Victoria JOB, Marina LORANDEL, Cindy MAGLIOCCO,
Widiane OUDART, Manon PERALES et Violette RIVOAL.
Figure 1 Rejet des eaux usées sur http://www.hainaut.be/analyses/template/template.asp?page=accueil |
Les eaux usées sont le produit de diverses activités
humaines et peuvent être d’origine domestique, industrielle ou venir des eaux
pluviales et de ruissellement. Les eaux domestiques se subdivisent en eaux
ménagères provenant de la cuisine et de la salle de bain et lestées de graisses
ou encore de détergent, et en eaux-vannes (rejet des toilettes) chargées de
germes fécaux. Les eaux industrielles ont des compositions différentes d’une
industrie à l’autre et peuvent nécessiter un traitement supplémentaire
préalable avant d’être additionnées aux eaux domestiques.
Ces eaux usées sont ensuite collectées et acheminées vers des stations d’épuration pour y être traitées puis rejetées dans le milieu naturel. Par ailleurs, on distingue ces usines des usines de potabilisation, qui puisent l’eau directement en milieu naturel et ajoutent des traitements correctifs afin de la rendre propre à la consommation.
Figure 2 Schéma simplifié du parcours des eaux usées dans une usine d'épuration. |
MESURE DES POLLUTIONS
Tout d’abord, les
différentes pollutions de l’eau proviennent de
l’industrie, l’agriculture (engrais, pesticides,..) et le réseau urbain
(eaux usées). Les eaux pluviales peuvent avoir un impact sur la pollution des
eaux usées mais ne sera pas détaillé ici. Des mesures de pollution sont alors
réalisées afin que l’eau polluée qui entre à l’usine de traitement soit rejetée
suffisamment épurée de substances néfastes pour l’environnement. Ainsi, la
qualité de l’eau en fin de traitement doit être constamment vérifiée. Pour
cela, de nombreuses instances, telles que l’Etat, l’Agence Régionale de la Santé
(ARS), le département et la commune améliorent la réglementation en vigueur et
effectuent des contrôles sanitaires de l’eau dans ces usines. Ces contrôles de
la qualité de l’eau portent sur différents indicateurs et permettent de vérifier
si la valeur de leur concentration respecte les normes européennes (cf tableaux 1 et 2). Les indicateurs
majoritaires recherchés pour évaluer la qualité de l’eau sont les
suivants :
- les
matières en suspension (nommées MES) qui indiquent le niveau de turbidité de
l’eau,
- La demande biochimique en oxygène sur cinq jours
(DBO5) qui marque la consommation de ce substrat par des bactéries
aérobies lors du traitement secondaire, voire tertiaire. Un taux élevé de
consommation d’oxygène signera alors une décontamination de polluants
organiques,
- les
quantités d’azote et de phosphore dans l’eau qui peuvent provoquer un phénomène
d’eutrophisation du milieu si elles sont trop élevées ;
- une recherche indirecte de
contaminants microbiens, tels les coliformes fécaux qui peuvent, à taux élevé,
démasquer la présence d’agents pathogènes dans l’eau.
Ces contrôles permettent aussi de
juger qualitativement la qualité de
l’eau (cf tableau 3).
Paramètres physico-chimiques
|
Valeurs limites de concentration
(mg/mL)
|
Chlorures
|
200
|
Ammonium
|
0,1
|
Nitrates
|
≤ 50
|
Nitrites
|
≤ 0,1
|
Phosphore
|
5
|
Tableau
1 Limites de concentration des
différents paramètres des eaux selon les normes françaises et européennes
Paramètres
|
Limites de
bon état
|
Bilan de
l’oxygène
|
|
DCO (mg O2/L)
|
20 à 30
|
Particules
en suspension
|
|
MES (mg/L)
|
25 à 50
|
Turbidité
|
15 à 35
|
Effet des
proliférations végétales
|
|
Chlorophylle
(µg/L)
|
10 – 60
|
Saturation
en O2 dissous (%)
|
110 à 130
|
pH
|
8 à 8,5
|
Tableau
2 Etat écologique des cours
d'eaux
Excellente
qualité
|
Bonne
qualité
|
|||
Paramètre
|
Eaux
intérieures
|
Eaux
côtières
|
Eaux
intérieures
|
Eaux
côtières
|
Entérocoques
intestinaux (UFC/100 mL)
|
200
|
100
|
400
|
200
|
Escherichia coli (UFC/100 mL)
|
500
|
250
|
1 000
|
500
|
Tableau
3 Etude bactériologique des
eaux selon les normes françaises et européennes
Paramètres
|
Limites de
bon état
|
Bilan de
l’oxygène
|
|
DCO (mg O2/L)
|
20 à 30
|
Particules
en suspension
|
|
MES (mg/L)
|
25 à 50
|
Turbidité
|
15 à 35
|
Effet des
proliférations végétales
|
|
Chlorophylle
(µg/L)
|
10 – 60
|
Saturation
en O2 dissous (%)
|
110 à 130
|
pH
|
8 à 8,5
|
Tableau
4 Limites de bon états des eaux
LES
DIFFERENTES ETAPES DU TRAITEMENT DES EAUX
Le
relevage et le prétraitement
Lorsque le relief n’est pas favorable, le transport des eaux usées jusqu’à la
station d'épuration s’effectue par pompage ou à l’aide de vis d'Archimède.
Le but du prétraitement
est de préparer l’eau aux traitements ultérieurs en la débarrassant des
polluants qui pourraient empêcher le bon déroulement de ceux-ci ou abîmer les
équipements. Il se déroule en trois phases : le dégrillage, le dégraissage
et le dessablage mais seul le dégrillage est indispensable et généralisé à
toutes les stations d’épuration.
Le dégrillage permet d’éliminer les matières
solides volumineuses telles que les plastiques. L’eau passe à travers une
grille, dont l’écartement des barreaux est plus ou moins petit, qui bloque le
passage de ces polluants. Il peut être complété par le tamisage où les mailles
des grilles sont plus réduites.
Le dessablage a pour but de débarrasser
l’eau des sables et graviers qui pourraient abîmer les équipements en se
déposant dans les conduits ou les systèmes de pompage. Il repose sur le
principe de sédimentation. L’eau s’écoule lentement dans un bassin ce qui
entraîne le dépôt des particules au fond de celui-ci. Les sables sont ensuite
récupérés et envoyés en décharge.
Le dégraissage, comme
son nom l’indique, vise à éliminer les graisses qui gêneraient les traitements
biologiques par la suite. Il repose sur une séparation par flottation. De l’air
est envoyé dans les ouvrages, les microbulles de gaz vont se fixer à la surface
des corps gras, leur densité devient donc inférieure à celle de l’eau, elles
remontent à la surface où elles seront raclées.
Traitement primaire
A la suite du prétraitement, nous
passons au traitement primaire. Nous allons chercher à éliminer les particules
en suspension les plus lourdes par décantation. Ces particules sont souvent des
argiles, des limons et des sables, du plancton, des parasites, des bactéries et
même parfois des virus, ainsi que des produits contaminants. Nous procédons à une méthode physique de décantation, puis au besoin, on
améliore la technique par une méthode chimique.
La
méthode physique laisse reposer les eaux pendant plusieurs heures à plusieurs
jours. Les particules sont entraînées au fond par gravité et nous récupérons
ensuite l'eau sans particules par une méthode
appelée filtration d'affinage.
Cependant la décantation physique ne
fonctionne que pour les particules les plus lourdes. Pour les particules plus
légères, il faut utiliser la méthode
chimique qui consiste à utiliser des produits appelés coagulants et floculants.
La coagulation consiste à agglomérer
les particules entre elles afin de les alourdir pour qu'elles puissent décanter
tout comme dans la décantation physique. En général on utilise du claral
(AlCl3). L'utilisation de ce coagulant a un effet acidifiant sur l'eau, c'est
pourquoi il faut ensuite adapter le pH, notamment par addition de soude (NaOH).
La floculation quant à elle a pour
but d'augmenter le volume et donc le poids de l'agglomérat de matières en
suspensions obtenu par la coagulation. Elle se fait par addition de polymères
anioniques qui vont lier entre eux les agglomérats.
Traitement secondaire
Le traitement secondaire consiste à éliminer les matières
dissoutes dans l’eau, comme les matières organiques, par voie biologique. Il peut être effectué selon deux procédés biologiques : les cultures
libres et les cultures fixées. Ce traitement sera développé principalement dans
un troisième temps car il constitue le
traitement principal du traitement des eaux usées.
Traitement tertiaire
Ce traitement est une étape d’affinage qui vise à
améliorer la qualité de l’eau par l’élimination de substances restantes en
suspension telles que le nitrate, le phosphate, des germes pathogènes pour
l’homme, des composés comme les pesticides, les métaux. Il est
effectué en vue du rejet de l’eau traitée dans le milieu naturel c’est-à-dire
en rivière, près d’une culture de poisson ou d’une prise d’eau potable. En
effet, une trop grande concentration de ces substances dans l’eau entraine des
conséquences néfastes pour l’environnement (eutrophisation). Par
ailleurs, ce traitement peut être réalisé en parallèle (dans les mêmes
biofiltres) ou à la suite du traitement secondaire.
- Le
traitement de l’azote : Processus de nitrification / dénitrification
Tout d’abord, l’azote présent dans l’eau usée provient
majoritairement des urines humaines et animales. Son traitement s’effectue par
la succession de 2 processus : la nitrification puis la dénitrification.
La nitrification est la dégradation de l’azote ammoniacal en nitrites exercée
par des bactéries aérobies lors d’un apport volontaire d’oxygène. A l’inverse, la
dénitrification a lieu en condition anaérobie, lorsque les bactéries sont
privées d’oxygène et en présence de méthanol. Elles vont alors le récupérer par
une autre dégradation, celle des nitrates issus de la nitrification en azote
gazeux.
- Le
traitement du phosphate : Elimination par voie biologique ou
physico-chimique.
Tout d’abord, le phosphore retrouvé dans les eaux usées
provient des engrais utilisés en agriculture et en industrie (détergents, des
lessives phosphatées) et des excréments humains. Son élimination en usine
d’épuration s’effectue par voie biologique ou chimique par précipitation du
phosphore permise par la chaux, les sels d’aluminium ou le fer.
Par ailleurs, il existe d’autres techniques de
désinfection par le chlore (majoritairement utilisé en France), l’ozonation
(plus efficace mais plus coûteuse), la filtration sur sable (potabilisation de
l’eau) ou par les rayonnements ultraviolets.
Clarification
La
clarification est une étape qui va pouvoir débarrasser l’eau des particules présentes
en suspension et ainsi rendre l’eau limpide.
Tout d’abord, on ajoute un agent
chimique dit « coagulant » afin de permettre aux particules présentes
dans l’eau de s’agglomérer entre elles. Cela a pour but de former des
agglomérats pour diminuer les petites particules, qui seront plus difficilement
éliminées. Ces agglomérats sont appelés « flocons ».
Ensuite, l’eau va dans des bassins dits
« bassins de décantation » où le poids de ces flocons va, ou non, les
entraîner au fond de ces bassins.
Grâce à ces deux méthodes, les plus
grosses particules ont pu être éliminées. Néanmoins il est nécessaire
d’éliminer les petites particules non agglomérées.
Pour cela, l’eau est filtrée, le plus
souvent à travers du sable pour ainsi clarifier l’eau un maximum.
Désodorisation
Le traitement des eaux usées génère des
composés malodorants qui constituent une pollution si cet air pollué est rejeté
dans l’atmosphère. Afin de limiter le dégagement d’odeurs, les locaux de
traitements des eaux usées sont ventilés et l’air « vicié » est
collecté puis envoyé vers une station de désodorisation. Les composés
malodorants qu’on retrouve dans cet air sont principalement des composés azotés
(ammoniac et amines), soufrés (sulfure d'hydrogène, mercaptans) et des composés
organiques volatils (aldéhydes, cétones, hydrocarbures) en plus faible
quantité.
- Traitement chimique
L’air est envoyé vers une unité de traitement qui contient 3
tours. Dans chaque tour, l’air circule de bas en haut et les solutions de
lavage sont pulvérisées à contre-courant. Cette technique permet la
destruction des odeurs : il s’agit d’une modification chimique de la
molécule odorante qui est transformée en une molécule inodore et non toxique.
C’est une désodorisation active qui s’oppose à la désodorisation passive (masque ou neutralise les odeurs).
La première tour permet un
lavage acide.
Le milieu acide est obtenu
par de l’acide sulfurique H2SO4 à 98%. Le milieu acide donne lieu à la
formation de sulfate d’ammonium et d’amines.
- La seconde tour permet un lavage oxydo-basique.
Le milieu est maintenu à un
pH de 9 grâce à un dosage d’eau de Javel (Hypochlorite de sodium) et de soude
(NaOH). Cette tour permet l’élimination de certains produits soufrés (H2S,
(CH3)2S, CH3SH) grâce à une oxydation chimique.
- La troisième tour assure l’étape
finale du lavage fortement basique.
Le milieu est fortement
basique grâce à de la soude (NaOH) à 30%. Les composés soufrés sont totalement
éliminés. C’est également dans cette tour que les composés organiques volatils
(mercaptans, aldéhydes, et cétones) sont captés. Un pH de 11 est maintenu par
ajout de soude.
Ces techniques d'élimination
physico-chimiques donnent de bons résultats mais leurs coûts d'exploitation
sont assez élevés en raison des quantités importantes de réactifs chimiques
utilisées.
- Traitement biologique
Le traitement biologique des odeurs utilise des micro-organismes
(bactéries) qui réalisent l'oxydation des substances organiques et inorganiques
malodorantes en composés inorganiques non odorants.
La bio désodorisation
utilise des réacteurs avec des cultures fixées sur un support, minéral ou organique
(tourbe, terre, charbon actif…) Le support permet de fixer les bactéries
épuratrices et d’adsorber les composés organiques à éliminer. A l’intérieur du
réacteur, une circulation d’air permanant, un taux d’humidité constant et un
apport en éléments nutritifs aident au développement des bactéries. L'oxygène
est apporté par l’air qui traverse le réacteur.
La désodorisation biologique
consiste à faire circuler l’air vicié dans ce type de réacteur. Les bactéries
réalisent donc leur oxydation, ce qui permet leur survie et la désodorisation
des composants malodorants.
Cette méthode nécessite très
peu de maintenance et de réactifs. Son coût d'exploitation est donc plus
faible.
LE
TRAITEMENT SECONDAIRE : LE TRAITEMENT MICROBIOLOGIQUE
Le traitement secondaire, aussi appelé
« Epuration Biologique » a comme objectif d’éliminer les matières
dissoutes dans l’eau, comme les matières organiques. De plus, cette étape met
en jeu de nombreux micro-organismes, notamment des bactéries. Celles-ci vont
dégrader naturellement ces matières dissoutes. Mais encore, le traitement
secondaire utilise plusieurs procédés différents afin de réaliser cette
dégradation. Ces techniques dépendent de la nature de la culture. On distingue
alors le procédé biologique à culture libre et les procédés biologiques à
culture fixées.
- Le Procédé biologique à culture libre.
C’est
une méthode de brassage des eaux appelée « à boues activées » avec
une suspension riche en micro-organismes hétérotrophes. Cette méthode est aussi
efficace pour le relargage de ces eaux dans des zones sensibles. En outre,
cette technique sert à l’élimination de la pollution carbonée et azotée (comme
la Biofiltration) ainsi que l’élimination biologique du phosphore. Elle se
déroule en trois étapes.
Tout d’abord le remplissage.
C’est une étape de mise en contact des eaux usées avec une biomasse dans un
bassin d’aération. Ce bassin assure l’approvisionnement en oxygène à l’aide d’aérateurs
de surface (sous forme de turbine ou de brosse) ou par soufflement d’air.
Ensuite, la décantation,
qui consiste à l’extraction entre la phase d’eaux épurées et la phase de boues.
C’est une phase qui a lieu dans un clarificateur placé à la sortie du bassin
d’aération. Une fois la séparation faite, l’eau est évacuée tandis que les
boues sont récupérées.
Enfin, la vidange,
celle-ci correspond à l’évacuation des eaux traitées et le stockage puis
traitement des boues retrouvées en excès au niveau du décanteur.
Ce procédé présente de
nombreux avantages. Non seulement c’est une technique rapide avec une
installation qui prend peu de place, mais elle ne provoque aucune nuisance
olfactive. Néanmoins, elle n’empêche pas la nuisance sonore en plus d’exiger un
investissement de départ élevé.
- Le Procédé biologique à culture fixée
Aussi appelé « l’aérobie en culture
fixe », il fait intervenir des micro-organismes, qui ne se développent
qu’en présence d’oxygène, et sont fixés sur un support. Ce genre de procédé
forme deux grands types de produits comme le dioxyde de carbone (CO2) ainsi que
de l’ammoniaque (NH3) en plus de la biomasse.
D’ailleurs, ce dispositif présente
principalement deux grands mécanismes :
Pour commencer, la Bio filtration,
c’est un mécanisme qui assure le traitement des polluants carbonés, azotés et
des nitrates. Elle met en jeu une phase solide (le filtre), une phase liquide
(les eaux) et une phase gazeuse. Cette technique repose sur le passage des eaux
à travers un filtre où sont fixées des bactéries. Ce filtre peut être de
différentes natures sous forme de toile, de couche poreuse ou de réservoir
rempli de graviers.
Mais
encore, cette méthode contient trois grandes étapes : la filtration, le transfert
et la dégradation des polluants.
Ce mécanisme comporte de nombreux
avantages. Elle utilise de faibles volumes réactionnels comparés aux boues
activées. C’est une technique très rapide, elle a un temps réactionnel de 3
semaines à 1 mois.
Cependant, elle demande beaucoup
d’attention, c'est-à-dire que le filtre doit être lavé tous les jours afin
d’éviter d’être bouché. L’entretien global est aussi coûteux à cause de
l’utilisation de matériaux et équipements sophistiqués. Enfin, elle a un temps
de contact assez court, ce qui rend la technique moins efficace.
Il
existe aussi une autre technique, appelée « le lit bactérien »
ou encore « filtre percolateur ». Elle se compose d’un réacteur
généralement de forme cylindrique contenant des matériaux à masse vide. Ce
mécanisme permet l’écroulement des eaux usées sur la partie supérieure par
gravité à travers celui-ci. On parle plus précisément d’une phase d’aération
qui se fait soit par ventilation soit par tirage naturel. Cette phase va amener
le développement d’une masse microbienne qui, lorsqu’elle est présente en trop
forte concentration, se sépare de la phase précédente par décantation.
Lors de ce mécanisme, le lit bactérien
peut être lui aussi de différentes natures et différentes en fonction du taux
de vide.
On en distingue 4 grands types : les lits à faibles charges, les lits à fortes charges, les lits à remplissage traditionnel et les lits à remplissage plastique.
Ainsi, les avantages de cette méthode, sont qu’elle consomme un faible taux d’énergie. Elle demande peu d’entretien et a un fonctionnement simple. Cependant elle demande un coût d’investissement important et nécessite un prétraitement efficace. Elle est aussi sensible aux variations de température, surtout au froid et peut devenir, en cas de mauvaise exploitation, une source de développement d’insectes.
CONCLUSION
Le traitement des eaux usées est donc un processus
complexe et malgré des règles strictes concernant la qualité de l’eau, il est
parfois difficile d’éliminer complètement certaines substances néfastes pour
l’Homme et l’environnement (notamment les pesticides et les micropolluants).
Néanmoins, les contaminations pour l’Homme restent très rares et les
traitements très efficaces. Aujourd’hui, la qualité de la ressource en eau pose
de nouveaux problèmes puisque souvent de mauvaise qualité, la faute notamment
aux rejets de polluants industriels.
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