Le Prix Nobel de Médecine 2015 : la lutte contre les maladies tropicales enfin récompensée

Clémence Landreau, Justine Viguier, Maeva Fanchin, Mamassa Waggeh, Yingying Jia.

Depuis 1901, le prix Nobel récompense chaque année des personnalités du monde médical responsables de grandes découvertes. En 2015, les recherches en parasitologie ont été primées pour la première fois depuis plus de 30 ans. Ce prix très symbolique a en effet récompensé les recherches sur le paludisme et l’onchocercose, une filariose cutanéo-dermique, et ramène donc sur le devant de la scène les maladies tropicales négligées, qui font pourtant plusieurs millions de morts chaque année.

Un peu d’histoire
Les prix Nobels des années antérieures

Chaque année, des personnalités du monde médical et de la recherche en biologie, dont l’œuvre a rendu de grands services à l’humanité, sont honorées en recevant un prix Nobel. Celui-ci a été créé à l’initiative d’Alfred Nobel, un chimiste et industriel suédois du 19ème siècle.
Le premier prix Nobel de médecine a été décerné en 1901 à Emil Adolf von Behring, un médecin militaire allemand ayant mis au point un sérum contre la diphtérie. Un prix Nobel de médecine a ensuite été délivré chaque année, comme par exemple en 1945, où Alexander Fleming a été récompensé pour la découverte de la pénicilline, ou en 1962 où ont été réalisé des travaux sur la structure moléculaire des acides nucléiques.
Ces dernières années, le prix Nobel de médecine a été décerné pour des recherches visant à mieux connaître l’organisme humain. Par exemple, en 2013, le prix a récompensé les découvertes sur les mécanismes régulant les trafics vésiculaires et leur importance dans les transports cellulaires. En 2014, c’est la découverte de cellules qui permettent au cerveau de se positionner dans l’espace qui a été primée.
Or, en 2015, le prix Nobel a récompensé pour la première fois les recherches contre les maladies tropicales. En effet, l’irlandais William C Campbell, le japonais Satoshi Omura et la chinoise Tu Youyou ont remporté le prix Nobel de physiologie et de médecine pour leurs travaux sur les maladies parasitaires, plus précisément sur leurs découvertes sur des traitements contre le paludisme et l’onchocercose. C’est la première fois depuis plus de 30 ans qu’un prix Nobel est décerné pour des découvertes en parasitologie, qui est un domaine en effet très rarement primé.
William Campbell, un chercheur irlandais émérite à la Drew University dans le New Jersey et Satoshi Omura, un professeur reconnu à l’université Kitasato à Tokyo, ont découvert l’avermectine, purifiée sous le nom de l’ivermectine. Ce médicament permet de traiter l’onchocercose qui est provoquée par des petits vers blancs transmis à l’homme par des insectes. Enfin, Youyou Tu est professeur à l’académie chinoise de médecine traditionnelle à Pékin qui a découvert l’artémisinine qui est désormais le traitement de référence contre le paludisme.

Les régions touchées par les maladies tropicales
On appelle maladies tropicales les maladies que l’on rencontre seulement ou principalement sous les tropiques.
Les régions touchées par les maladies tropicales 

Ce sont des maladies infectieuses qui sévissent sous des climats chauds et humides. Elles sont souvent causées par des parasites ou des piqures d’insectes. Ces maladies transmissibles sévissent surtout dans les pays pauvres et mettent en danger la vie d’environ un milliard et demi de personne dans le monde. Chaque année, plusieurs millions de personnes décèdent de suites de ces maladies.

L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a identifié 17 maladies tropicales négligées (MTN) : la dengue, la dracunculose, l’échinococcose humaine, la filariose lymphatique, la géohelminthiase, la leishmaniose, la lèpre, la maladie de Chagas, l’onchocercose, la rage, la schistosomiase, la téniase, le trachome, les trématodose d’origine alimentaire, les tréponématoses endémiques, la trypanosomiase humaine africaine, et l’ulcère de buruli. Elles touchent une population peu visible et qui a peu de poids politiques. [1]

Pour citer des chiffres plus précis de l’OMS, 1484 cas de choléra ont été reportés en Angola en 2010, 6655 en 2013 et 213 en 2014. Le choléra y a causé la mort de 30 personnes en 2010, 86 personnes en 2013 et 3 personnes en 2014. En 2006, 2722 personnes en sont mortes.
L’OMS estime à 50 millions le nombre de cas annuels de dengue, dont 500 000 cas de dengue hémorragique qui sont mortels dans plus de 20% des cas.
Environ 500 millions de cas cliniques de paludisme sont observés chaque année.

Les Maladies et leurs traitements
Maladie traitée par l’artémisinine

Cycle du plasmodium
          Le paludisme est causé par le Plasmodium. Le cycle du paludisme se déroule en trois phases, dont les deux dernières ont lieu chez l’homme. [2]
  •  La phase vectorielle est une phase qui se produit pendant le repas sanguin du moustique infecté par la malaria qui injecte des sporozoïtes à l’hôte.
  •  La phase hépatique (=cycle pré-érythrocytaire) se traduit par la pénétration des sporozoïtes dans le foie. On parle de schizontes pré-hérytrocytaires. Après quelques jours de maturations, ces dernières éclatent et libèrent des milliers de mérozoïtes dans le sang.
  •  La phase sanguine (ou érythrocytaire) débute. Elle est responsable de signes cliniques : fièvre, mal de tête, fatigue, nausées... Lorsque les mérozoïtes pénètrent dans les hérytrocytes, elles se transforment en trophozoïtes puis en schizontes entraînant la lyse du globule rouge et la libération de nouveaux mérozoïtes.
En parallèle, le stade gamétocyte peut se produire. Les mérozoïtes subissent une maturation et se différencient en gamétocytes mâles (microgamétocytes) ou femelles (macrogamétocytes) ingérés par les insectes.
Le cycle sporogonique se déclenche. Les gamétocytes se dirigent vers les zygotes de l’insecte. Ces zygotes se transforment en oocinètes (= œufs mobiles) et deviennent des oocystes. En se lysant, les oocystes libèrent des sporozoïtes qui migrent jusqu’aux glandes salivaires de l’insecte. Et le cycle
recommence.
Schéma du cycle du plasmodium

Traitements avant la découverte de l’artémisinine.
            Avant la découverte de l’artémisinine par Youyou Tu, il existait d’autres moyens pour lutter contre le paludisme.
            Le DDT (Dichlorodiphényltrichloroéthane) est un insecticide très puissant pour lutter contre le paludisme créé en 1930. Il a été interdit d’utilisation pendant 30 ans dû à des dommages écologiques qu’il exerçait, mais il a été remis sur le marché dans les pays où le paludisme persiste.
Il existe deux classes d’antipaludique : les schizontocides érythrocytaires et les gamétocytocides. Parmi les shizontocides, on retrouve les quinolones et dérivés (la chloroquine, la quinine, la méfloquine) et les artémisinines et dérivés. Les quinolones inhibent la digestion de l’hémoglobine. Ils agissent au stade érythrocytaire en entrant dans les érythrocytes et en produisant un complexe toxique pour le parasite. Quant aux artémisines, ils alkyles les métabolites de l’hémoglobine entrainant la production de radicaux libres.  Les gamécytocides (atovacones, antifoliques) jouent un rôle dans le blocage de la fabrication des acides nucléiques. Cependant, Les médicaments antipaludiques ne sont plus adaptés. De nombreux patients ont développé une résistance de Plasmodium falciparum. Différents vaccins ont été conçus ou sont en développement. Le vaccin antimalarique ou SPf66 (crée en 1986) ne s’avère être pas efficace contre le Plasmodium falciparum. [3]
               Trois types de vaccins sont en recherches : le vaccin anti stade exo érythrocytaire (visent à empêcher la pénétration des sporozoïtes chez l’individu et de se propager jusqu’au foie), le vaccin antimérozoïte (empêche les mérozoïtes de pénétrer et de se développer dans les globules rouges) et le vaccin empêchant la transmission (il induit la production d’anticorps en bloquant la maturation des stades sexués du parasite). Ce vaccin se trouve toujours en essais clinique.

Maladies traitées par l’ivermectine

L’onchocercose

Schéma de la maladie d'Onchocerose 
        L’onchocercose est une maladie provoquée par un nématode parasite : l’Onchocerca volvulus transmis par le Simulium yahense (mouche).
          Le parasite est un ver blanc strié. La taille du mâle varie entre 3-4 cm tandis que la femelle peut atteindre une taille de 50 cm. Il va évoluer sur deux hôtes différents : la simulie correspondant à l’hôte intermédiaire qui va transmettre le parasite à l’homme qui est l’hôte définitif. Une fois dans l’hôte définitif, le ver peut y vivre jusqu’à 15 ans.
          
          Le cycle parasitaire de l’Onchocerca volvulus débute dans un premier temps sur la mouche femelle. Lorsque que la simulie va piquer l’hôte définitif elle transmet par la même occasion des larves d’Onchocerca volvulus (L3), qui entament une migration vers le tissu sous cutané où il y a formation de nodules et deviennent matures. Cette étape dure entre 6 et 12 mois. Après maturation les vers mâles s’accouplent aux femelles qui produisent entre 1000-3000 œufs, qui vont subir une phase de maturation et vont arriver au stade de microfilaire (L1) où ils restent dans le tissu sous-cutané.
          Ce sont ces larves qui vont infecter la mouche lorsque celle-ci va piquer l’homme. Elles vont ensuite se développer dans la mouche et arriver au stade 2 (L2), puis migrer vers la tête et les mandibules de la mouche où elles deviendront adultes (L3) et seront de nouveau transmises à un nouvel hôte.

Les microfilaires peuvent produire des réactions inflammatoires intenses. Lors de leur mort, ils libèrent des antigènes, et plus particulièrement ceux des dérivés de Wolbachia qui est une bactérie vivant dans l’organisme du parasite. Plus on est infecté plus la réponse inflammatoire sera forte.
       L’infection oculaire provoque la cécité de l’œil, donnant son nom à la maladie. Sinon les infections sous-cutanées induisent des kystes et plusieurs types de dermites.
Concernant les traitements, l’ivermectine est, depuis 1988 jusqu’à nos jours, le seul mis sur le marché pour traiter l’onchocercose. [4]


L’éléphantiasis ou la filariose de Brancoft
                 Cette maladie est provoquée par le Wuchereria bancrofti, qui est un ver blanc, translucide. Le mâle a une taille de 4 cm environ et possède une extrémité postérieure enroulée. La femelle quant à elle mesure 10 cm environ. Ce parasite est transmis à l’homme par le moustique (Culex). Le cycle évolutif du ver se fait sur deux hôtes, le moustique qui est l’hôte transitoire et l’homme qui est l’hôte définitif.

Schéma de l'Eléphantiasis
                 Nous avons dans un premier temps, un moustique infecté qui va introduire les larves du parasite dites larve de filarien (L3) par le biais de la plaie qu’il aura causé. Ils vont ensuite migrer vers le système lymphatique où ils vont devenir adultes, se reproduire et former des microfilaires (L2). Celles-ci vont migrer dans la lymphe et les vaisseaux sanguins. Lorsque le moustique pique l’hôte infecté il ingère les microfilaires circulant dans l’organisme et se retrouve ainsi infecté. Ils vont ensuite tenter d’atteindre les muscles thoraciques du moustique où ils vont se développer en larve (L1) et en larves infectieuse (L3), qui vont migrer vers l’hémocèle (une cavité contenant de l’hémolymphe). L’hémolymphe est un liquide qui a la même fonction que le sang ou les liquides interstitiels. Enfin, lorsque le moustique pique son hôte il transmettre la larve infectieuse. [5]

Traitement avant l’ivermectine
 Avant la découverte de l’ivermectine, la diéthylcarbazine (DEC) était utilisée. Elle rend les microfilaires beaucoup plus sensibles aux actions phagocytaires de notre organisme permettant ainsi une bonne élimination du parasite.
      Cependant ce médicament possède de nombreux effets secondaires comme les nausées, l’anorexie, les vomissements, l’asthénie, etc. Il peut également être complété par l’albendazole qui permet de renforcer son activité
On peut aussi prescrire un médicament dit doxycycline, un macrofilaride basé sur la bactérie et vivant en endosymbiose avec le vers permettant ainsi son développement. Ceci entraine une éradication de la microfilarémie. [6]


Le Prix Nobel
La découverte

            Le Prix Nobel 2015 a récompensé la lutte contre les maladies tropicales. Il a été décerné à William Campbell (Irlande), Satoshi Ōmura (Japon) et Youyou Tu (Chine).
William Campbell et Satoshi Ōmura ont été récompensés pour avoir mis au point un traitement contre les infections provoquées par des vers parasites. Ils ont développé un traitement qui est l’ivermectine, qui appartient à la famille des avermectines. C’est un antiparasitaire qui permet de soigner l'onchocercose et l’éléphantiasis, deux maladies provoquées par des petits vers dont le vecteur est les insectes.
          Dans les années 1970 le microbiologiste Satoshi Ōmura isole des souches de bactéries appartenant à la famille des Streptomycetaceae. L’Avermectine est issues de la bactérie Streptomyce avermitilis. Huit composés ont été isolés, A1a, A1b, A2a, A2b, B1a, B1b, B2a, B2b. Cette notation s’effectue en fonction de la structure des molécules. Les composés A possèdent un groupement méthoxyle sur le carbone 5 tandis que les composé B possède le groupement hydroxyle. Pour les composés 1 on a une double liaison entre les carbone 22 et 23 alors que pour les composés 2 on a une liaison simple entre les carbones 22 et 23. Par ailleurs, pour les composés A sur le 25ème carbone nous avons une substitution d’un butyle or que les composés B comportent une substitution isopropyle sur le carbone 25. Toutefois, notons que les composés A et B ont une activité quasi identique. Ils s’avèrent que ces bactéries possèdent des caractéristiques intéressantes contre certains organismes vivants. En effet, les avermectines agissent sur le fonctionnement des synapses neuromusculaires. Elles ont des effets paralysants sur les muscles entrainant la mort de parasites. Pour cela les avermectines possèdent une forte affinité avec les canaux chlorure glutamate-dépendants. Les canaux chlorure glutamate-dépendants étant présents uniquement dans les cellules nerveuses et musculaires des invertébrés, les avermectines n’ont donc aucun effet sur l’homme. [7]
Les muscles sont associés aux récepteurs des canaux de chlorure dépendant de l’acide 4-aminobutanoique. L’avermectine permet d'accroître la perméabilité des muscles aux ions chlorure. Cela a pour conséquence de réduire le potentiel excitateur. Elle permet aussi la libération de l’acide 4-aminobutanoique et va se lier à la membrane musculaire ce qui a pour conséquence de garder les canaux de chlorure ouvert. La membrane est chargée négativement et devient hyperpolarisée, bloquant les signaux pour une réaction d’inhibition ou d’excitation.


           L’artemisia annua est une plante présente en grande quantité dans le Sud de la Chine mais aussi dans certains pays de l’Afrique. Elle est utilisée dans la médecine traditionnelle chinoise pour soigner la fièvre (depuis 340 après JC) et le paludisme.
En Chine, pendant la révolution culturelle dans les années 1960, Youyou Tu découvre que l’extrait de plante Artemisia annua inhibe fortement le parasite du paludisme chez la souris. Ce résultat n’ayant pas été reproductible, l’extraction de la substance de la plante a été améliorer et en 1972 ils extraient la substance active, l’artémisinine. L’artémisinine se révèlent être extrêmement efficace contre les parasites du paludisme, par conséquent contre la fièvre provoquées par l’infection. En effet, dans une étude clinique comportant 638 patients ayant contracté le paludisme, l’artémisinine a éliminé 98% des parasites du paludisme en seulement 24 heures. De plus, aucun effet secondaire important n’a été remarqué. Ainsi, l’artémisinine permet d’éliminer rapidement et efficacement les parasites du paludisme.
         Une fois que les parasites sont dans la circulation sanguine, ces derniers pénètrent dans les globules rouges et s’y multiplient. Les parasites utilisent environ 25% du fer de l’hémoglobine pour assurer leur survie. Néanmoins, les parasites n’utilisent pas l’hème de l’hémoglobine mais stocke le fer sous forme d’hémozoine. L’action de l’artémisinine consiste à interagir avec le fer des globules rouges pour former des radicaux libres. Ces radicaux libres vont permettre ensuite de détruire la membrane du parasite conduisant à sa mort. [8]
Les découvertes de ces deux traitements ont permis de réduire fortement le taux de mortalité dû aux maladies tropicales.
Notons que ces découvertes ont eu lieu il y a une trentaine d’années.


Quelques prix Nobel depuis les années 1970

Depuis 1970, peu de Prix Nobel sont décernés pour les recherches des maladies infectieuses : entre 1970 et 2014 seulement cinq Prix Nobel parmi les quarante-quatre y sont accordés [9]. De plus, aucun prix n’est accordé aux chercheurs qui ont découvert des traitements efficaces contre les maladies tropicales, alors que ces remèdes ont été découverts pendant les années 1970, et ont permis de diminuer considérablement le taux de mortalité dû à ces maladies. Ceci démontre une négligence importante vis-à-vis des maladies tropicales.

Raisons de négligence des maladies tropicales

Les découverts de ces remèdes sont primés en 2015 alors qu’elles ont eu lieu dans les années 1970. En effet ce sont des traitements inventés pour soigner des maladies parasitaires des tropiques, souvent négligées, (comme l’éléphantiasis ou l’onchocercose). La principale cause de cette négligence est à cause du type de populations touchées, ce sont des personnes pauvres vivant dans des pays de faibles revenus et à qui on prête peu d’attention. Mais aussi en raison des caractères spécifiques de certaines maladies, qui peuvent être asymptomatiques durant de nombreuses années, ce qui rend difficile d’établir le lien entre la maladie et le décès.
Il existe d’autres raisons qui peuvent expliquer ce décalage entre la date de découverte et la date primée de ces remèdes : Pour l’artémisinine, Youyou Tu l’a découvert durant la période de la révolution culturelle : pour des raisons politiques peu d’article ont été publié. Le premier article en anglais sur le succès de l’artémisinine a été publié en 1979. A cette époque, il existait d’autres médicaments pour lutter contre le paludisme, comme la quinine ou encore chloroquine. L’efficacité de l’artémisinine est prouvée seulement vers la fin du 20e siècle (avec une diminution de mortalité d’environ 20%), au moment où les autres traitements deviennent inefficaces à cause des résistances parasitaire.
Malgré le retard des récompenses, le Prix Nobel 2015 reste un symbole important pour les recherches médicales et pour le développement des médicaments contre les maladies tropicales. Il met en avant l’idée de participer au développement des traitements même pour des maladies atteignant les personnes de classes médiocres, qui sont négligées dans les pays sous-développement. [10]



Le Prix Nobel 2015 met l’accent sur la lutte contre les maladies tropicales négligées en donnant des récompenses aux chercheurs qui s’y impliquent. En effet nous y prêtons de plus en plus d’attention aux maladies qui étaient auparavant négligées. D’ailleurs l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) lutte en continue contre ces maladies, et cherche à les éradiquer. Cependant il faut continuer les efforts car une émergence de résistance pour l’artémisinine a été récemment observée…



Bibliographie 

 [1] Revue de santé oculaire communautaire (2015) : Maladies tropicales négligées ; [page consultée le 23 mars 2016] : http://www.cehjournal.org/wp-content/uploads/maladies-tropicales-negligees.pdf

[2] Linked In (2013) : Slide Share : Données actuelles sur la physiopathologie du paludisme à Plasmodium falciparum ; [page consultée le 3 avril 2016] : http://fr.slideshare.net/atelier-paludisme/conf-penali

[3] TPE : Comment essayer de vaincre le paludisme ? ; [page consultée le 4 avril 2016] : http://paludisme-tpe.e-monsite.com/pages/page.html

[4] CDC Center for Disease Control   andPrevention (24/07): Parasites – Onchocerciasis (also known as river Blindness); [consultée le: 02/04]: http://www.cdc.gov/parasites/onchocerciasis/

[5] CDC Center for Disease Control and Prevention (24/07): Parasites – Lymphatic Filariasis; [page consultée le: 02/04]: http://www.cdc.gov/parasites/lymphaticfilariasis/index.html

[6] Thérapeutique Dermatologique (01/04/12); M.Develoux: Filarioses [page consultée le : 09/04] : http://www.therapeutique-dermatologique.org/spip.php?article1331

[7] Doctissimo (février 2016) : Principe actif : ivermectine ; [page consulté le 10 avril 2016] : http://www.doctissimo.fr/principe-actif-7200-IVERMECTINE.htm
[8]  Natura New  (2016) : L’artémisine une arme contre le parasite du paludisme et les cellules cancéreuses [page consulté le 22 mars 2016] : http://www.nutranews.org/sujet.pl?id=170
[9] Nobelprize.org : All Nobel Laureates in Physiology or Medecine. [Page consultée le 26 Mars 2016]. http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/medicine/laureates/

[10] Palais de la découverte et de la Cité des sciences et de l’industrie : Nobel de médecine 2015 : la lutte contre les maladies parasitaires récompensées. [Page consultée le 26 Mars 2016]. http://www.cite-sciences.fr/fr/ressources/science-actualites/detail/news/prix-nobel-de-medecine-2015-la-lutte-contre-les-maladies-parasitaires-recompensee/?tx_news_pi1%5Bcontroller%5D=News&tx_news_pi1%5Baction%5D=detail&cHash=b65168606d56d153c6c5730fc812d52d