Dopage

Maxime Beauchet ; Léa Juillard ; Nicolas Mortier ; Lucie Pottier ; Mai-Lan Tran ; Justine Tricheux.





En 1930 le Comité International Olympique désigne le terme « doping », comme l’origine d'une mixture/liquide à propriétés lubrifiantes ou excitantes. Plusieurs définitions ont été proposées lors de congrès médicaux [1.1]. C'est en 1984 dans un rapport concernant la réglementation antidopage pour les courses de traîneaux chiens, que le Président de l’European Sled Dog Racing Association, donna deux définitions, dont l'une est la suivante : « Le dopage est l’administration à un individu en bonne santé, par n’importe quelle voie, d’un produit étranger au corps, ou de produits physiologiques en quantités anormales, dans le seul but d’augmenter artificiellement les prestations d’un individu d’une façon déloyale et ce à l’occasion d’une compétition »[1.2]. Depuis 1997 le CIO, définit  le dopage de la façon suivante : «le dopage est constitué par la présence d'une substance prohibée dans le corps d'un athlète ou le recours à une méthode interdit », répertoriées sur une liste établie mise à jour chaque année sur les sites  World anti-doping agency ou encore Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) [1.3]. Ces substances sont généralement classées suivant leur utilisation et leur composition. Dans cet article, deux substances souvent consommées par les sportifs seront détaillées : les stéroïdes anabolisants et l'érythropoïétine. Seront également évoqués les produits qui masquent leurs utilisations. (Figure 1)

Tout ce que vous devez savoir sur les stéroïdes

Les stéroïdes anabolisants découverts pour la première fois en 1930, occupent une place importante parmi les substances dopantes utilisés par les sportifs. Ils ont pour principal effet d’améliorer la puissance musculaire, d’augmenter  la production de globules rouges c’est-à-dire améliorer l’oxygénation et avoir un effet psychostimulant en procurant une sensation de bien-être aux sportifs [2.1]. Il existe trois catégories : les stéroïdes anabolisants androgènes exogènes qui ne sont pas produits naturellement par l’homme comme la nandrolone  qui permet une meilleure assimilation des protéines issues de l’alimentation, les stéroïdes anabolisants androgènes endogènes qui sont produits par l’organisme tel que la testostérone ainsi que d’autres substances qui ont une ressemblance chimique. On compte en tout 41 substances différentes de stéroïdes anabolisants. Les consommateurs utilisent des doses 6 à 8 fois supérieures à la dose produite par l’organisme. Les stéroïdes anabolisants permettent le développement de la force musculaire, une augmentation de la vitesse, une amélioration de l’endurance et favorisent la récupération après un effort. Ces substances sont très efficaces, ce qui explique un tel succès : environ 20% des haltérophiles utilisent des stéroïdes anabolisants au moins une fois dans leur vie. Néanmoins ils sont également très dangereux puisque de nombreux effets secondaires peuvent subvenir. On retrouve parmi eux des changements corporels, notamment une augmentation de l’acné causée par la stimulation des glandes sébacées, une augmentation de la calvitie, un développement mammaire chez les hommes qui est dû à une transformation enzymatique de la testostérone en œstrogène, une augmentation de la pilosité, un élargissement des cordes vocales et donc une modification de la voix ou encore une croissance importante du pénis chez les enfants ou du clitoris chez la femme. Les stéroïdes anabolisants peuvent également être à l’origine de changements d’humeur et peuvent rendre les consommateurs paranoïaques, dépressifs ou encore agressifs. Mais le plus grave est surement les effets négatifs qu’il peut y avoir sur la santé puisque les stéroïdes anabolisants sont à l’origine de troubles cardiaques suite à une dilatation de l’oreillette, de  troubles hépatiques notamment en déclenchant des cancers du foie, d’hypertension en réduisant la dilatation de vaisseaux coronaires et en rendant le sang plus visqueux, d’une augmentation du taux de mauvais cholestérol et une diminution du bon La reproduction est aussi altérée. En effet, la prise de doses de testostérone supérieures au taux produit naturellement va modifier les fonctions de la reproduction : la production de spermatozoïdes étant stoppée, la taille des testicules diminue. Pour finir une dépendance psychologique et physique peut apparaître lors de l'utilisation des stéroïdes anabolisants [2.2][2.3].


Les stéroïdes anabolisants peuvent être administrés par différentes voies : orale, intramusculaire ou transdermique [2.3]. La voie orale sous forme de comprimés ou de capsules, comporte certains risques : le système digestif peut être irrité et le foie peut également être touché. En intramusculaire (voie la plus fréquente) par des injections de solution le plus souvent dans le fessier, les risques sont présents lorsque les règles d’hygiène ou le volume de solution à injecter ne sont pas respectés. La voie transdermique est la méthode la moins courante. Les molécules actives sont introduites à travers la peau à l’aide de patchs ou de crème. Cela peut entrainer un développement pileux local important. D'un point de vue pharmacocinétique les comprimés passent dans le tube digestif pour finalement arriver dans le foie qui va soit passé la substance dans le sang soit la dégrader tandis que par voie intramusculaire ou transdermique, la substance échappe à ce passage hépatique et arrive directement dans le sang.

Le mode d’action des stéroïdes est simple Une fois dans le sang, les molécules qui composent le stéroïde vont se répandre dans tout le corps en transportant un message qui va être perçu par des récepteurs cellulaires spécifiques aux stéroïdes qui sont très nombreux aux niveaux des muscles. Le récepteur et le stéroïde se lient ensemble dans le cytoplasme et passent dans le noyau pour s’associer sur des sites spécifiques de l'ADN. Il y a alors une transcription de l'ADN et l’ARN ce qui va provoquer une augmentation protéique et donc de la masse et de la puissance musculaire. Les stéroïdes entraînent également une augmentation de l’appétit, une stimulation de la croissance osseuse et de la moelle osseuse permettant ainsi la synthèse de globules rouges.

Les stéroïdes anabolisants peuvent être utilisés légalement dans le milieu médical, malgré des avis partagés en raison des nombreux effets secondaires. Ils sont utilisés pour améliorer la mémoire chez les patients âgés, atteints de la maladie d’Alzheimer grâce à la testostérone exogène. Ils peuvent également être prescrits pour développer la densité osseuse chez les malades atteints du sida et lutter contre l’ostéoporose. De plus ils peuvent être efficaces dans la lutte contre le cancer du sein en stade précoce et les stéroïdes étaient initialement utilisés pour traiter les anémies. En revanche leurs utilisations sont strictement interdites par toutes les grandes instances sportives à des fins de dopage, et sont contrôlées par AFLD. Pour cela deux lois ont été créées,  la loi Buffet du 23 mars 1999 et la loi Lamour du 5 avril 2006 qui visent à détecter la prise de substances dopantes lors de compétitions sportives. Un laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD) a donc été créé. Le dépistage peut se faire à partir de sang, d’urine ou encore de cheveux. Le dépistage de la testostérone passe par le calcul du rapport testostérone/épi-testostérone qui est d’environ 1 lorsque le test est négatif et supérieur à 6 pour être considéré comme positif, mais la détection peut parfois s’avérer compliquée car il existe des individus pour lesquels le rapport est compris entre 6 et 10 sans avoir eu recours au dopage. Par ailleurs le rapport peut être inférieur à 6 en phase terminale de dopage Dans ces cas il est préconisé de faire des tests complémentaire avant de conclure à un éventuel dopage. Il existe donc une autre méthode qui est basée sur la spectrométrie de masse isotopique du carbone. Ce test permet de déterminer la nature de la testostérone par le rapport C13 sur C12 qui sera modifié en cas d'apport de stéroïdes exogènes et il reste constant dans le cas de stéroïdes endogènes (synthétisé par l'organisme). Selon les stéroïdes, les substances sont détectables de quelques jours après l’injection le plus souvent pour les comprimés, à plusieurs années pour les substances injectables. Les stéroïdes anabolisants ont fait leurs débuts en tant que substance dopante à partir des années 1950. Parmi les sportifs consommateurs de stéroïdes anabolisants on trouve Ben Johnson, sprinteur canadien qui a battu le record du monde au 100 mètres en réalisant sa course en uniquement 9,79 secondes. Son test se révèlera positif en 1993 et il lui sera interdit de continuer la compétition à vie. De la même manière, on peut citer Arnold Schwarzenegger, bodybuilder, reconnu lui aussi comme positif aux stéroïdes anabolisants suite à plusieurs années de prise. Il a dû subir une intervention chirurgicale pour palier un problème cardiaque. Ce phénomène de dopage aux stéroïdes anabolisant est en forte augmentation puisque une étude à démontré qu’en un an le nombre de sites qui vendent ou font la promotion de stéroïdes anabolisant avait augmenté de 35% et que cela touchait de plus en plus les sportifs amateurs qui ont très peu de chance de se faire dépister. Le but chez les amateurs de prendre ce type de substance serait purement esthétique. (Figure 2)

A la recherche de plus d’oxygène…

Les substances et techniques dopantes par oxygénation permettent à l'organisme d'accroître sa capacité à transporter l'oxygène vers les organes, muscles, tissus et cellules. Les effets recherchés par les usagers de ces produits sont une meilleure endurance et éviter les crampes, courbatures et autres douleurs musculaires pendant et après l'effort. On retrouve des substances chimiques telles que l'Érythropoïétine, la Darbepoiétine, les Perfluorocarbures, le Salbutamol, ou encore des méthodes physiques telles que les transfusions de sang (autologue, homologue, animaux modifiés), mais aussi les séjours prolongés en altitude ou dans un milieu hypoxique (chambre délivrant de faible quantité d’oxygène) [3.1].
Pour comprendre les rôles, de ce type de substances dopantes, nous vous proposons de décrire la plus utilisée est l'Érythropoïétine (EPO). L'EPO est une hormone que l'on trouve naturellement dans le corps. Cette hormone est glycosylée (environ 40% de sucres, dite aussi glycoprotéine). Elle est produite principalement dans les reins. Le taux normal d'EPO dans le plasma est compris entre 5 et 30 UI/L (UI étant une unité internationale de mesure qui permet d’exprimer la quantité d’une substance en se basant sur son effet biologique). Cette hormone agit sur la moelle osseuse pour permettre la prolifération des précurseurs des globules rouges qui serviront ensuite à transporter l'oxygène. Introduirecette substance dans notre organisme a donc pour but d'augmenter le nombre d'hématies matures dans le corps, et par conséquent d'augmenter le nombre de transporteurs de dioxygène [3.2][3.3].
L'EPO recombinante humaine, est devenue disponible en 1987 en Europe, pour traiter des cas d'anémie et d'insuffisance rénale. Cette molécule dite recombinante est identique à celle produite naturellement par le corps humain. Ce qui différencie l'EPO naturelle de la recombinante est sa condition de production. La protéine recombinante sera produite en laboratoire dans des cellules animales dans lesquelles on aura introduit au préalable la séquence d'ADN permettant de coder la synthèse de la protéine en question (la partie longue du chromosome 7 pour l'EPO). Alors que pour l'EPO naturelle, aucun facteur extérieur n'intervient, le corps humain régule avec autonomie la production de cette hormone. Cette hormone est stimulée par le corps, lorsque ce dernier détecte un manque de dioxygène dans l'artère rénale (on notera qu'un voyage en altitude va faire baisser le taux de dioxygène dans le sang, donc dans l'artère rénale et va faire augmenter la production d'EPO naturelle par le corps humain : cette méthode a été classé dopante). L'EPO recombinante a été classée dopante et a été interdite en 1990. Outre les effets recherchés, elle présente des effets néfastes pour l'organisme. Les effets secondaires retrouvés sont principalement liés à l'épaississement du sang du à l'augmentation du nombre d'hématies : risque de thrombose, infarctus cérébraux, l'hypertension artérielle sévère, embolie pulmonaire. Ces effets augmentent le risque de mort au repos ou lors d'un exercice par obstruction des vaisseaux au niveau cardiaque ou pulmonaire.
Par conséquent, on retrouve chez certaines personnes des crises cardiaques (celles- ci sont plus fréquentes lors de fortes chaleurs et dans des conditions d'efforts car le sang devient encore plus épais à cause de la déshydration) [3.4] [3.5] [3.6].
On peut dire que l'utilisation de cette hormone entraîne une dérégulation physiologique telle que la production des globules rouges pouvant avoir des répercutions à court voir à long terme. Associés à diverses substances comme l'aspirine, les corticoïdes ou encore les anticoagulants, il y a un risque d'hémorragie lors de lésions.

La détection de l'EPO dopante est assez complexe car elle doit faire la différence entre l'EPO naturelle et l'EPO recombinante. Cette molécule peut être détectée par différentes méthodes dans un délai court de quelques jours après sa prise du fait de sa dégradation rapide dans l'organisme (les échantillons peuvent eux être conservés 24h à 4°C ou 18 mois à -20°C). La détection urinaire ou sanguine directe utilise les charges différentes dues aux structures différentes de l'EPO naturelle (endogène) de l'EPO recombinante (exogène) pour identifier la prise ou non du produit dopant. L'EPO recombinante donc de synthèse peut également être détectée de manière indirecte en fonction de l'acidité de l'urine ou des propriétés du sang. Une urine chargée en EPO recombinante sera plus basique qu'une urine d'un sujet non dopé. Le dépistage sanguin analyse l'hématocrite (pourcentage de globules rouges circulant dans le sang par rapport au volume sanguin) et la viscosité du sang : en effet on sait que si l'hématocrite d'un individu est nettement supérieur à 50% alors son sang est "visqueux" et le sujet peut être considéré comme dopé. Toutefois ces méthodes indirectes et les résultats qui en découlent peuvent être jugés irrecevables, car elles n'identifient pas clairement la présence d'EPO recombinante [3.7][3.8].
Ce produit dopant a été utilisé dans différents sports mais le principal reste le cyclisme. On pourra noter les aveux de Lance Armstrong en janvier 2013. Le sportif déclare avoir utilisé de l'EPO et d'autres substances dopantes comme les corticoïdes afin de remporter ses différents titres après avoir été contrôlé comme positif par l’USADA (Agence américaine antidopage). La plupart de ses titres lui ont été retirés et il lui est interdit à vie de faire de telles compétitions. Néanmoins celui-ci a déclaré se considérer toujours comme le vainqueur du tour de France. La prise de substance dopante lui a permis de remporter 7 titres du tours de France et de devenir injustement champion de sa discipline. (Figure 3)

Faire taire ces effets

Des substances ont été mises au point dans le but d’échapper aux contrôles anti-dopage. On peut par exemple citer les produits masquant et les diurétiques [4.1]. Ils vont dans la plupart des cas diluer les urines, ce qui permettra de diminuer la concentration des substances dopantes. Une détection des produits dopants sera alors plus difficile lors des contrôles anti-dopage, car la quantité de substances illicites sera inférieure au seuil autorisé. Il existe différents diurétiques comme le furosémide et plusieurs produits masquant : le probénecide, le propecia ou encore le « grain de riz ».

Les produits diurétiques augmentent la production d’urine donc l’eau présente entre les muscles et la peau pour une élimination accélérée des substances illicites. Les plus courants sont le furosémide, la chlorthalidone, l’hydrochlorothyazide et la canrénone [4.1] [4.2]. En revanche, leur utilisation peut être très dangereuse et peut conduire à une déshydratation, une hypotension, une arythmie, une insuffisance rénale ou encore des troubles musculaires [4.3]. Quant aux produits masquant nous avons par exemple le probénécide mais également les masquant pour les stéroïdes et l’EPO dont nous venons de parler. Le probénécide est en général utilisé pour le traitement de la goutte et de l’hyper-uricémie [4.4]. Dans le domaine du sport, ce produit masquant a la capacité de diminuer l’excrétion urinaire des stéroïdes par le rein : ils ne sont donc plus détectés en excès dans les urines lors des tests. Cette molécule intégralement filtrée par le glomérule favorise la réabsorption du produit dopant pour le renvoyer dans le sang. Le probénécide bloque donc le passage des stéroïdes dans les urines. Cependant, il provoque des réactions allergiques et des troubles digestifs. Les stéroïdes peuvent également être masqués grâce à du propecia, qui est un produit qui évite la perte de cheveux et l’hypertrophie bénigne de la prostate. La prise de propecia est déconseillée aux femmes enceintes pour éviter de faire encourir des risques aux fœtus. Le propecia contient du finastéride qui est l’inhibiteur d’une enzyme métabolisant la testostérone en dihydrotestostérone. Le finastéride est utilisé comme produit masquant pour les stéroïdes anabolisants (hormones stéroïdiennes liées à la testostérone) et plus particulièrement pour la nandrolone. Cet inhibiteur abaisse alors l’excrétion urinaire de la norandrostérone, métabolite de la nandrolone. Là encore, les effets secondaires peuvent avoir des effets néfastes sur la sexualité comme des troubles de l’érection ou encore des éjaculations anormales.

En ce qui concerne l’EPO qui est une protéine, il existe une substance masquant appelée « grain de riz » [4.5]. Elle est trouvée sous forme de poudre qui contient des protéases qui vont dénaturer les protéines présentes dans l’urine, dont l’EPO. Cette poudre, ayant la forme d’un grain de riz, peut être facilement introduite dans l’urètre ou mise sur le bout du pénis pour que la dégradation des protéines dans l’urine se fasse. Cependant puisque cette poudre ne dénature pas seulement la protéine EPO mais aussi toutes celles qui sont présentes dans l’urine, son utilisation peut être détectée en s'intéressant au taux de protéine dans les urines.

La créatine contrairement à ce que l’on pense n’est pas une substance masquant, elle est composée de trois acides aminés et est présente dans notre corps naturellement au niveau des muscles squelettiques [4.6]. Elle est synthétisée par le foie et les reins. On la trouve également dans la viande, la volaille et le poisson. Ce produit permet le stockage et la libération d’énergie. Certains athlètes pensent que la créatine favorise leurs performances mais actuellement cela n’a pas encore été prouvé. De nombreux sportifs justifient une augmentation de leur masse musculaire par l’administration de créatine, ce qui est faux. La médiatisation de cette consommation sert plutôt « d’alibi » pour cacher la prise illégale de substances dopantes. Cela a introduit une confusion sur le fait que la créatine soit un agent masquant du fait des termes pas toujours exacts utilisés par les medias, mais la créatine n’en est pas un. En effet, au niveau pharmaceutique, cette substance ne dilue pas l’urine donc elle ne permet pas de fausser le contrôle antidopage. La créatine peut avoir des effets secondaires quand elle est utilisée en trop grande quantité comme une déshydratation et des problèmes au niveau des reins.

Tous ces produits masquant ont été découverts et sont, maintenant, sur la liste des produits interdits élaborée par l’AMA (Agence Mondial Antidopage) et le CIO (Comité International Olympique). Mais les laboratoires clandestins seront toujours à la recherche de nouveaux produits pouvant masquer des substances dopantes. Il faudra donc redoubler de vigilance et faire des contrôles plus détaillés et plus fréquents.


La course effrénée aux nouveaux records poussent les sportifs à se surpasser, très souvent avec l’aide de substances dopantes ; mais les instances sportives et l’opinion publique sanctionnent de plus en plus le dopage, les contrôles sont de plus en plus fréquents et performants. Cependant ce domaine est en perpétuelle évolution : il faudra donc rester vigilent à la découverte de nouvelles molécules dopantes et masquantes. Indépendant du domaine sportif, il existe une "conduite dopante" qui consiste à augmenter les capacités dans le milieu professionnel ou scolaire (entretien d'embauche, prise de parole en publique, examen et autres) qui représente un nouveau phénomène de société.
Bibliographie

Livres:
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[3.1] Patrick Laure ; Gérard Dine • (2001) • Exploration et suivi biologique du sportif • Paris : Ed Masson.
[3.6] Dr Caroline Payot-Podevin • (2009) • Le sport au féminin : Pathologies féminines liées au sport • Magny-les-Hameaux : Ed Chiron.

Sites web :
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[1.3] Agence française de la lutte contre le dopage (AFLD) •  https://www.afld.fr/
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[2.2] Wikipedia • (date de création : décembre 2009) • Les stéroïdes anabolisants • [page consultée le 22/04/2014] • http://fr.wikipedia.org/wiki/St%C3%A9ro%C3%AFde_anabolisant
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Agence mondiale antidopage • Détection de l’EPO• [page consultée le 22/04/2014] • http://www.wada-ama.org/.../Questions.../Detection-EPO/
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[4.2] Dopage • Les diurétiques • [page consultée le 25/04/2014] • http://dopage.e-monsite.com/pages/les-molecules-dopantes/les-diuretiques.html
[4.3] TUM - Technische Universitat Munchen • Diurétiques et autres agents masquants - effets secondaires • [page consultée le 25/04/2014] • http://www.doping-prevention.sp.tum.de/fr/substances-and-methods/diuretics-and-other-masking-agents/side-effects.html
[4.4] TPE dopage • face aux sportifs dopés • [page consultée le 25/04/2014] • http://stmarctpedopage.wordpress.com
[4.5] Stethosport • Dopage à l’EPO :le « grain de riz » qui nettoie le pipi• [page consultée le 24/04/2014]• http://blogs.rue89.nouvelobs.com/stethosport/dopage-a-lepo-le-grain-de-riz-qui-nettoie-le-pipi
[4.6] Guide des protéines • Effet masquant de la créatine• [page consultée le 25/04/2014]• htpp://www.guide-proteines.org/…/effet-masquant-creatine.htlm Philippe Connes; Corinne Caillaud•(date de publication : 07/01/2003)•Dossier scientifique : Influence de l'érythropoïétine sur le globule rouge et le métabolisme oxydatif•Revue Française des Laboratoires, N°350, pp61-66 • http://ac.els-cdn.com/S0338989803803918/1-s2.0-S0338989803803918-main.pdf?_tid=c9a2ed38-da03-11e3-b98f-00000aab0f01&acdnat=1399919735_0fc905ffb9b06ed4dd23d39fb9ff77e0
 AUDRAN Michel ; CONNES Philippe ; VARLET-MARIE Emmanuelle ; [Et al]•(2003)• Transport sanguin de l'oxygène et dopage.• Bulletin de l'Académie nationale de médecine, Vol 187, n°9, pp. 1669-1683 •http://www.refdoc.fr/Detailnotice?cpsidt=15797277&traduire=fr

Figures







Figure 1 : Le dopage, une pratique depuis plus de 100 ans. Caricature de deux sportifs, l'un dopé au premier plan et l'autre non dopé, montrant ainsi la différence physique qu'apporte le dopage à ces sportifs. - Justine Tricheux.



Figure 2 : Chamboulement du podium lors de la prise des produits dopants pour les athlètes. (En troisième position les stéroïdes, en deuxième position les transfusions sanguines et en première position l'érythropoïétine. Ces personnages représentent les sportifs voulant améliorer leur performances) - Mai-Lan Tran     




Figure 3 : Est-il possible de gagner le tour de France sans se doper ?  -  Mai-Lan Tran