Risque parasite lors de la consommation de poisson cru

Latifa BEN HASSEN, Zeynep ERBASI, Amina JELLAB, Lucie MAISONNEUVE, Jennifer QUENARD, Lucas VADAINE


Ces boulettes de riz enroulées de poissons crus, qui peut y résister ? Oui les sushis se sont invités dans nos assiettes et avec eux les parasites… Non, on ne risque pas pour autant d’être contaminé en les consommant. Vous ne comprenez pas la logique, lisez la suite…

En réalité, les menaces ne proviennent pas de la cuisine japonaise elle-même mais de sa composition, les produits de la pêche. En Europe, en 2014 on en a consommé plus de 22kg/personne/an et ce chiffre est en hausse depuis 2012 où le taux était de 19, d’après le rapport de la Food and Agriculture Organization. La  France quant à elle se situe au-dessus de la moyenne car elle atteint 35kg par personne et par an. Le poisson est un vertébré aquatique possédant des branchies lui permettant de vivre sous l’eau et des nageoires lui donnant la capacité de se mouvoir. Ce dernier, du fait de ses caractéristiques corporelles, est un hôte pour certains organismes dits parasites. Pour survivre puis se développer, ces parasites se nourrissent de l’hôte ou encore de nutriments qu’il apporte tout en étant protégé par son corps qui leur sert d’environnement. Sans cet hôte l’organisme meurt mais en se multipliant il finit par le détruire.

Les maladies liées à la consommation d’aliments contaminés par des parasites sont appelées parasitoses. Il en existe de toutes sortes  classées selon le type cellulaire du parasite. On a donc des protozoaires, organismes unicellulaires comme les amibes responsables de dysenterie, ou encore des métazoaires, organismes pluricellulaires comme le bothriocéphale qui est un ver en forme d’anneaux attaquant le poisson, et pour finir les arthropodes qui ne sont que des vecteurs ; c’est-à-dire qu’ils transmettent le protozoaire pour faciliter la contamination, c’est le cas du paludisme contracté par la piqure de moustique femelle. Concernant nos poissons, selon leurs caractéristiques ils peuvent vivre dans des eaux de mer, douces, froides ou plutôt chaudes et sont donc infectés par rapport à ces milieux et par rapport à l’espèce auquel ils appartiennent. Ici, on développera essentiellement les parasites les plus connus qui touchent les poissons de la consommation. Mais comment arrive-t-on à l’empoisonnement ?

Commençons par le début : à l’eau !
Zone de Texte: Figure 1 Ver anisakis



Tout commence par un parasite, prenons par exemple l’Anisakis simplex. C’est un ver blanc (ou rouge mais cela est plus rare) et ovipare (qui pond des œufs), qui entre dans la famille des Anisakidés. Il est aussi appelé ver du hareng et fait partie de la classe des Nématodes. Ainsi il est rond et composé de deux tubes internes : qui renferment le système digestif et génital, eux-mêmes recouverts d’un exosquelette flexible et résistant : la cuticule. Il mesure environ 15cm de long et jusqu’à 4 mm de diamètre [1], il se retrouve dans le tube digestif des mammifères marins. Il se reproduit selon un cycle complexe et passe à travers de nombreux hôtes, plus précisément trois, au cours de sa vie. Ses capacités à infester les corps, à traverser les parois digestives lui sont conférées par les caractéristiques bien particulières de son corps : Il est vermiforme ce qui lui permet d’adapter sa trajectoire et de se faufiler dans n’importe quel endroit, sa bouche placée en avant et entourée de tentacules lui permet de se nourrir tout en étant capable de recevoir des messages sensoriels (tactiles)et son épiderme sécrète une substance particulière ce qui lui permet de se protéger des sucs digestifs. On le trouve au niveau de toutes les mers et de tous les océans. En revanche, ils ne sont pas présents dans les poissons dans les eaux de faible salinité, en raison des exigences physiologiques des euphausiacés (premier hôte), qui sont nécessaires pour compléter leur cycle de vie. Ils  sont aussi rares dans les zones où les cétacés (grands mammifères marins) sont rares, comme en mer du nord méridionale.

Les œufs d’Anisakis dispersés dans la mer éclosent en larves qui sont ingérés par la suite par des crustacés : les Euphausiidae. On peut parler aussi d’arthropodes comme vu précédemment. Rappelons qu’un arthropode est un animal articulé (du latin arthro- : articulation), composé de trois parties : tête, thorax et abdomen, avec un squelette externe. On connait de manière générale cette famille lorsque l’on fait allusion aux insectes. Ce sont donc les premiers hôtes qui sont dits intermédiaires. Ces larves sont au stade 1. Les deuxièmes hôtes sont aussi des intermédiaires on parle des poissons. Le calmar et la seiche en sont des exemples. Ces céphalopodes sont à leur tour infectés car ils mangent les crustacés.

Le parasite, au stade 2 sous forme larvaire, une fois dans leurs tubes digestifs traverse la paroi intestinale ou gastrique grâce notamment à des enzymes protéolytiques et à des actions mécaniques. Puis il se loge dans une couche protectrice à l’extérieur des viscères mais il peut aussi pénétrer à l’intérieur du muscle ou résider sous la peau et s’enkyster. Cela permet à son organisme de se protéger face à des conditions extrêmes (manque de nutriment, sècheresse, pH acide ou plutôt basique selon la paroi,…) c’est l’action mécanique-traumatique.
Pour finir, le troisième hôte est appelé hôte définitif : les mammifères marins par exemple les dauphins, les phoques ou les oiseaux de mer. Le parasite est donc au stade 3 car il est encore sous forme de larve. Il sort de son kyste constituant une sorte de cachette pour enfin se développer, il atteint sa maturité dans ce nouvel hôte, il peut donc produire des œufs qui se retrouveront dans la mer par l’intermédiaire des excréments rejetés par l’hôte définitif. Etant donné que l’intestin de l’homme fonctionne de manière similaire à celle des mammifères marins, l’anisakis peut ainsi infester l’Homme qui mange le poisson contaminé, cru ou peu cuit [2].    

On a ainsi un cycle, représenté ci-dessous, puisque qu’après défécation les œufs se retrouvent dans la mer et pourront être à nouveau ingéré par des arthropodes, et ainsi de suite. Chaque espèce d’hôte recueille une espèce Anisakis spp particulière, propre à lui. Les larves ne survivent pas chez l’homme, certes, mais elles provoquent pourtant des symptômes et causent l’anisakiase. L’anisakiase est une infection causée par la présence de l’anisakis dans le corps et provoquant de nombreux symptômes dont chez certaines personnes la production d’immunoglobuline E déclenchant une réaction allergique incluant l’anaphylaxie. L’hypersensibilité est indiquée par une augmentation rapide des niveaux d’immunoglobine E (d'IgE) dans les premiers jours après la consommation des poissons infectés. Cette partie sera développée ultérieurement.
 
Figure 2 Cycle de vie des anisakidés

Nous avions pris comme exemple Anisakis car c’est un des parasites qui arrivent dans certains cas à échapper aux poissonniers : la forme larvaire n’est pas visible (environ 0.5cm) et plus de la moitié des poissons les plus consommés (tels que la morue, le merlan, le maquereau) sont porteurs du ver. Certains hôtes intermédiaires, tels que les poissons carnivores, se comportent comme des réservoirs à parasites.[3] En effet, les larves pouvant survivre plusieurs années dans le poisson, finissent par s’accumuler dans l’organisme de celui-ci. Par conséquent, les gros poissons ont plus de chance d’être très infectés. Les petits poissons se nourrissent de petits crustacés qui sont faiblement infectés alors que les gros poissons se nourrissent d’eux. On obtient donc différents taux selon l’hôte, par exemple :15  à  100  %  des  poissons sont infectés par  les  larves  d' anisakidés. Dans l’ordre croissant : on a 30%  pour  les  maquereaux, 80%  pour  les  anchois et 90%  pour  les  merlus. Les hôtes intermédiaires ont un taux plus bas soit 20  à  35% pour les céphalopodes.
Il existe d‘autres parasites, de différentes familles avec des caractéristiques différentes. [4]

Pseudoterranova decipiens ou ver de la morue toujours dans la famille des anisakidés, est un ver qui atteint les phoques et certains poissons. Il peut mesurer jusqu'à 3 cm de long et environ0, 5 mm de section. C’est lui aussi un nématode et suit le même chemin que les anisakis mais avec des hôtes différents. En effet son premier hôte reste le crustacé mais fait partie cette fois-ci des mysidés.

Voyons le Cryptosporidium. Il est surtout présent chez les poissons d’eau douce (36% contre 0,6% pour les poissons marins). C’est un protiste (unicellulaire) parasite microscopique qui est responsable de la cryptosporidiose. Il fait partie des Apicomplexa ou sporozoaires, le parasite commence sa vie à partir d’une spore. Son cycle est composé de six étapes. D’abord on a l’ingestion des parasites sous forme d’oocystes. Après le développement des oocystes en sporozoïtes. Ces derniers se différencient en trophozoïtes, puis en mérozoïtes. Pour finir on obtient à partir de ces cellules des oocystes et la boucle est bouclée.

Un dernier parasite parmi les plus connus est le Diphyllobothrium. Il fait partie des Cestodes, organismes qui ne possèdent pas de tube digestif mais des organes de fixation. C’est un vers plat, il a besoin de deux hôtes pour se développer un à l’état de larve et un en tant qu’adulte. Il transmet la bothriocéphalose. Il a une taille qui varie, généralement entre 4 et 10 cm de long. Il a une action spoliatrice très connue qui provoque de l’anémie chez des patients qui ont des carences en fer : en effet, il détourne la vitamine B12 pour se nourrir.

A table !

L’homme est donc un hôte accidentel mais définitif pour certains vers comme le Diphyllobothrium latum qui peut être contaminé par des poissons ou crustacés infectés. C’est lors de la pêche que l’on se procure des poissons, c’est pourquoi selon le lieu le taux de poissons infectés est différent. Par exemple les poissons d’élevage sont non contaminés car il y a très souvent des contrôles avant et pendant la culture.

Généralement, les plats à base de poissons crus sont les plus risqués. Le risque est accru pour ce qui est de la  cuisine japonaise qui se développe de plus en plus en France. Les plats incriminés sont les sushis, sashimis mais pas seulement.

En effet, les poissons peu cuits, marinés ou encore fumés peuvent être porteurs de parasites, c’est notamment le cas pour le hareng hollandais salé ou le saumon fumé. Ce dernier doit, pour éviter tous risques de contamination lors de la consommation, être maintenu pendant au minimum 15 secondes à une température de 63°C.[5] Bien sûr, cette température doit être atteinte à l‘intérieur du poisson, elle est donc contrôlée, afin d’éviter au maximum la de contamination. On compte 20 000 cas d’intoxications alimentaires chaque année dans le monde résultant de parasitoses. On peut remarquer que la localisation de ces cas dépend des habitudes alimentaires. En effet, 90% des contaminations connues ont lieu au Japon, les chiffres pour la France étant très bas.

L’anisakis connu pour infester les poissons et causer de graves problèmes intestinaux, est retrouvé dans 71% des saumons pêchés dans les eaux européennes. Ainsi des mesures ont été prises en France : par exemple, lors de la préparation du poisson, le contrôle se fait à l’œil nu durant la découpe, puis d’après la réglementation sanitaire de l’union européenne(CE) n°853/2004,la congélation est obligatoire pour les poissons destinés à la consommation sans cuisson et doit durer au moins 24 heures à une température inférieure ou égale à -20°C. Si l’on veut réduire le temps de congélation, cela doit être fait à une température de -35°C minimum pour une durée minimale de 15 heures. Le moyen le plus sûr reste la congélation à -20°C mais pendant 7 jours. De cette manière, les larves ne représentent plus aucun risque pour l’homme. L’éviscération peut être également une technique de prévention de parasitose lorsqu’elle est effectuée après la pêche du poisson sans interrompre la chaîne du froid.

Ainsi, deux méthodes garantissent la réduction du risque de parasitose, celle décrite précédemment et la cuisson à cœur. Dans ce type de cuisson, la température interne doit être supérieure à 60 °C pendant au moins 1 minute. Elle peut aussi se faire aux micro-ondes si l’on cuit à cœur à 70°C pendant la même durée que précédemment (1min).

Si les règles de prévention et d’hygiène ne sont pas respectées et que le poisson contient des parasites, on peut soit par chance, éliminer les larves dans nos selles, on parle ici d’une infestation asymptomatique. Soit dans d’autres cas, le parasite n’est pas rejeté et par conséquent des symptômes peuvent survenir.

Le premier cas humain pour l’infection d’une des espèces appartenant à la famille des Anisakidae a été détecté aux Pays-Bas par Van Thiel, qui a détecté la présence d’un nématode marin (parasite) chez un patient souffrant de douleurs abdominales. Ce genre de cas est fréquemment déclaré dans les pays où le poisson est consommé  cru, mariné seulement ou bien salé. Les pays concernés sont la Scandinavie où ils mangent entre autre le foie de morue. Ensuite, le Japon avec les sushis et sashimis. Après les Pays-Bas avec le hareng fermenté. Et pour finir le long des côtes Pacifique de l’Amérique du sud on peut trouver certains consommateurs de ceviche ; recette à base de crustacés et de poissons servis en soupe. On dénombre moins de 10 cas annuels  d’Anisakidase aux Etats-Unis.

A bord !

Les deux parasites les plus responsables d’Anisakiasidase ; infection parasitaire chez l’homme causée par les anasikadés, sont Anisakis simplex dans 97% des cas et Pseudoterranova decipiens dans 3% des cas (d’après Audicana Berasategui2011). Ils sont présents sous forme larvaire dans le poisson. Une fois ingérées par l’homme, les larves ne poursuivent normalement pas leur développement et meurent au bout de quelques jours. Elles sont éliminées naturellement dans les selles, néanmoins elles peuvent aussi attaquer la paroi du système digestif. Dans les cas les moins graves, les symptômes ; gastro-intestinaux, ressemblent à de simples gastro-entérites ou à des diarrhées et ne sont donc pas répertoriées comme parasitoses.

Les formes virulentes de la contamination sont dues aux parasites possédant un pouvoir invasif c’est-à-dire ayant une capacité à s’accrocher à l’hôte. Le parasite, une fois dans l’intestin, essaye de traverser la paroi intestinale ce qui provoque les douleurs symptomatiques de la parasitose. Les symptômes varient selon la quantité de poissons infectés ingérée. Cela peut aller de légères douleurs abdominales à des complications beaucoup plus graves comme le cas de l'ulcère gastrique, de l'occlusion intestinale et de l'abcès septique qui résulte de l’ingestion de larves vivantes qui se fixent sur la paroi du tube digestif afin de s’y enfoncer. Pour traverser la paroi, le parasite agit de manière mécanique mais aussi chimique en sécrétant des protéases et des substances anticoagulantes. La présence du parasite induit une réponse immunitaire. Les cellules immunitaires attirées par la présence du ver peuvent former un nouveau tissu très vascularisé dans lequel des éosinophiles  pénètrent. Ce tissu est appelé granulome éosinophilique, il bloque le système digestif, ainsi il est responsable des occlusions intestinales, et cause de sévères douleurs abdominales et des vomissements.

L’anisakis possède des propriétés allergènes, la présence du ver même mort peut entrainer des réactions allergiques. En effet, la libération accidentelle des antigènes du parasite dans la circulation générale du corps entraine la production de cytokines TH2 et de mastocytes ; la production d’anticorps (immunoglobuline E) ; et une éosinophilie (augmentation du taux d’éosinophiles dans le sang). L’hypersensibilité (exagération de la réponse face à l’entrée du parasite) est indiquée par une augmentation rapide des niveaux d'IgE dans les premiers jours après la consommation des poissons infectés. Elle se traduit par une manifestation allergique pouvant aller de l’urticaire jusqu’aux chocs anaphylactiques (réaction allergique grave allant jusqu’à la mort). Certaines réactions allergiques peuvent être contractées avec de très faibles doses d’Anisakis et sans intervention du parasite vivant (par exemple avec des tests cutanés contenant des extraits d’Anisakis). Cela peut causer des dermatites (maladies de la peau), des conjonctivites ou de l’asthme [7]. Anisakis peut aussi provoquer des manifestations pseudo-ulcéreuses (douleurs gastriques quotidiennes s’apparentant à des crampes), des perforations, des pseudotumeurs intestinales (qui ressemblent à une tumeur intestinale sans les caractéristiques).Les propriétés allergènes de l'Anikasis sont dues à des toxines, souvent à l'origine de grandes réactions allergiques[8]. La paramyosine est la toxine la plus importante, et qui plus est difficile à détruire puisqu’elle est thermostable [9]. Il est obligatoire de cuire lentement (longue durée) pour supprimer toutes traces de celle-ci et cela explique les hautes températures nécessaires lors de la cuisson du poisson.

Le traitement est symptomatique dans la plupart des cas, c’est-à-dire qu’il traite les différents symptômes et qu’il n’est pas fait pour éliminer le ver. Anisakis ne peut pas survivre dans le corps humains et finit par mourir, il est donc rejeté naturellement. Mais on peut traiter l’Anisakis avec l’albendazole (actif sur les larves fixées à la paroi digestive) quand le ver a provoqué une occlusion intestinale. Si ce traitement ne fonctionne pas, on pratique une intervention chirurgicale.

De plus, des études démontrent que les risques d'anisakiase seraient amoindris par la consommation du poisson à la fin du repas, lorsque l'estomac est plein et que certains condiments comme le gingembre réduiraient les risques d’infections. En réalité, ce sont les zingiberaceae contenus dans ce-dernier qui contribueraient à la destruction de vers ronds comme les Anisakis.

En conclusion, on peut expliquer un accroissement du nombre d'anisakidoses ces dernières années par : la distribution des anisakidés présent dans tous les océans ; l'accroissement des mammifères marins ; l'évolution des habitudes alimentaires avec l’exportation des plats asiatiques dans le marché européen qui ont entrainé l'augmentation de la consommation de poisson crus et l’utilisation des procédés de cuisson rapides comme les micro-ondes. Pour autant, c’est une contamination très peu connue des consommateurs.

Bibliographie
[1]MAGNAVAL.A.Anisakisspp.,Pseudoterranova spp. http ://www.infectiologie.com/site/medias/_documents/officiels/afssa/Anisakis090207.pdf (consulté le 15 avril 2015)
[2]AUDICANA M.T http://www.bibliomer.com/consult.php?ID=2010-5041 (consulté en avril 2015)
[4]Quelques généralités sur les parasites de poisson http://fish-parasites.com/accueil/les-parasites/generalites (consulté en avril 2015)
[5]MINISTERE DE L’AGRICULTURE DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT. Qu’est-ce que l’anisakiase ? Comment s’en prémunir ? http://alimentation.gouv.fr/anisakiase-vigilance-alimentation (consulté en avril 2015)
[6]BUI.Yen. La consommation du poisson cru est-elle dangereuse ? http://www.carevox.fr/sante-maladies/article/maladies-dues-aux-sushi-et-poisson (consulté en avril 2015)
 [7]AUBRY.Pierre.Parasitoses digestives dues à des nématodes http://medecinetropicale.free.fr/cours/nematode.pdf  (consulté en avril 2015)
[8]ANOFEL.Parasitologie médicale.http://campus.cerimes.fr/parasitologie/poly-parasitologie.pdf   (consulté le 28 mars 2015)
[9]AUGRY Sandrine. Données actuelles sur les anisakidés et l’anisakidose, Thèse pour le diplôme d’Etat de DOCTEUR VETERINAIRE, 2012.(consulté le 8 avril 2015)