions comme le téléphone, la radio ou les réseaux sociaux ont permis la communication et l’accès aux informations du monde entier à distance. Cependant le projet de transmettre des odeurs à distance a toujours attiré les hommes, les odeurs étant en effet un sens qui touche nos émotions mais qui n’avait jusque-là avait abouti à aucun résultat concluant. Malgré le poisson d'avril de Google avec GoogleNose et ses possibilités d’envoyer des odeurs par Google, il existe bel et bien des prototypes permettant la diffusion d'une odeur via internet ou par l'intermédiaire d'un téléphone. En effet, la recherche a fait de nombreux progrès de nos jours tant sur le développement du nez artificiel que sur la création d'objets à l'aide d'une imprimante 3D, alors pourquoi pas la possibilité de recréer une odeur artificiellement. De part son utilité et ses impacts, le partage des odeurs par internet a-t-il un réel avenir ?
Comprendre et appréhender cette idée du partage des
odeurs
De sa naissance
Tout d’abord, même si cela paraît très actuel voire
futuriste, l’utilisation des odeurs, via
internet notamment, n’est pas si récente. Les premières utilisations d'odeurs
datent des années 1930 avec « The Broadway Melody », qui est une
pièce de théâtre enrichie en parfums diffusés. Apparait ensuite Smell-O-Vision et
Aromarama qui sont des diffuseurs d'une centaine d'odeurs utilisés dans les
projections de film des années 1950. Plus récemment, le Tele-smell fît son
apparition, et bien d'autres encore dont les entreprises investissaient dans la
(télé)transmission d'odeurs à des buts commerciaux. Cependant, de nos jours, nous
ne cherchons plus à pousser à la consommation mais nous visons plus à étendre
l'utilisation de ces recherches via internet même si certains n'hésiteront pas
à développer un e-commerce attiré par l'odeur transmise par le net.
A son fonctionnement
Par la suite, Il est nécessaire de comprendre comment
le corps humain perçoit et traduit l'odeur. Un parfum possède des propriétés
odorantes, présentes dans l’environnement ou non. En empruntant les voies
nasales et buccales par le phénomène de respiration, c'est au fond de la cavité
nasale que chaque molécule va pouvoir se fixer sur les récepteurs à l'odorat. C’est
alors qu’est déclenché le signal en direction du cerveau. Ces signaux seront
ensuite décryptés, enregistrés, traduits afin que la personne perçoive enfin la
sensation de l'odeur. L'odorat est le seul sens qui n'accède pas à la
conscience mais qui passe plutôt par le siège limbique qui est à l'origine des
émotions. Cela explique l'influence de l'odeur sur notre comportement. De plus
pour que la molécule odorante puisse être perceptible, il existe un seuil de
détection de 1012 molécules/litre d’air. Si on le dépasse on obtiendra une
odeur indéfinissable et si on est en dessous on ne percevra pas l’odeur. Si on
est capable de synthétiser et/ou stocker cette molécule, on peut alors la
transmettre à distance par signal Wifi, par exemple. Cependant il existe un
nombre considérable d’odeurs, environ 10 milliards, ce qui constitue un
obstacle pour les chercheurs car reproduire l’intégralité de ces odeurs est
pour le moment impossible.
Néanmoins, le nez électronique, concept qui a fait
l’objet de recherches, dans la même période (en 2000) que ces prototypes, a
permis aux chercheurs de déterminer et de quantifier les différentes fragrances
d’un parfum. Ainsi les chercheurs peuvent essayer de synthétiser ce parfum en
assemblant chacune des molécules odorantes données par cet appareil. Le nez
électronique est constitué de quatre parties : d’un système d’échantillonnage
du gaz à analyser, d’un réseau de capteurs de gaz, d’un système de traitement
du signal envoyé par les capteurs et d’un procédé d’analyse et d’identification
qui permettra de déterminer les différentes odeurs présentes.[2]
Après avoir extrait et synthétisé les odeurs par différentes
méthodes (extraction par distillation par exemple), les entreprises vont
utiliser un diffuseur d’odeurs. D’une manière générale, les diffuseurs d’odeurs
pour ordinateur ou portable utilisent des capsules contenant la molécule
odorante extraite sous forme de liquide. Il y a différents types de diffusion,
une utilisant la chaleur (40°C maximum car sinon les propriétés odorantes se
détériorent), les molécules odorantes sont donc diffusées sous forme de vapeur.
Il existe également des diffuseurs à froid avec utilisation d’ultrasons (ou
brumisateur), provoquant des vibrations dans le liquide qui va alors former des
microgouttelettes, un brouillard très fin est alors obtenu est se diffuse dans
l’air. Un diffuseur à froid avec l’utilisation d’un ventilateur existe
également et donne des gouttelettes assez grosses qui ne restent donc pas
longtemps dans l’air, le temps de perception de l’odeur est donc assez court.
Utilisation à des fins personnelles
Enrichir les sensations olfactives à l’aide d’internet
D’une part, les projets actuels portent sur la
capacité à transmettre une odeur spécifiquement à une personne ou encore d’y
associer une odeur à une recherche effectuée par l'intermédiaire d'internet.
Ainsi, ce progrès serait accessible à tous les utilisateurs possédant le
matériel nécessaire. En effet, aux États-Unis, la start-up Digiscents décide de
développer un boitier de sorte à diffuser par l’intermédiaire d’internet une
multitude de senteurs selon ce qui s’affiche à l’écran. C’est ce boitier qui
porte le nom d’iSmell, aussi surnommée « l’imprimante à odeurs » [2].
Ce dernier est connecté à un ordinateur. Il contient 128 essences de base, il
peut alors diffuser jusqu’à 200 senteurs individuelles, ou bien réaliser une
composition de quelques unes de ces odeurs. L’iSmell fonctionne à l’aide
d’algorithmes appropriés, envoyés via internet. Malgré tout, ce fut sans succès
jusque là. Leur but était de participer à l’éducation des enfants. En effet ils
souhaitaient associer les odeurs aux objets que l'on cherche à faire
reconnaître aux enfants pour enrichir leurs sensations olfactives.
Figure 1: Virginie,D. : Représentation du
petit boitier iSmell
En revanche, la boite France Télécom, a su mettre en
œuvre deux prototypes qui fonctionnent, dont Sniffman que nous discuterons
ensuite dans le paragraphe des innovations récentes, et l’autre prototype étant
une deuxième génération de taille beaucoup plus importante [3]. Ce deuxième
prototype peut également être utilisé à partir d’un ordinateur via internet.
Pour que celui-ci fonctionne, ce sont des balises HTML contenues dans les pages
Web parfumées d’odeur [4], qui sont spécifiques afin d’élaborer l’intensité et
la durée de l’odeur souhaiter. Pour ce qui est du diffuseur en lui-même, les
odeurs de base sont stockées de façon indépendante comme les cartouches de
couleur pour certains modèles d’imprimante à jet d’encre. Ces odeurs peuvent se
combiner afin de donner un parfum spécifique. Dès que l’utilisateur clique sur
l’image de la photo représentant la senteur voulue, la formule chimique
numérisée est envoyée au destinataire. L’iSmell du récepteur va alors décoder
cette formule chimique et dégager l’odeur lui correspondant.
Cependant, l’échec de l’élaboration de l’iSmell n’en
est néanmoins pas totalement un pour les développeurs. En effet plusieurs
techniques et avantages ont su être dégagés dans de ce boitier qui montre un
réel progrès. L’échec d’iSmell est surtout dû au fait que l’on ne trouvait pas
d’intérêt à avoir un appareil qui diffusait des odeurs à chaque fois que l’on
ouvrait un site web.Il faut donc encore un peu de temps pour que ces appareils
soient acceptés et trouvent leur place.
Néanmoins certains inconvénients non négligeables sont
à corriger pour Sniffman. En effet, son volume est quelque peu contraignant. Il
suffirait d’un petit boitier comme pour l’iSmell par exemple afin de rendre
l’outil plus pratique et plus attrayant pour l’utilisateur.Comme pour tous ces
appareils l’utilisation de cartourches est obligatoire car il faut quelque
chose pour contenir le parfum sous forme liquide, parfois solide, il sera donc
nécessaire de contrebalancer d’un point de vu esthétique mais aussi d’un point
de vu pratique afin de pouvoir trouver une technique de stockage qui par
illusion rendrait l’objet moins volumineux. Par exemple, fusionner l’idée de
petits porte-photos avec l’outil.
Enrichir les sensations olfactives à l’aide de son
téléphone portable.
D’autre part, la manière la plus efficace et facile à
utiliser afin de pouvoir cibler le plus de consommateurs reste les téléphones
portables. Ainsi, une nouvelle application pour iPhone, l’oPhone, a été mise en
place. Celle-ci permettrait à tout moment de pouvoir partager une odeur qui
nous est agréable ou qui nous inspire sur le moment.
C’est le professeur biomédical à Harvard David
Edwards, associé à Apple qui a mis au point l'oPhone début 2015. Cet appareil
relié à l'application oSnap de votre iPhone permet d'envoyer une photo
parfumée. Ainsi on peut prendre une photo de son gâteau accompagnée de son
odeur, celle-ci aura beaucoup plus d'effet qu'une simple photo. L'appareil
lui-même se présente sous la forme d'un socle contenant des cartouches amovibles,
nommées oChips, de 32 arômes différents naturels ou de synthèse, et d'un ou
deux diffuseurs.Ces derniers diffusent les senteurs par émission de vapeur,
donc diffusion à chaud, selon les informations reçues par l'application oSnap.
On peut combiner jusqu'à 8 odeurs différentes, un vrai cocktail de senteurs.
Ainsi pour un « nez » qui sait manier les odeurs, l'appareil peut
diffuser jusqu'à 300 000 odeurs.
Figure 2: Claire, P. : Mécanisme de l'oPhone
En1 l'utilisateur
prend une photo de son café et choisit l'odeur « café ». En 2 il envoie la photo sous forme de
message au destinataire. En 3 ce dernier
a reçu le message et doit se connecter au dock pour sentir l'odeur du café. En 4, le dock libère l'odeur de café.
Un projet innovant et prometteur non dépourvus d’inconvénients.
Pour nous, débutants en la matière, assembler des odeurs et prévoir le résultat
est difficile voire impossible, notre odorat n'est en effet pas très développé
... De plus, il faut que le récepteur possède un oPhone et s’il n'est pas à
proximité de l'appareil il ne pourra pas sentir sur le moment les odeurs que
l’on souhaiterait partager, l'effet ne sera plus le même. Comme tout appareil
électronique innovant le prix est assez élevé pour être accessible à
tous : 150 euros sans les recharges. Pour l'instant, il s'adresserait
surtout à des personnes qui ont un “nez” et qui souhaiteraient composer et
partager les odeurs qui les inspirent.
Si nous ne possédons pas un iPhone mais un Galaxy S4®,
il existe également une application qui peut se brancher sur les 2 appareils. Scentee
a vu le jour au Japon grâce à la société ChatPerf. Il s’agit d’un petit
diffuseur de parfum qui se fixe directement sur le Smartphone de l’utilisateur.
Une application va permettre de le programmer, lorsque cette personne recevra
une notification, Scentee diffusera le parfum voulu par l’utilisateur. Pour le
moment, Scentee ne peut fournir que 5 parfums : Rose, Lavande, Fraise, Romarin
et café, qui sont peu par rapport aux 200 000 odeurs de l’oPhone. Cependant,
Scentee ne présente pas l’inconvénient que le récepteur doit être à son
domicile pour recevoir l’odeur, le socle nécessaire à l’oPhone pour recevoir
les odeurs étant encombrant. A terme Scentee compte développer son produit pour
permettre la diffusion d’un maximum de parfums. [6] Il y a surement ici
l'utilisation d'une des diffusions à froid car l'appareil est branché
directement au portable (une diffusion à chaud entrainerait une surchauffe de
l'appareil).
En confrontant ces deux appareils oPhone et Scentee,
nous pouvons dégager des pistes de recherches que peuvent choisir les
entreprises pour améliorer leurs produits. Pour la question pratique, nous
avons dégagé deux solutions : il faudrait que toutes les odeurs soient
déjà préfabriquées pour que les utilisateurs puissent envoyer l’odeur souhaitée
ou alors que l’on propose des « recettes » qui permettraient par
exemple d’obtenir la fragrance d’un plat comportant plusieurs odeurs. Au niveau
de la diversité des odeurs et du prix qui y est directement lié, si nous
restons sur l’utilisation des cartouches, utilisées dans tous les prototypes,
il sera impossible d’avoir un nombre indéfini d’odeurs. Il faudrait donc que la
fabrication de la fragrance s’effectue dans le diffuseur même.
Le partage d’odeur par téléphone est donc encore un
projet qui fait l’objet de nombreuses recherches et qui n’est donc pas encore
complètement abouti. Cependant il y a un inconvénient auquel nous ne pourrons
pas échapper, même si recevoir et envoyer des odeurs est une expérience
attirante, ne devrions nous pas avoir peur d’être envahis en permanence
d’odeurs, voir de mauvaises odeurs ? [7]
Impact commercial et activités récentes
Impact commercial
Les études sur ce domaine n'ont pas échappées aux
commerciaux, en effet diverses applications publicitaires ont été imaginées. Si
nous observons les démarches publicitaires existantes, l'odorat est une
technique déjà utilisée. Il est vrai que de nos jours de nombreux produits sont
déjà parfumés comme les mouchoirs, les produits alimentaires et bien d'autres.
En outre, des recherches menées par l'INRA ont montré
que les odeurs pouvaient influencer le choix d'un type de plat. En effet, des
personnes qui ont été soumises à des odeurs de fruits vont choisir des plats de
légumes et de fruits ou au contraire des personnes soumises à des odeurs de
produits gras vont choisir des produits type croissant, pizza. L'odorat est
alors considéré comme un nouveau service pour le client, permettant de le
conforter sur la qualité du produit et de l’influencer lors de l’achat. [8]
Dans un autre domaine, sur internet, Oleg Curbatov,
chercheur pour France Télécom a mis en évidence les différentes stratégies des
entreprises que celles-ci ont envisagées afin d’utiliser ces odeurs toujours
dans ce même but d’attractivité. Il a démontré que la connaissance d’une
fragrance était une connaissance tacite, c’est-à-dire acquise par l’expérience.
Les odeurs ne sont donc pas vraiment descriptibles par écrit car elles sont
perçues différemment selon les personnes. Les entreprises, pour utiliser les
odeurs, vont donc soit transformer cette connaissance tacite en connaissance
explicite et l’utilisateur se fera une idée précise, en plus de l’image, du
produit qu’on lui propose. Ou bien, les entreprises vont confronter les
connaissances tacites de chaque personne et donc permettre à l’utilisateur de
laisser libre cours à son imagination [9].
Figure: Claire.P. : Les différentes voies de conversion
de la connaissance tacite avec l’exemple du vin.
C'est pour cela que de nombreuses entreprises
s'attèlent à développer des prototypes permettant de diffuser des odeurs
spécifiques comme Olfacom ou Sniffman qui est une innovation récente.
Les innovations récentes
La création de Sniffman ne passa pas inaperçue. Ce
dernier est un prototype développé par le département recherche et
développement (R&D) de France Télécom en 2000. Cette invention propose pour
l'instant 64 parfums différents. Elle en proposera 200 à terme. Ce diffuseur est
à utilisation individuelle, il est donc nécessaire de le porter à 20 cm du nez
autour du cou à l'aide d'une sangle [10]. Le champ d'utilisation est limité
mais permet aux consommateurs de ressentir les odeurs des produits directement
chez soi par l’intermédiaire d'une publicité. Le centre de gestion de
l'appareil capte l'image et envoie un signal radio afin d'ordonner la diffusion
du parfum à travers des alvéoles miniatures vers l'utilisateur. De plus,
Sniffman régule également l'intensité et la durée de la diffusion. Ce
dispositif est à un stade expérimental car il est nécessaire d'avoir des
chaines télévisées spécifiques à ce diffuseur et du fait de son port individuel
il possède encore des aspects contraignants. Cependant, un diffuseur deuxième
génération à été mis sur le marché récemment étant relié directement à
l'ordinateur dont la présentation a été effectuée précédemment.
Il en est de même pour le diffuseur Olfacom, en effet
ses domaines d'utilisations sont divers et son fonctionnement similaire
concernant la synchronisation entre les odeurs et l'image. Néanmoins, ce diffuseur
possède des améliorations, il est possible de transmettre plusieurs odeurs sans
les mélanger grâce à un système de diffusion intelligent. La borne diffusera
les odeurs sous forme de gaz par sublimation empêchant alors les superpositions
olfactives gênantes. De plus, le champ d'utilisation ne se limite pas aux
publicités mais s’étend également aux jeux vidéo, films donnant l'impression à
l'utilisateur de vivre réellement le moment [10]. Cependant, on observe que
malgré cette borne, les odeurs diffusées restent limitées.
Ainsi, les projets de transmission d'odeur dans un
cadre commercial sont nombreux et innovants mais possèdent encore des
inconvénients majeurs. Ces dispositifs sont peu accessibles en vu de leurs
tarifs et de leurs utilisations limitées, soit par leurs champs d'utilisation
soit par leur fonctionnement. Ainsi, les expériences, permettant de diffuser
des odeurs pendant un film, n'ont pas été concluantes car les spectateurs n'ont
pas apprécié les odeurs. Il reste donc de nombreuses améliorations à faire dans
un futur proche mais grâce à l'apparition du prototype comme Sniffman ou
Olfacom ce projet reste de mise et avance pas à pas.
De nombreux projets innovants ont été mis en place ces
dernières années, que ce soit à des fins individuelles ou commerciales. A des
fins personnelles on a pu déterminer pour le portable, oPhone et Scentee et
pour l'ordinateur le prototype de deuxième génération de France télécom et
iSmell. Ils sont une révolution car ils permettent le partage des odeurs et
d'enrichir son vocabulaire olfactif. Néanmoins chacun de ces prototypes possède
des inconvénients au niveau de la qualité des odeurs, de l'encombrement de
l'objet, du prix, qui font alors l'objet de recherches. A des fins
commerciales, Sniffman et Olfacom font suite à des stratégies développées par
les entreprises afin d'influencer les utilisateurs par les odeurs. On peut donc
envisager un réel avenir avec ces prototypes mais qui néanmoins reste
controversé. En effet, ces odeurs pourraient devenir beaucoup trop
envahissantes et il serait possible que nous ne sachions plus faire la
différence entre les réelles odeurs et celles synthétisées. De plus avec toutes
ces inventions commerciales qui visent à nous influencer, serions nous
réellement capable de conserver notre libre arbitre sans que nos choix dépendent
toujours de l’impact de ces odeurs sur nous même? Peut-être que la conférence Symposium
international ISOEN à Dijon à partir du 28 juillet nous donnera la réponse.
Bibliographie-Webographie
[1] C. Bushdid,
M. O. Magnasco, L. B. Vosshall, A. Keller
DOI: 10.1126/science.1249168. Science, 21/03/2014.
[2] Coralie, S. Le Net monte au nez. http://www.liberation.fr/economie/2014/01/26/le-net-monte-au-nez_975617
(dernière consultation le 23/04/15)
[3] B+B, M. Histoires d’odeurs. http://monc20092010.free.fr/dotclear/index.php?post/2009/08/17/Histoires-d-odeur
(dernière consultation le 17/04/15)
[4] La Rédaction. France Télécom maîtrise la diffusion
d’odeurs. http://www.itespresso.fr/france-telecom-maitrise-la-diffusion-dodeurs-5827.html
(dernière consultation le 13/05/15)
[5] Grégory, R. oPhone: on a testé le téléphone qui
envoie des odeurs par SMS. http://www.huffingtonpost.fr/2014/06/18/ophone-test-odeurs-sms-osnap-ochips_n_5506723.html
(dernière consultation le 03/05/15)
[6] L’équipe CENT France. Scentee apporte l’odeur aux
notifications des smartphones. 3 février 2014. http://www.cnetfrance.fr/news/scentee-apporte-l-odeur-aux-notifications-des-smartphones-39797566.htm
(dernière consultation le 26/04/15)
[7] Xavier, de LP. oPhone: veut-on vraiment recevoir
un fumet de côte de bœuf par téléphone ?.
http://rue89.nouvelobs.com/2014/06/16/ophone-veut-vraiment-recevoir-fumet-cote-boeuf-telephone-252951
(dernière consultation le 02/05/15)
[8] Sebastien, E. http://www.inra.fr/Grand-public/Alimentation-et-sante/Toutes-les-actualites/Cerveau-et-nutrition-comment-les-odeurs-peuvent-nous-influencer
(dernière consultation le 20/04/15)
[9] Oleg, C. Pascal, P. Michel, G. Le Knowledge
Marketing ou le détournement du marketing. http://www.escp-eap.net/conferences/marketing/2006_cp/Materiali/Paper/Fr/Curbatov_Pavlidis_Gay.pdf
(dernière consultation le 13/05/15)
[10] Christophe, J. Le web au parfum. http://www.automatesintelligents.com/labo/2001/mai/webparfum.html
(dernière consultation le 30/04/15)