En 1930 le Comité International Olympique
désigne le terme « doping », comme l’origine d'une mixture/liquide à propriétés
lubrifiantes ou excitantes. Plusieurs définitions ont été proposées lors de
congrès médicaux [1.1]. C'est en 1984 dans un rapport concernant la réglementation
antidopage pour les courses de traîneaux chiens, que le Président de l’European
Sled Dog Racing Association, donna deux définitions, dont l'une est la suivante
: « Le dopage est l’administration à un
individu en bonne santé, par n’importe quelle voie, d’un produit étranger au
corps, ou de produits physiologiques en quantités anormales, dans le seul but
d’augmenter artificiellement les prestations d’un individu d’une façon déloyale
et ce à l’occasion d’une compétition »[1.2]. Depuis 1997 le CIO, définit le dopage de la façon suivante : «le dopage est constitué par la présence
d'une substance prohibée dans le corps d'un athlète ou le recours à une méthode
interdit », répertoriées sur une liste établie mise à jour chaque
année sur les sites World anti-doping
agency ou encore Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) [1.3]. Ces
substances sont généralement classées suivant leur utilisation et leur
composition. Dans cet article, deux substances souvent consommées par les
sportifs seront détaillées : les stéroïdes anabolisants et l'érythropoïétine.
Seront également évoqués les produits qui masquent leurs utilisations. (Figure 1)
Les stéroïdes anabolisants découverts
pour la première fois en 1930, occupent une place importante parmi les
substances dopantes utilisés par les sportifs. Ils ont pour principal effet
d’améliorer la puissance musculaire, d’augmenter la production de globules rouges c’est-à-dire
améliorer l’oxygénation et avoir un effet psychostimulant en procurant une sensation
de bien-être aux sportifs [2.1]. Il existe trois catégories : les
stéroïdes anabolisants androgènes exogènes qui ne sont pas produits
naturellement par l’homme comme la nandrolone
qui permet une meilleure assimilation des protéines issues de l’alimentation,
les stéroïdes anabolisants androgènes endogènes qui sont produits par
l’organisme tel que la testostérone ainsi que d’autres substances qui ont une
ressemblance chimique. On compte en tout 41 substances différentes de stéroïdes
anabolisants. Les consommateurs utilisent des doses 6 à 8 fois supérieures à la
dose produite par l’organisme. Les stéroïdes anabolisants permettent le
développement de la force musculaire, une augmentation de la vitesse, une
amélioration de l’endurance et favorisent la récupération après un effort. Ces
substances sont très efficaces, ce qui explique un tel succès : environ 20% des
haltérophiles utilisent des stéroïdes anabolisants au moins une fois dans leur
vie. Néanmoins ils sont également très dangereux puisque de nombreux effets
secondaires peuvent subvenir. On retrouve parmi eux des changements corporels,
notamment une augmentation de l’acné causée par la stimulation des glandes
sébacées, une augmentation de la calvitie, un développement mammaire chez les
hommes qui est dû à une transformation enzymatique de la testostérone en
œstrogène, une augmentation de la pilosité, un élargissement des cordes vocales
et donc une modification de la voix ou encore une croissance importante du
pénis chez les enfants ou du clitoris chez la femme. Les stéroïdes anabolisants
peuvent également être à l’origine de changements d’humeur et peuvent rendre
les consommateurs paranoïaques, dépressifs ou encore agressifs. Mais le plus
grave est surement les effets négatifs qu’il peut y avoir sur la santé puisque
les stéroïdes anabolisants sont à l’origine de troubles cardiaques suite à une
dilatation de l’oreillette, de troubles
hépatiques notamment en déclenchant des cancers du foie, d’hypertension en
réduisant la dilatation de vaisseaux coronaires et en rendant le sang plus
visqueux, d’une augmentation du taux de mauvais cholestérol et une diminution
du bon La reproduction est aussi altérée. En effet, la prise de doses de
testostérone supérieures au taux produit naturellement va modifier les fonctions
de la reproduction : la production de spermatozoïdes étant stoppée, la taille
des testicules diminue. Pour finir une dépendance psychologique et physique
peut apparaître lors de l'utilisation des stéroïdes anabolisants [2.2][2.3].
Les stéroïdes anabolisants peuvent être
administrés par différentes voies : orale, intramusculaire ou
transdermique [2.3]. La voie orale sous forme de comprimés ou de capsules,
comporte certains risques : le système digestif peut être irrité et le foie
peut également être touché. En intramusculaire (voie la plus fréquente) par des
injections de solution le plus souvent dans le fessier, les risques sont
présents lorsque les règles d’hygiène ou le volume de solution à injecter ne
sont pas respectés. La voie transdermique est la méthode la moins courante. Les
molécules actives sont introduites à travers la peau à l’aide de patchs ou de
crème. Cela peut entrainer un développement pileux local important. D'un point
de vue pharmacocinétique les comprimés passent dans le tube digestif pour
finalement arriver dans le foie qui va soit passé la substance dans le sang
soit la dégrader tandis que par voie intramusculaire ou transdermique, la
substance échappe à ce passage hépatique et arrive directement dans le sang.
Le mode d’action des stéroïdes est simple Une
fois dans le sang, les molécules qui composent le stéroïde vont se répandre
dans tout le corps en transportant un message qui va être perçu par des
récepteurs cellulaires spécifiques aux stéroïdes qui sont très nombreux aux
niveaux des muscles. Le récepteur et le stéroïde se lient ensemble dans le cytoplasme
et passent dans le noyau pour s’associer sur des sites spécifiques de l'ADN. Il
y a alors une transcription de l'ADN et l’ARN ce qui va provoquer une
augmentation protéique et donc de la masse et de la puissance musculaire. Les
stéroïdes entraînent également une augmentation de l’appétit, une stimulation
de la croissance osseuse et de la moelle osseuse permettant ainsi la synthèse de
globules rouges.
Les stéroïdes
anabolisants peuvent être utilisés légalement dans le milieu médical, malgré
des avis partagés en raison des nombreux effets secondaires. Ils sont utilisés pour améliorer la mémoire chez les patients
âgés, atteints de la maladie d’Alzheimer grâce à la testostérone exogène. Ils
peuvent également être prescrits pour développer la densité osseuse chez les
malades atteints du sida et lutter contre l’ostéoporose. De plus ils peuvent
être efficaces dans la lutte contre le cancer du sein en stade précoce et les
stéroïdes étaient initialement utilisés pour traiter les anémies. En
revanche leurs utilisations sont strictement interdites par toutes les grandes
instances sportives à des fins de dopage, et sont contrôlées par AFLD. Pour cela
deux lois ont été créées, la loi Buffet
du 23 mars 1999 et la loi Lamour du 5 avril 2006 qui visent à détecter la prise
de substances dopantes lors de compétitions sportives. Un laboratoire national
de dépistage du dopage (LNDD) a donc été créé. Le dépistage peut se faire à
partir de sang, d’urine ou encore de cheveux. Le dépistage de la testostérone
passe par le calcul du rapport testostérone/épi-testostérone qui est d’environ
1 lorsque le test est négatif et supérieur à 6 pour être considéré comme positif,
mais la détection peut parfois s’avérer compliquée car il existe des individus
pour lesquels le rapport est compris entre 6 et 10 sans avoir eu recours au
dopage. Par ailleurs le rapport peut être inférieur à 6 en phase terminale de
dopage Dans ces cas il est préconisé de faire des tests complémentaire avant de
conclure à un éventuel dopage. Il existe donc une autre méthode qui est basée
sur la spectrométrie de masse isotopique du carbone. Ce test permet de
déterminer la nature de la testostérone par le rapport C13 sur C12 qui sera
modifié en cas d'apport de stéroïdes exogènes et il reste constant dans le cas
de stéroïdes endogènes (synthétisé par l'organisme). Selon les stéroïdes, les
substances sont détectables de quelques jours après l’injection le plus souvent
pour les comprimés, à plusieurs années pour les substances injectables. Les
stéroïdes anabolisants ont fait leurs débuts en tant que substance dopante à
partir des années 1950. Parmi les sportifs consommateurs de stéroïdes
anabolisants on trouve Ben Johnson, sprinteur canadien qui a battu le record du
monde au 100 mètres en réalisant sa course en uniquement 9,79 secondes. Son
test se révèlera positif en 1993 et il lui sera interdit de continuer la
compétition à vie. De la même manière, on peut citer Arnold Schwarzenegger, bodybuilder,
reconnu lui aussi comme positif aux stéroïdes anabolisants suite à plusieurs
années de prise. Il a dû subir une intervention chirurgicale pour palier un
problème cardiaque. Ce phénomène de dopage aux stéroïdes anabolisant est en
forte augmentation puisque une étude à démontré qu’en un an le nombre de sites
qui vendent ou font la promotion de stéroïdes anabolisant avait augmenté de 35%
et que cela touchait de plus en plus les sportifs amateurs qui ont très peu de
chance de se faire dépister. Le but chez les amateurs de prendre ce type de
substance serait purement esthétique. (Figure
2)
A la recherche de plus d’oxygène…
Les substances
et techniques dopantes par oxygénation permettent à l'organisme d'accroître sa
capacité à transporter l'oxygène vers les organes, muscles, tissus et cellules.
Les effets recherchés par les usagers de ces produits sont une meilleure
endurance et éviter les crampes, courbatures et autres douleurs musculaires
pendant et après l'effort. On retrouve des substances chimiques telles que
l'Érythropoïétine, la Darbepoiétine, les Perfluorocarbures, le Salbutamol, ou encore
des méthodes physiques telles que les transfusions de sang (autologue, homologue,
animaux modifiés), mais aussi les séjours prolongés en altitude ou dans un
milieu hypoxique (chambre délivrant de faible quantité d’oxygène) [3.1].
Pour
comprendre les rôles, de ce type de substances dopantes, nous vous proposons de
décrire la plus utilisée est l'Érythropoïétine (EPO). L'EPO est une hormone que
l'on trouve naturellement dans le corps. Cette hormone est glycosylée (environ
40% de sucres, dite aussi glycoprotéine). Elle est produite principalement dans
les reins. Le taux normal d'EPO dans le plasma est compris entre 5 et 30 UI/L (UI
étant une unité internationale de mesure qui permet d’exprimer la quantité
d’une substance en se basant sur son effet biologique). Cette hormone agit sur
la moelle osseuse pour permettre la prolifération des précurseurs des globules
rouges qui serviront ensuite à transporter l'oxygène. Introduirecette
substance dans notre organisme a donc pour but d'augmenter le nombre d'hématies
matures dans le corps, et par conséquent d'augmenter le nombre de transporteurs
de dioxygène [3.2][3.3].
L'EPO
recombinante humaine, est devenue disponible en 1987 en Europe, pour traiter
des cas d'anémie et d'insuffisance rénale. Cette molécule dite recombinante est
identique à celle produite naturellement par le corps humain. Ce qui
différencie l'EPO naturelle de la recombinante est sa condition de production.
La protéine recombinante sera produite en laboratoire dans des cellules
animales dans lesquelles on aura introduit au préalable la séquence d'ADN
permettant de coder la synthèse de la protéine en question (la partie longue du
chromosome 7 pour l'EPO). Alors que pour l'EPO naturelle, aucun facteur
extérieur n'intervient, le corps humain régule avec autonomie la production de
cette hormone. Cette hormone est stimulée par le corps, lorsque ce dernier
détecte un manque de dioxygène dans l'artère rénale (on notera qu'un voyage en
altitude va faire baisser le taux de dioxygène dans le sang, donc dans l'artère
rénale et va faire augmenter la production d'EPO naturelle par le corps humain
: cette méthode a été classé dopante). L'EPO recombinante a été classée dopante
et a été interdite en 1990. Outre les effets recherchés, elle présente des
effets néfastes pour l'organisme. Les effets
secondaires retrouvés sont principalement liés à l'épaississement du sang du à
l'augmentation du nombre d'hématies : risque de thrombose, infarctus cérébraux,
l'hypertension artérielle sévère, embolie pulmonaire. Ces effets augmentent le
risque de mort au repos ou lors d'un exercice par obstruction des
vaisseaux au niveau cardiaque ou pulmonaire.
Par conséquent, on retrouve
chez certaines personnes des crises cardiaques (celles- ci sont plus fréquentes
lors de fortes chaleurs et dans des conditions d'efforts car le sang devient
encore plus épais à cause de la déshydration) [3.4] [3.5] [3.6].
On peut dire que l'utilisation de cette hormone entraîne une
dérégulation physiologique telle que la production des globules rouges pouvant
avoir des répercutions à court voir à long terme. Associés à diverses substances
comme l'aspirine, les corticoïdes ou encore les anticoagulants, il y a un
risque d'hémorragie lors de lésions.
La
détection de l'EPO dopante est assez complexe car elle doit faire la différence
entre l'EPO naturelle et l'EPO recombinante. Cette molécule peut être détectée
par différentes méthodes dans un délai court de quelques jours après sa prise
du fait de sa dégradation rapide dans l'organisme (les échantillons peuvent eux
être conservés 24h à 4°C ou 18 mois à -20°C). La détection urinaire ou sanguine
directe utilise les charges différentes dues aux structures différentes de
l'EPO naturelle (endogène) de l'EPO recombinante (exogène) pour identifier la
prise ou non du produit dopant. L'EPO recombinante donc de synthèse peut
également être détectée de manière indirecte en fonction de l'acidité de
l'urine ou des propriétés du sang. Une urine chargée en EPO recombinante sera
plus basique qu'une urine d'un sujet non dopé. Le dépistage sanguin analyse
l'hématocrite (pourcentage de globules rouges circulant dans le sang par
rapport au volume sanguin) et la viscosité du sang : en effet on sait que si
l'hématocrite d'un individu est nettement supérieur à 50% alors son sang est
"visqueux" et le sujet peut être considéré comme dopé. Toutefois ces
méthodes indirectes et les résultats qui en découlent peuvent être jugés
irrecevables, car elles n'identifient pas clairement la présence d'EPO
recombinante [3.7][3.8].
Ce produit dopant a été utilisé dans
différents sports mais le principal reste le cyclisme. On pourra noter les
aveux de Lance Armstrong en janvier 2013. Le sportif déclare avoir utilisé de
l'EPO et d'autres substances dopantes comme les corticoïdes afin de remporter
ses différents titres après avoir été contrôlé comme positif par l’USADA (Agence américaine antidopage). La plupart de ses
titres lui ont été retirés et il lui est interdit à vie de faire de telles
compétitions. Néanmoins celui-ci a déclaré se considérer toujours comme le
vainqueur du tour de France. La prise de substance dopante lui a permis de
remporter 7 titres du tours de France et de devenir injustement champion de sa discipline.
(Figure 3)
Faire taire ces effets
Des substances ont été mises au point dans le
but d’échapper aux contrôles anti-dopage. On peut par exemple citer les
produits masquant et les diurétiques [4.1]. Ils vont dans la plupart des cas diluer
les urines, ce qui permettra de diminuer la concentration des substances
dopantes. Une détection des produits dopants sera alors plus difficile lors des
contrôles anti-dopage, car la quantité de substances illicites sera inférieure
au seuil autorisé. Il existe différents diurétiques comme le furosémide et
plusieurs produits masquant : le probénecide, le propecia ou encore le «
grain de riz ».
Les produits diurétiques augmentent la
production d’urine donc l’eau présente entre les muscles et la peau pour une
élimination accélérée des substances illicites. Les plus courants sont le
furosémide, la chlorthalidone, l’hydrochlorothyazide et la canrénone [4.1] [4.2].
En revanche, leur utilisation peut être très dangereuse et peut conduire à une
déshydratation, une hypotension, une arythmie, une insuffisance rénale ou
encore des troubles musculaires [4.3]. Quant aux produits masquant nous avons
par exemple le probénécide mais également les masquant pour les stéroïdes et
l’EPO dont nous venons de parler. Le probénécide est en général utilisé pour le
traitement de la goutte et de l’hyper-uricémie [4.4]. Dans le domaine du sport,
ce produit masquant a la capacité de diminuer l’excrétion urinaire des
stéroïdes par le rein : ils ne sont donc plus détectés en excès dans les urines
lors des tests. Cette molécule intégralement filtrée par le glomérule favorise la
réabsorption du produit dopant pour le renvoyer dans le sang. Le probénécide
bloque donc le passage des stéroïdes dans les urines. Cependant, il provoque
des réactions allergiques et des troubles digestifs. Les stéroïdes peuvent
également être masqués grâce à du propecia, qui est un produit qui évite la
perte de cheveux et l’hypertrophie bénigne de la prostate. La prise de propecia
est déconseillée aux femmes enceintes pour éviter de faire encourir des risques
aux fœtus. Le propecia contient du finastéride qui est l’inhibiteur d’une
enzyme métabolisant la testostérone en dihydrotestostérone. Le finastéride est
utilisé comme produit masquant pour les stéroïdes anabolisants (hormones
stéroïdiennes liées à la testostérone) et plus particulièrement pour la
nandrolone. Cet inhibiteur abaisse alors l’excrétion urinaire de la
norandrostérone, métabolite de la nandrolone. Là encore, les effets secondaires
peuvent avoir des effets néfastes sur la sexualité comme des troubles de l’érection
ou encore des éjaculations anormales.
En ce qui concerne l’EPO qui est une
protéine, il existe une substance masquant appelée « grain de riz » [4.5]. Elle
est trouvée sous forme de poudre qui contient des protéases qui vont dénaturer
les protéines présentes dans l’urine, dont l’EPO. Cette poudre, ayant la forme
d’un grain de riz, peut être facilement introduite dans l’urètre ou mise sur le
bout du pénis pour que la dégradation des protéines dans l’urine se fasse. Cependant
puisque cette poudre ne dénature pas seulement la protéine EPO mais aussi
toutes celles qui sont présentes dans l’urine, son utilisation peut être
détectée en s'intéressant au taux de protéine dans les urines.
La créatine contrairement à ce que l’on pense
n’est pas une substance masquant, elle est composée de trois acides aminés et
est présente dans notre corps naturellement au niveau des muscles squelettiques
[4.6]. Elle est synthétisée par le foie et les reins. On la trouve également
dans la viande, la volaille et le poisson. Ce produit permet le stockage et la
libération d’énergie. Certains athlètes pensent que la créatine favorise leurs
performances mais actuellement cela n’a pas encore été prouvé. De nombreux
sportifs justifient une augmentation de leur masse musculaire par
l’administration de créatine, ce qui est faux. La médiatisation de cette
consommation sert plutôt « d’alibi » pour cacher la prise illégale de
substances dopantes. Cela a introduit une confusion sur le fait que la créatine
soit un agent masquant du fait des termes pas toujours exacts utilisés par les medias,
mais la créatine n’en est pas un. En effet, au niveau pharmaceutique, cette
substance ne dilue pas l’urine donc elle ne permet pas de fausser le contrôle
antidopage. La créatine peut avoir des effets secondaires quand elle est utilisée
en trop grande quantité comme une déshydratation et des problèmes au niveau des
reins.
Tous ces produits masquant ont été découverts
et sont, maintenant, sur la liste des produits interdits élaborée par l’AMA
(Agence Mondial Antidopage) et le CIO (Comité International Olympique). Mais
les laboratoires clandestins seront toujours à la recherche de nouveaux
produits pouvant masquer des substances dopantes. Il faudra donc redoubler de
vigilance et faire des contrôles plus détaillés et plus fréquents.
La course effrénée aux nouveaux records
poussent les sportifs à se surpasser, très souvent avec l’aide de substances
dopantes ; mais les instances sportives et l’opinion publique sanctionnent
de plus en plus le dopage, les contrôles sont de plus en plus fréquents et
performants. Cependant ce domaine est en perpétuelle évolution : il faudra donc
rester vigilent à la découverte de nouvelles molécules dopantes et masquantes.
Indépendant du domaine sportif, il existe une "conduite dopante" qui consiste
à augmenter les capacités dans le milieu professionnel ou scolaire (entretien
d'embauche, prise de parole en publique, examen et autres) qui représente un nouveau phénomène de société.
Bibliographie
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Laure • (2004) • Les alchimistes de la
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Sites
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[3.5] Erythropoiétine une molécule à double
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[4.1] TUM - Technische Universitat Munchen • Diurétiques et
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[4.2] Dopage • Les diurétiques • [page
consultée le 25/04/2014] • http://dopage.e-monsite.com/pages/les-molecules-dopantes/les-diuretiques.html
[4.3] TUM - Technische Universitat
Munchen • Diurétiques et autres agents masquants - effets secondaires • [page
consultée le 25/04/2014] • http://www.doping-prevention.sp.tum.de/fr/substances-and-methods/diuretics-and-other-masking-agents/side-effects.html
[4.4] TPE dopage • face aux sportifs dopés • [page consultée le 25/04/2014]
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[4.5] Stethosport • Dopage à l’EPO :le
« grain de riz » qui nettoie le pipi• [page consultée le 24/04/2014]•
http://blogs.rue89.nouvelobs.com/stethosport/dopage-a-lepo-le-grain-de-riz-qui-nettoie-le-pipi
[4.6] Guide des protéines • Effet masquant de
la créatine• [page consultée le 25/04/2014]•
htpp://www.guide-proteines.org/…/effet-masquant-creatine.htlm Philippe
Connes; Corinne Caillaud•(date de publication : 07/01/2003)•Dossier scientifique : Influence de
l'érythropoïétine sur le globule rouge et le métabolisme oxydatif•Revue
Française des Laboratoires, N°350, pp61-66 •
http://ac.els-cdn.com/S0338989803803918/1-s2.0-S0338989803803918-main.pdf?_tid=c9a2ed38-da03-11e3-b98f-00000aab0f01&acdnat=1399919735_0fc905ffb9b06ed4dd23d39fb9ff77e0
AUDRAN Michel ; CONNES Philippe ;
VARLET-MARIE Emmanuelle ; [Et al]•(2003)• Transport sanguin de l'oxygène et dopage.• Bulletin de l'Académie nationale de médecine,
Vol 187, n°9, pp. 1669-1683
•http://www.refdoc.fr/Detailnotice?cpsidt=15797277&traduire=fr
Figures
Figure 1 : Le dopage, une pratique depuis
plus de 100 ans. Caricature de deux sportifs, l'un dopé au premier plan et
l'autre non dopé, montrant ainsi la différence physique qu'apporte le dopage à
ces sportifs. - Justine Tricheux.
Figure 2 : Chamboulement du podium lors
de la prise des produits dopants pour les athlètes. (En troisième position les
stéroïdes, en deuxième position les transfusions sanguines et en première
position l'érythropoïétine. Ces personnages représentent les sportifs voulant
améliorer leur performances) - Mai-Lan Tran
Figure 3 : Est-il possible de gagner le
tour de France sans se doper ? - Mai-Lan Tran