Agathe DIONET, Mélissa MBUNDANI,
Valentine PAINAULT, Mélissa PLANTIER, Clara POTHIER, Justine VIGUIER
En l’espace de 15 mois, l’épidémie d’Ebola qui frappe
l’Afrique de l’Ouest (Liberia, Guinée, et Sierra Leone) a fait plus de 11 000
morts. Même si ce chiffre reste très en deçà du nombre de décès provoqués par
le paludisme (environ 500 000 par an en Afrique), il s’agit de l’épidémie d’Ebola
la plus meurtrière depuis 1976, date à laquelle le virus est apparu pour la
première fois simultanément en République démocratique du Congo (ex-Zaïre) et
au Soudan, comme le montre la figure 1.
Figure 1 : Chronologie des flambées
de la maladie à virus Ebola depuis 1976
|
Le probable premier cas de l’épidémie (patient zéro)
serait un enfant de 2 ans habitant dans le village guinéen de Méliandou, près
de la frontière avec le Liberia et la Sierra Leone. En décembre 2013, l’enfant
aurait été contaminé par un animal sauvage. L’infection se serait ensuite
propagée au sein de la famille, puis à une infirmière, avant de toucher des
participants à des cérémonies funéraires. Depuis, le nombre de cas de personnes
infectées s’est accru de manière exponentielle. [9]
Les connaissances sur le virus Ebola, sur les hôtes
naturels, sur son mode de transmission de l’animal à l’homme et sur la
contamination interhumaine restent incomplètes.
Le virus s'est probablement introduit dans la population
humaine après un contact étroit avec des animaux infectés, tels que des
chauves-souris, chimpanzés, gorilles, antilopes des bois et porcs-épics, comme
le montre la figure 2 schématisant le cycle de transmission du virus. Les
chercheurs considèrent que les chauves-souris frugivores seraient les hôtes
naturels (porteurs sains) du virus Ebola. Pour autant, ils restent sans
réponses sur les modes de maintenance et de transmission du virus au sein des
populations de chauves-souris. [5]
Le virus se propage ensuite d'individu à individu par
contact direct (lésion cutanée ou muqueuses) avec des liquides biologiques
(sang, salive, sueur, sperme, vomissures, matières fécales) de personnes
infectées. L'agent pathogène peut aussi se transmettre par contact indirect,
par exemple avec des objets comme des seringues contaminées.
Après une période d'incubation de deux à vingt et un
jours (huit jours en moyenne), la maladie se caractérise souvent par une
apparition brutale de fièvre (supérieure ou égale à 38 °C), avec une faiblesse
intense, des douleurs musculaires, des maux de tête et une irritation de la
gorge. Ces symptômes sont suivis de vomissements, de diarrhées, d'une éruption
cutanée, d'une insuffisance rénale et hépatique et, dans certains cas,
d'hémorragies internes et externes.
Le début de la contagiosité est lié à l’apparition des
premiers symptômes. Plus la maladie s’aggrave, plus le risque de contagion est
fort. Le corps sans vie reste contagieux. Le virus est présent dans le sperme
des convalescents jusqu’à quatre-vingt-deux jours après la guérison de
l’individu. [1, 2]
Il n’y a pas de risque de transmission interhumaine
pendant la période d’incubation. La durée de vie du virus à l’air libre n’est
que de quelques heures.
Le taux de
reproduction de base (R0) du virus Ebola est de 2. Il s’agit du nombre moyen de
nouveaux cas générés par une personne malade. A titre de comparaison, ce taux
est de 10 pour les oreillons ou de 18 pour la rougeole.
Figure 2 : Ecologie des Ebolavirus
|
On peut donc s’interroger sur la poussée épidémique qui
frappe l’Afrique de l’Ouest alors que le virus Ebola est un virus qui tue
beaucoup mais qui est relativement peu contagieux.
Le virus Ebola s’est propagé dans une zone de l’Afrique
de l’Ouest qui avait jusque-là été épargnée. En conséquence, la méconnaissance
de la maladie par les autorités sanitaires des pays concernés a retardé la mise
en place de mesures de contrôle adaptées. [9]
En outre, la population fait preuve de défiance à l’égard
des structures et du personnel de santé. Beaucoup font appel à des guérisseurs
qui n’appliquent pas les règles d’isolement des personnes infectées.
Les rites funéraires au cours desquels les parents et
amis du défunt sont en contact direct avec la dépouille et effectuent sa
toilette mortuaire jouent également un rôle important dans la transmission du
virus.
Enfin, des matériels utilisés pour les soins qui
devraient être à usage unique sont en réalité utilisés plusieurs fois pour des
raisons économiques et le personnel soignant manque d’équipements de protection
efficaces.
Le virus s’est donc développé très rapidement, en
particulier dans des zones urbaines où la densité de population est forte. Les
autorités sanitaires et les ONG installées sur place ont rapidement été
débordées. [1, 2, 9]
De l’aveu même de sa directrice Margaret Chan,
l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a été lente à réagir face l’épidémie
d’Ebola. Début 2015, elle a appelé à une mobilisation accrue de l’organisation.
« L’Afrique de l’Ouest était confrontée à sa première expérience du virus... Le
monde, y compris l’OMS, a été trop lent à voir ce qui se déroulait devant nous
», a-t-elle déclaré aux délégués rassemblés pour la troisième réunion d’urgence
de l’histoire de l’OMS.
Par ailleurs, le 3 mars 2015, Bruxelles décidait de
lancer un « plan Marshall » lors d’une conférence rassemblant
les acteurs mondiaux de la lutte contre Ebola. Ce plan doit permettre de
soutenir les pays touchés en apportant une aide économique (5,1 Mds de $) dans
les financements des équipes médicales et du matériel adéquat. [1, 9]
La recherche sur les traitements
Afin
de contrer la maladie et ses effets dévastateurs, les scientifiques travaillent
sur plusieurs types de traitements envisageables. Il ne s’agit pas uniquement
de vaccins mais de médicaments antiviraux ou de sérums. Certains de ces remèdes
ont déjà été utilisés alors qu’ils sont toujours en cours de développement pour
la grande majorité d’entre eux.
Depuis le début de l’épidémie en Afrique de l’Ouest,
le premier traitement expérimenté en Guinée est nommé favipiravir, commercialisé
sous le nom Avigan. Il est produit par le laboratoire japonais Toyoma Chemical
et commercialisé au Japon contre certaines formes de grippe. C’est le seul
comprimé, facile d’administration, susceptible de combattre la fièvre
hémorragique. Ce médicament doit être pris le plus tôt possible, dès
l'apparition des premiers symptômes qui sont proches de ceux de la grippe
(douleurs musculaires, vomissements et diarrhées) et parfois suivi d’une fièvre hémorragique
avec présence de sang dans les urines ou les selles par exemple, souvent fatale
[1]. Le principe actif du favipiravir est un inhibiteur de l'ARN polymérase ARN
dépendante empêchant la transcription du gène viral. Ainsi le virus ne
prolifère plus dans les cellules hôtes et le développement de la maladie
s’arrête. Cependant l’efficacité de ce médicament doit être testée sur les
patients. Les premiers résultats de l'INSERM, en Guinée à partir du 15 décembre
2014, sur 80 malades d’Ebola adultes comme enfants sont positifs.
Cependant, ces résultats ne s’appliquent qu’à un stade peu avancé de la
maladie. Un plus grand nombre de tests est nécessaire malgré l’utilisation de
ce médicament dans les centres de traitements en Guinée. [1]
A partir du 23 octobre 2014, les chercheurs d’un
consortium international réunis par l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers
disposent d’un financement d’environ trois millions d’euros par l’Union
Européenne pour tester le sang ou le plasma de convalescents guéris d’Ebola.
L’OMS a décrété ce traitement prometteur. Il bénéficie donc d’une évaluation
urgente. Les traitements à base de sérum sont utilisés depuis longtemps pour
d’autres maladies infectieuses. Il faut vérifier l’efficacité de ce système
contre Ebola. Les survivants de la maladie aideraient à lutter contre l’épidémie
en donnant leur sang qui contient les anticorps anti-Ebola. Ces anticorps
permettent d'agir contre le virus en attendant que le système immunitaire du
malade produise ses propres défenses. Ce traitement a été utilisé auparavant
sur huit patients lors de la flambée de 1995 en République démocratique du
Congo ; sept ont survécu. Cependant on se demande toujours si ces
guérisons sont liées à la transfusion. [6,8]
Plusieurs traitements moins connus sont en cours de
développement. Le Zmapp et l'hyper-immunoglobuline neutralisent le virus grâce
aux anticorps ; et le TKM-100-820 inhibe sa réplication. Ils sont
actuellement testés sur des primates, leurs effets secondaires sont méconnus
sur l'homme. [2,3,9]
Le vaccin ChAd3-EBO, aussi appelé CAd3-EBO a été élaboré
en août 2014 par le laboratoire britannique GlaxoSmithKline (GSK) en
collaboration avec l’Institut national des allergies et des maladies
infectieuses (NIAID). Ce vaccin est composé d'adénovirus de chimpanzés de type
3 modifié génétiquement le rendant inoffensif pour l’être humain. Il code pour
la glycoprotéine d'Ebola Zaïre et Soudan. Elle est à l'origine de la
pénétration du virus dans les cellules. Lors de son injection dans l'organisme,
le système immunitaire sera activé et produira des anticorps. Puis en cas
d’introduction du virus, ces derniers auront une action plus rapide et
démultipliée (cf. Figure 3 « Schéma explicatif du principe de la
vaccination »). [1]
Figure 3 : Schéma
explicatif du principe de la vaccination
|
Le vaccin VSV-EBOV a été créé par le laboratoire national
de microbiologie (LNM) de l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC). Il a
ensuite été repris par Merck associé à New Link Genetics et a pris le nom de
rVSV-EBOV. Ce vaccin contient une souche du virus de la stomatite vésiculeuse
atténuée. Le principe d'action est identique au ChAd3-EBO. Ces vaccins sont en
développement clinique, ils ne sont pas encore homologués. Il est nécessaire de
valider trois phases : la phase I pour tester la tolérance sur un
volontaire sain, la phase II servant à vérifier son efficacité et la phase III
pour l'évaluer sur 3 000 à 40 000 patients. Actuellement, ces traitements sont
en phase III. [4, 7, 8, 9]
Un article a été publié le 26 mai 2015 sur la découverte
d’une protéine appelée Niemann-Pick C1 (NPC1). Le virus rentre dans
les cellules de l’organisme en s’attachant à celle-ci. L’infection des cellules
est obligatoire pour la réplication du virus. Donc en l’absence de cette
protéine, le virus ne peut pas se répliquer. Le problème est que cette même
protéine est indispensable pour le transport du cholestérol évitant ainsi son
accumulation dans les cellules. Des études approfondies sont donc nécessaires
pour que le médicament cible la protéine NPC1 et que le traitement soit court
afin de ne pas empêcher le transport du cholestérol. [10]
De nombreuses difficultés surgissent au cours
de l’élaboration des traitements. Celles-ci sont à la fois de nature éthique,
expérimentale et matérielle. En effet, la lutte contre le virus regroupe de
nombreux pays et les recherches effectuées doivent se dérouler dans le respect
de leurs valeurs. Afin d’accélérer les procédures de recherches et les voies de
certification, le comité d’éthique de l’OMS accorde l’utilisation de certains
traitements malgré l’ignorance de leur efficacité et de leurs effets
secondaires. Il doit tout de même s’organiser auprès de l’Agence Nationale de
Sécurité du Médicament (ANSM) jugeant la réglementation des médicaments et
autorisant les essais cliniques. Ces essais sont des tests portant directement
sur des populations atteintes du virus Ebola. Ils permettent une étude rapide
et complète mais qui, en des circonstances normales, se déroulent sur dix ans.
Cependant précipiter les tests comporte des risques. Un développement trop
rapide soulève des inquiétudes sur la qualité des soins. [2]
En plus du temps restreint dont disposent les
laboratoires de recherche, il faut prendre en compte la disponibilité du remède
et les conditions requises pour le stocker. En effet les deux principaux
vaccins, le ChAd3 et le rVSV-EBOV, ne peuvent être stockés qu’à une température
de –80°C ce qui est très handicapant dans certaines régions du monde où peu
d’infrastructures possèdent le matériel requis. L’Afrique de l’Ouest reste donc
en attente d’une amélioration de la formule qui stabiliserait ces produits et
permettrait de les garder dans un simple réfrigérateur. Malgré une volonté de
faire face au virus Ebola, le nombre de doses actuellement sur le marché reste
très faible.
La
lutte en Afrique
Nous avons vu précédemment les différents
symptômes que provoque le virus Ebola. Face à cette épidémie des traitements
symptomatiques sont mis à disposition dans le but de soulager les patients
atteints, en attendant la commercialisation des
vaccins mentionnés auparavant. Cet apaisement consiste en une
hydratation par voie orale ou intraveineuse qui apporte du potassium aux
patients déshydratés et atteints de vomissements ou de diarrhées. De plus, des
analgésiques sont administrés. Cela correspond à des médicaments ayant
pour rôle de diminuer les sensations de douleurs tels que paracétamol ou l’aspirine.
Il faut aussi lutter contre la surcharge dans
les hôpitaux. La peur de contracter la maladie incite de nombreuses personnes à
effectuer des tests, souvent négatifs. Il serait imprudent de négliger ces
patients car le virus Ebola possède un trop grand risque de contamination pour
ignorer une personne potentiellement atteinte. C’est d’ailleurs la raison pour
laquelle l’OMS et les gouvernements des pays concernés ont mis en œuvre de
strictes mesures d’hygiène. La prise en charge clinique des patients nécessite
des précautions adaptées aux modes de contaminations. La contagion s’effectuant
par l’intermédiaire de fluides corporels, les médecins sont munis d’une protection
complète, composée d’une combinaison, d’un tablier auxquels s’ajoutent une
double paire de gants et des bottes de caoutchouc. Le visage est quant à lui
couvert d’un masque, de lunettes de protection et d’une charlotte.
Mais de simples précautions vestimentaires
sont insuffisantes pour prévenir la propagation de la pandémie. Il existe
d’autres procédures destinées à minimiser l’expansion du virus, notamment le
confinement des malades dans des centres de traitements d’Ebola. Dans ces
centres, les règles et les démarches sont très strictes tant pour le personnel
que pour les patients. En effet, une fois entré, plusieurs étapes sont à suivre
avec rigueur : on ne s’y déplace que selon un plan précis et dans un ordre
prédéfini.
Cependant la maladie Ebola se propage
également par le biais de rites funéraires lors des enterrements : le
cadavre doit être lavé, oint et touché avant son « départ ». Ces
pratiques mettant en contact des corps ayant été contaminés avec la population
saine, on estime que l’inhumation traditionnelle serait responsable de 60% de
cas en Guinée. Il est donc indispensable d’établir un protocole rigoureux,
permettant de manipuler les dépouilles contaminées en toute sécurité. Ces
règles ont été instaurées en octobre 2014 par l’OMS, non seulement pour le
personnel médical mais aussi pour les proches des défunts. Leur respect comme
celui du port complet des équipements de protection individuelle (EPI) est
primordial. De plus, les corps sont
préalablement désinfectés à l’aide d’une solution chlorée à 0,5% et
placés par la suite dans deux sacs mortuaires, hermétiques appelés « body
bags ». Après l’enterrement il y a un processus de désinfection de
l’environnement familial, ainsi que celle des équipements
du personnel médical. On a donc une prévention avant, pendant et après
l’inhumation pour minimiser les chances de propager la maladie.
Malgré cela, l’épidémie se répand dans les
centres de santé et dans les hôpitaux. Tous ces facteurs compliquent la
réalisation des soins et nécessitent une main d’œuvre conséquente pour pallier
le problème d’Ebola. [9]
Conclusion
L’épidémie d’Ebola qui frappe l’Afrique de l’Ouest
s’explique à la fois par des facteurs géographiques et des facteurs culturels
mais également par le retard pris dans la mise en place de mesures sanitaires
pour limiter la transmission de la maladie. Même si l’épidémie est
officiellement considérée comme terminée au Libéria depuis le 9 mai dernier, la
situation en Guinée et en Sierra Léone reste préoccupante. Le samedi 6 juin,
les gouvernements guinéen et sierra-léonais ont décidé de proroger les
« mesures d’urgence sanitaire renforcée » et de les étendre à de
nouveaux territoires où la maladie a fait son apparition.
La lutte contre l’épidémie passe par un dépistage
systématique des cas suspects et par un isolement strict des patients.
En outre, les efforts consentis en matière de recherche
pour la mise au point d’un vaccin doivent être poursuivis et renforcés afin de
parvenir à une éradication totale de la maladie.
Enfin, les promesses d’aide de la communauté
internationale envers les pays touchés doivent être tenues. C’est une absolue
nécessité pour que ces pays puissent surmonter une épreuve qui les a
économiquement anéantis. Sans ces aides, les soins aux malades ne pourront pas
être assurés et l’épidémie atteindra de nouveaux pics.
Bibliographie
[1] OMS. (avril 2015). Organisation
Mondiale de la Santé : Maladie à virus Ebola. [page consultée le
18/04/15]. http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs103/fr/
[2] OMS. (5 novembre 2014). Organisation
Mondiale de la Santé : Recommandations transitoires, Traitements et
vaccins potentiels contre le virus Ebola. [page consultée le 20/02/15]. http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/145196/1/WHO_EVD_HIS_EMP_14.1_fre.pdf?ua=1&ua=1
[3] Laetitia Van Eeckhout. (04 octobre
2014). Le Monde : Trois traitements expérimentaux contre Ebola
autorisés en France. [page consultée le 25/02/2015]. http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/19/trois-traitements-experimentaux-contre-ebola-autorises-en-france_4491055_3244.html
[4] Soline Roy. (15 janvier 2015).
Le Figaro : Ebola : deux vaccins testés à grande échelle. [page
consultée le 23/02/2015].http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/01/15/23263-ebola-deux-vaccins-testes-grande-echelle
[5] L’Express. (30 décembre 2014). L’Express :
Ebola : des chauves- souris insectivores a l’origine de l’épidémie?.
[page consultée le 03/03/2015]. http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/ebola-des-chauve-souris-insectivores-a-l-origine-de-l-epidemie_1636410.html
[6] OMS. (26 septembre 2014). Organisation
Mondiale de la Santé : Traitements expérimentaux de la maladie à virus
Ebola : un intérêt croissant pour l’utilisation de sang total ou de plasma
de convalescents. [page consultée le 03/03/2015]. http://www.who.int/mediacentre/news/ebola/26-september-2014/fr/
[7] Le Quotidien du Médecin. (27 mars 2015). Le Quotidien du Médecin : Deux vaccins contre Ebola passent en phase 3. [page consultée le 03/04/15]. http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2015/03/27/deux-vaccins-contre-ebola-passent-en-phase-3_748091
[8] Premodj. (juillet 2014). Premodj :
Le sang de survivants Ebola testé comme option à court terme traitement. [page
consultée le 20/02/2015].
http://www.preemodj.com/le-sang-de-survivants-ebola-teste-comme-option-a-court-terme-traitement/
[9] JALLANZO, Ahmed. (octobre 2014).
Science&Vie : Le virus Ebola réapparait en Afrique. L’épidémie que
personne n’a voulu voir venir. n°1165, pp.42-45
[10] Francetv info avec AFP. (27 mai
2015). Francetvinfo : Des chercheurs découvrent une protéine offrant une
protection contre Ebola. [page consultée le 06/06/2015].
http://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/ebola/des-chercheurs-decouvrent-une-proteine-offrant-une-protection-contre-ebola_923129.html