Alexandra
BRETON, Roxane KPONOU-JOHNSON, Sarah LAWRUK, Julie RAVAILHE, Kenza SAYAH, Sarah
TORZ
Les vaccins qui devraient immuniser le
corps contre les maladies infectieuses se trouvent au cœur d’une controverse,
200 ans après leur apparition. Dès la création de la vaccination par Jenner, en
1796, les oppositions et les craintes ont été exprimées par la communauté
scientifique qui se posait des questions quant aux risques encourus par cet
acte. Cette première mobilisation anti-vaccinale remettait en cause le principe
même de la vaccination dans tous les pays. Les résistances à la vaccination
s’expriment toujours à l’heure actuelle, gagnent du terrain chaque jour et
diffèrent selon les pays. Cette opposition aux vaccins est très préoccupante.
Les résultats des
sondages (Cf. Figure 1) montrent l’effondrement de la confiance vis-à-vis de la
vaccination en France entre 2000 et 2010. Nous pouvons voir que malgré les
différences d’âge et de classe sociale, tous les individus confondus s’opposent
de plus en plus à se faire vacciner.
Les causes de la défiance
En France les
vaccins sont parfois considérés comme dangereux, ils concentrent les critiques
et soulèvent les oppositions et les questionnements.
Les inquiétudes à
l’origine de ces mouvements sont multiples. En effet, d'après les réfractaires,
tous ne seraient pas protégés malgré la vaccination. Le vaccin pourrait même
induire des maladies graves chez des sujets sains (scandales sanitaires). De
plus, une opposition idéologique tend à penser qu’il faut laisser faire la
nature. La population regrette l’absence de choix sur les vaccins administrés.
La perte
d’intérêt du grand public concernant la vaccination
La défiance face
à la vaccination peut s’expliquer par le fait que les maladies infectieuses ont
reculé voire disparu pour certaines. Cela entraine une perte de la conscience
collective, le rapport bénéfice-risque étant évalué de façon superficielle.
L’intérêt individuel est placé avant le bénéfice collectif.
En outre, la
perception amoindrie du risque des maladies a entrainé une forte augmentation
de l’inquiétude de la population concernant les effets adverses des vaccins. Le
taux de couverture vaccinale pour certaines maladies tend donc à diminuer du
fait du refus de vaccination.
De plus, on
observe une méfiance de la population vis-à-vis de l’Etat. En effet, certains se
sentent astreints d'effectuer leur vaccination.
La population prône le libre
choix de se faire vacciner selon les facteurs de risques encourus et remet en
cause l’honnêteté de l’Etat affilié aux industries pharmaceutiques.
Ce phénomène de
défiance a également pris de l’ampleur à cause de nombreux scandales concernant
les vaccins (hépatite B, ...), leurs compositions (adjuvants) et ce qu’ils
entrainent.
Les scandales
La défiance de
la population vis-à-vis des vaccins s’est installée et endurcie suite à de
nombreuses polémiques. Aujourd’hui, certaines questions demeurent toujours sans
réponse, et la population peine à savoir s’il faut se faire vacciner.
En 1990, on a pu
observer des cas de sclérose en plaque (neuropathie démyélinisante) qui ont
suivi la vaccination contre l’hépatite B. Des études épidémiologiques ont été
réalisées mais aucun lien n’a été mis en évidence entre cette pathologie et le
vaccin. Malgré le fait que le vaccin sauve plus de vie qu’il n’en met en danger,
ses effets secondaires à long terme et les informations insuffisantes détenues
sur ce vaccin ont induit une certaine méfiance contre celui-ci.
Le vaccin contre
le papillomavirus, qui est responsable du cancer du col de l’utérus chez la
femme, a lui aussi soulevé de nombreuses questions. En effet, des paralysies ou
encore des maladies auto-immunes auraient été relevées chez certaines
patientes. Mais aujourd’hui, il est impossible de certifier que ces effets
secondaires soient reliés au vaccin. De plus, des médecins réunionnais ont
lancé une pétition qui vise à réexaminer le vaccin. Cette pétition a été signée
par de nombreuses personnes travaillant dans le domaine de la santé, telle que
des sages-femmes et des médecins. Le Japon a annulé la recommandation de ce
vaccin auprès des jeunes filles en 2015. L’avis des scientifiques du monde
entier diverge sur ce cas.
En 2009, une
nouvelle souche de virus grippal, le H1N1, se propage dans le monde et infecte
entre 13 % et 24 % de la population en France métropolitaine contre 3 % à 8 %
pour la grippe saisonnière. Face à la rapidité de la propagation du virus, le
vaccin fut créé en seulement 4 mois et testé sur quelques milliers de cobayes.
Il fut donc difficile de prévoir ses effets secondaires. Mais quelques mois
plus tard, on observa des cas de narcolepsie (besoin important de sommeil,
endormissement incontrôlé) chez des personnes vaccinées. D’après les recherches
effectuées, cette maladie aurait été provoquée par l’adjuvant que contient le
vaccin : l’ASO4. Les adjuvants sont des substances qui, ajoutées au vaccin,
permettent d’augmenter, d’accélérer et de prolonger la réponse immunitaire
spécifique. L’ingrédient actif de l’ASO4 est un lipide : le squalène. Or, il
était déjà connu que l’injection de lipide peut provoquer des maladies
auto-immunes. Il semblerait aussi que le squalène soit à l’origine du
déclenchement du syndrome de la Guerre du Golfe. Malgré cela, le vaccin fut
commercialisé.
Ce n’est pas le
seul scandale connu qui soit relié aux adjuvants. En effet, les sels
d’aluminium utilisés comme adjuvants sont aussi suspectés de causer des
allergies ou encore des myofasciites à macrophages (douleurs articulaires et
musculaires, épuisement). En France, sur 56 vaccins autorisés, 30 contiennent
des adjuvants selon l'Agence Nationale de Sécurité des Médicaments et des
produits de santé en 2014 (ANSM) et 90 % sont des dérivés de l’aluminium. Pour
certaines personnes, ceci pourrait expliquer les proportions épidémiques que
prennent ces maladies dans la génération d’après-guerre. Mais à ce jour, il n’a
encore été établi aucun lien de causalité avec les adjuvants aluminiques.
Les médias, par
le biais de la télévision, des journaux, de la radio et surtout d’internet
surexposent et amplifient les effets secondaires graves des vaccins. La mort
subite du nourrisson, l’autisme ou encore la sclérose en plaque sont pourtant
des conséquences très rares et souvent non démontrées du vaccin. La psychose
s’installe par de mauvaises informations, créant des mouvements anti-vaccinaux
sur la toile qui proposent des théories infondées et anxiogènes. Ces éléments
font oublier les bénéfices du vaccin et font perdre l’envie à la population de
s’immuniser contre ces maladies.
Au-delà de cette
peur, liée aux risques éventuels, on observe également une grogne due à
l’absence de choix.
L’absence de
vaccins monovalents et trivalents
L’une des
nombreuses causes de la défiance des Français face à la vaccination n’est pas
due à un rejet du principe de la vaccination même, mais à une absence de choix
de vaccins. En effet seulement trois maladies ont un vaccin obligatoire en
France selon le Code de Santé Publique : le vaccin contre la diphtérie, maladie
très contagieuse provoquée par une toxine bactérienne et qui s’apparente à une
angine ; celui contre le tétanos, non contagieux mais souvent mortel qui
provient également d’une toxine de bactérie et survient lors de blessures ; et
enfin celui contre la poliomyélite, maladie virale qui provoque des paralysies
par attaque du système nerveux. En Guyane, le vaccin contre la fièvre jaune est
également obligatoire.
En plus du
vaccin obligatoire Diphtérie Tétanos Poliomyélite (DTP), de nombreux vaccins
sont seulement fortement recommandés, tels que le BCG (Bacille de Calmette et
Guérin) contre la tuberculose (obligatoire avant 2007), celui contre la
Rougeole, les Oreillons et la Rubéole (ROR), les hépatites A et B... Le
caractère non obligatoire de certains vaccins brouille la perception qu’ont les
individus du danger, en effet certaines maladies dont le vaccin est seulement
recommandé, peuvent être autant, voire plus dangereuses que les maladies dont
le vaccin est obligatoire.
Les vaccins se
présentent sous diverses formes : monovalent c'est-à-dire ne contenant qu’un
vaccin, bivalent s’il y en a deux, et ainsi de suite. Le vaccin obligatoire
DTP, était le plus couramment utilisé mais fut retiré du marché en 2008 pour
cause d’allergies d’après l’ANSM. Le DT-vax et l’Imovax Polio ne sont
accessibles que sur commande du médecin auprès du laboratoire Sanofi. Il reste
les autres formules qui associent en plus : la coqueluche puis l’Haemophilus
influenza de type B (provoque une méningite) et enfin l’hépatite B. Le vaccin
contient donc obligatoirement au moins une valence seulement recommandée.
Divers problèmes
apparaissent, par exemple le sentiment d’être forcé à se faire vacciner contre
certaines maladies non obligatoires ou encore une pénurie de vaccins
tétravalents et pentavalents qui étaient les plus utilisés depuis 2014 après la
disparition du DTP. Cela est dû à une hausse de la demande mondiale de vaccins
suite à de meilleures campagnes de prévention et une hausse de cas de
coqueluche. La pénurie durera sûrement toute l’année 2016, les vaccins anti-DTP
mettant jusqu’à 22 mois à être produits et ce uniquement par deux laboratoires
: le français Sanofi-Pasteur et l’anglais Glaxo Smith Kline. Il faut donc
acheter le vaccin hexavalent contenant le vaccin anti-hépatite B, très
controversé. Bien que les pouvoirs publics le recommandent, certains n’en
veulent pas. En mai 2015, une pétition menée par le professeur Henri Joyeux et
l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle pour le retour du vaccin
DTP classique sans adjuvent a recueilli plus d’un million de signatures. De
même l’avocate Jacqueline Bergel-Hatchuel mandatée par 2500 personnes a porté
une action devant le Conseil d’État en février 2016 pour exiger le retour du
DTP. La suspicion est également due au prix du vaccin hexavalent, 7 fois plus
cher : 39 euros contre 6 euros pour le trivalent. Les laboratoires sont ainsi
accusés de vouloir faire du profit, au dépend de la Sécurité Sociale qui
rembourse les vaccins à 65%.
Les autorités
publiques doivent donc réfléchir à une nouvelle politique de vaccination afin
de la clarifier et de prendre en compte les inquiétudes des Français car la
défiance face à la vaccination peut engendrer de lourdes conséquences telles
que le retour de maladies graves. Il faut en effet une couverture vaccinale de
90% pour protéger la population contre les maladies.
Les conséquences de la défiance
Toutes
ces causes de défiance entrainent des conséquences à la fois sanitaires,
sociales, mais également politiques.
Les maladies
disparues font leurs retours
La diminution de
la couverture vaccinale faisant suite à la défiance entraine le retour de certaines
maladies, que la population pensait disparues. En effet entre 2008 et 2012 les
ventes générales de vaccins, en France, ont diminué de 12 %, d’après IMS
Health.
Ainsi les ventes
de vaccins contre la rougeole, maladie dont la population ne se méfie plus, ont
chutées de 40 % pour le vaccin monovalent, et de 11 % pour le vaccin ROR sur
cette période, ce qui signe un retour inquiétant. Le vaccin ROR était imposé à
tous les enfants depuis les années 80, mais le calendrier vaccinal fut de moins
en moins respecté. La rougeole est une maladie grave et très contagieuse, du
fait de la persistance du virus dans l’air. D’après l’Organisation Mondiale de
la Santé (OMS), en France, le nombre de cas est passé de 1 176 cas en 2009 à 14
949 en 2011.
La tuberculose,
due au bacille de Koch, provoque la mort de 900 personnes chaque année en
France pour 5 000 cas. Le fort taux de migrants venant d’Europe de l’est,
d’Afrique et d’Asie, où la couverture vaccinale pour la tuberculose est très
faible, fait de l’Ile-de-France la région la plus touchée. Il existe pourtant
un vaccin efficace à 90 % sur les formes graves chez l’enfant et à 50 % chez
l’adulte. Seulement le vaccin BCG n’est plus obligatoire depuis 2007 ce qui,
combiné à la défiance, cause la réapparition de cette maladie sur notre
territoire.
Citons également
la coqueluche, due à la bactérie
Bordetella pertissus, qui entraine une toux violente, une respiration
difficile et qui peut se compliquer en pneumonie ou causer des atteintes
neurologiques. Cette maladie, souvent mortelle chez le nourrisson, a présenté
un pic de recrudescence en 2009. Seuls 20 % de la population est vaccinée
contre la coqueluche, de plus on peut contracter la maladie à plusieurs
reprises (contrairement à la rougeole). De nos jours, en France, la
transmission ne se fait plus d’enfant à enfant, mais d’adultes ou adolescents
(qui n’ont pas fait leurs rappels vaccinaux) aux nourrissons, encore trop
jeunes pour être vaccinés.
D’autres
maladies, telles que la poliomyélite, réapparaissent doucement. La France n’est
pas la seule touchée, le retour des maladies suite à une baisse de la
couverture vaccinale est un problème mondial. La diphtérie, pour ne citer
qu’elle, n’a pas encore atteint nos frontières mais fait déjà des ravages en
Russie.
La défiance face
aux vaccins crée donc une menace sanitaire bien réelle à l’échelle nationale et
internationale, et va même jusqu’à soulever des questions chez les médecins.
L’interrogation
du corps médical
De nos jours,
quelques personnels de santé se méfient voire s’opposent à la vaccination, même
si cela reste une minorité.
En 2011,
l'absence de clarté du gouvernement et les conflits d’intérêt entre les
pouvoirs publics et les industries pharmaceutiques ont mis le doute dans
l’esprit de quelques médecins. Ces derniers se posent davantage de questions
sur l’efficacité et l'utilité des vaccins. Des études approfondies, associées à
certaines études d’industries pharmaceutiques, sont mises en place par des professeurs
pour mieux déterminer quels dangers peuvent réellement présenter les vaccins.
Par exemple, les
mécanismes d’action de l’hydroxyde d’aluminium ne sont pas encore bien connus
de nos jours. A l’hôpital Henri Mondor de Créteil (94), le Professeur Romain
Gherardi et son équipe travaillent sur les effets des particules d’aluminium
dans le muscle, sur le long terme. Leurs recherches sont toujours en cours.
Des pétitions de
médecins et de professeurs ont vu le jour, comme celle du Professeur Joyeux.
Une minorité de médecins sont dits "anti-vaccins" et mettent à jour
le carnet de santé sans pour autant administrer les vaccins à leurs patients.
En mars 2015, l'Institut National de la Santé Et de la Recherche Médicale
(INSERM) a mené une enquête concernant l’hésitation vaccinale sur 1500 médecins
généralistes français. D'après cette enquête, 43 % des personnes interrogées
n'ont pas confiance dans les vaccins.
Une défiance
face à la vaccination grandissante de la part des médecins entraîne une
diminution de la couverture vaccinale. Le gouvernement est donc amené à réagir
pour faire diminuer cette défiance.
La réponse
gouvernementale
Le 1er août 2015, la
ministre de la santé Marisol Touraine, consciente que la défiance des français
envers la vaccination ne cesse d’augmenter, et qu’elle est plus élevée
qu’ailleurs en Europe, annonçait la mise en place d’un débat à l’automne de la
même année. Ce débat, qui devrait se poursuivre tout au long de l’année 2016,
est fondé sur un rapport traitant de la politique vaccinale remis par la
députée Sandrine Hurel. La ministre de la Santé a promis de ne rien cacher,
affirmant que c’est « la meilleure manière de combattre ceux qui jouent sur des
peurs scientifiquement infondées. »
Outre la tenue de ce grand
débat national, le mardi 12 janvier 2016, Mme Touraine a présenté un plan
d’action prévoyant plusieurs mesures susceptibles d’être rapidement mises en
œuvre.
Elle annonce dans un premier
temps une meilleure information du grand public et des professionnels de santé.
Pour se faire, une publication d’un bulletin trimestriel aux professionnels de
santé en lien étroit avec leurs patients est prévue.
Est également annoncée la
création d’un « Comité des parties prenantes » chargé d’analyser les réticences
éventuelles et d’anticiper les situations de crise. Ce dernier sera composé de
professionnels de santé, d’associations d’usagers et d’institutionnels, et
placé sous la protection de la direction générale de la santé.
Par ailleurs, un carnet de
vaccination électronique personnalisé sera mis en œuvre afin d’améliorer le
suivi du statut vaccinal des patients, et un site dédié à la future « Agence
nationale de santé publique » sera mis en place.
Dans un second temps, Mme
Touraine annonce une meilleure coordination de la politique vaccinale. Pour ce
faire, elle prévoit une amélioration de la connaissance des effets indésirables
en formalisant les échanges entre ANSM et l’Office National d’Indemnisation des
Accidents Médicaux (ONIAM). Est également prévu le rattachement du Comité Technique
des Vaccinations (CTV) à la Haute Autorité de Santé (HAS) dans le but d’unifier
les instances d’expertise et de renforcer leur indépendance. En lien avec le
ministère chargé de la recherche, un soutien pour la recherche sur les vaccins
et le développement de solutions facilitant et fiabilisant leur production,
sera mis en place.
Le troisième axe du plan
d’action est orienté vers la sécurité de l’approvisionnement des vaccins.
Ainsi, les industriels produisant des vaccins inscrits au calendrier vaccinal
se verront dans l’obligation de mettre en place des plans de gestion des
pénuries en constituant des stocks réservés au territoire national, en mettant
en place des chaînes alternatives de fabrication des vaccins, et en identifiant
les différentes sources d’approvisionnement en matières premières.
Parallèlement, une mesure votée dans le cadre du projet de loi de modernisation
du système de santé français prévoit des sanctions en cas de non-respect de ces
obligations.
Le quatrième axe du plan de
la ministre, propose le lancement d’une concertation citoyenne, en trois temps,
sur le sujet de la vaccination tout au long de l’année 2016. Cette concertation
sera organisée par un comité d’orientation présidé par Alain Fischer,
Professeur en immunologie pédiatrique et titulaire de la chaire Médecine
expérimentale au collège de France.
En mars 2016, un site
internet a été lancé afin de recueillir les contributions citoyennes,
professionnelles, associatives et institutionnelles qui devraient être
analysées en mai par trois jurys : des citoyens, des professionnels de santé et
des experts scientifiques.
En octobre 2016, un débat
public national sera ouvert afin de confronter le travail des jurys et le
contenu des contributions citoyennes.
Enfin, en décembre 2016, le
comité d’orientation formulera des conclusions sur l’évolution de la politique
vaccinale fondée sur l’ensemble des contributions recueillies tout au long de
l’année.
La défiance a pour principal
effet la baisse de la couverture vaccinale causant le retour de maladies. La
désinformation, les scandales ou encore la disparition de certains vaccins en
sont la cause. Pour aider à pallier ces difficultés, le corps médical doit
pouvoir rassurer les citoyens sur la vaccination et les encourager à
s’immuniser. Les vaccins sauvent 2 millions de vies par an. La prise de
conscience du gouvernement, face à cet enjeu majeur est-elle suffisante pour
rétablir la confiance ?
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