Nouveaux "laits"



Amena FIDAHOUSSEN KOKAR, Khalil GAYES, Megane LE BRECH, Axelle LELLOUCHE, Adrien LESAGE, Tahreem MOHAMMAD FARMAN.



Le lait végétal est une boisson produite à base de végétaux pouvant être utilisée dans le cas de troubles digestifs, pour palier certaines intolérances. [1]

Aujourd’hui, les laits d’origine animale et principalement le lait de vache sont délaissés par la population du fait de l’augmentation du nombre de cas d’intolérance. En effet, l’excès de protéines, la faible teneur en magnésium, en minéraux et le lactose du lait de vache favoriseraient les digestions difficiles, les allergies et le déséquilibre de la flore intestinale. [2]

Quelles peuvent-être les alternatives au lait d’origine animal ? Ces nouveaux laits apportent-ils toutes les mêmes propriétés ?


Les boissons végétales 



Présentation des principales boissons végétales


À l'origine, les boissons végétales ont uniquement été conçues dans le but de  remplacer les laits d'origine animale pour les personnes y étant intolérantes, allergiques ou ayant du mal à les digérer. Néanmoins, la consommation des boissons végétales s’est accrue notamment grâce à leurs qualités gustatives.

En effet, les fabricants ont su diversifier leurs recettes et améliorer les textures, afin de satisfaire le maximum de consommateurs. Il existe aujourd'hui un grand choix de boissons végétales facilement accessibles dans n'importe quel supermarché.

Ce grand choix est dû aux différentes sources utilisées pour la fabrication de ces boissons : boisson au soja, au riz, à l'amande, à la coco, à l'avoine, au quinoa, d'épeautre, aux noisettes, aux noix, aux châtaignes… [3]

Parmi ces boissons, il existe encore différentes variétés. Par exemple, le lait de soja est décliné sous plusieurs aspects : nature, enrichi en calcium ou non, aux fruits, chocolaté, vanillé. Concernant les boissons au riz, on trouve les boissons au riz nature, enrichi en calcium, cacao…

Pendant longtemps, les boissons végétales ont été critiquées et posaient même un certain problème d'éthique mais aujourd’hui, cette étiquette semble avoir disparu.
De nos jours, un large panel de boissons végétales est disponible pour chaque consommateur, en fonction de ses goûts et besoins.


Propriétés biologiques

          Composition

Ces différentes boissons végétales ont cependant des compositions différentes même si elles sont toutes exemptes de lactose et de caséine. [4, 5,6]


                                   Tableau : Composition des différentes boissons végétales


Boisson végétale

Composition

Propriétés

Boisson de soja

Eau, graines de soja

Riche en protéines végétales

Boisson à l’avoine

Eau, huile de tournesol, d’avoine (à différents pourcentages, généralement entre 10 et 20%), émulsifiant, sels marins, épaississant afin de donner une texture plus agréable à la boisson

Texture très agréable proche du lait

Boisson de riz

Eau, riz (entre 9 et 20%), huile (tournesol mais aussi de carthame), sels marins.

Il existe une grande variété de boissons de riz, certaines dites natures, certaines aromatisées au chocolat ou à la vanille.

Le lait d’amande

Eau, maltodextrine de maïs, sirop d’agave, amande (environ 10%)

Le plus alcalisant

Lait de noisette

Eeau, maltodextrine de maïs, sirop d’agave,  noisettes (environ 10%)

Le plus énergétique

Lait de coco

Extraits de noix de coco, amidon de maïs, émulsifiants.

Le plus exotique


    Apports nutritionnels

Aujourd’hui, les boissons végétales sont associées à des substances capables de remplacer les laits d’origine animale. Cependant il est essentiel de prendre en compte que, les boissons végétales sont  certes une alternative permettant de palier les différentes intolérances alimentaires aux produits laitiers comme les intolérances au lactose ou les allergies alimentaires mais il ne faut en aucun cas considérer que les boissons végétales peuvent être des substituts au lait.

La composition des boissons végétales est, suivant la notion considérée, meilleure ou moins bonne pour la santé que le lait d’origine animale.

Concernant leurs teneurs en protéines, les laits de soja, de noisette ou d’avoine contiennent environ trois fois moins de protéines que le lait d’origine animale. Ce n’est pas la teneur en protéines qu’il faut comparer mais plutôt leurs qualités. En effet, les protéines animales sont constituées de l’ensemble des acides aminés dont notre organisme a besoin et que nous ne pouvons pas synthétiser nous-même ; alors que les protéines végétales sont beaucoup moins équilibrées. [4]

Au niveau des graisses, le lait et les boissons végétales contiennent en moyenne 1,5 g/100ml, ce qui est faible. Les graisses végétales apportent particulièrement des acides gras insaturés favorables à la prévention des maladies cardiovasculaires.

Les boissons végétales sont pour la plupart très digestes car elles ne génèrent pas de ballonnements. De plus, elles sont de très bonnes sources de vitamines ainsi que de minéraux même si le lait d’origine animale en reste plus concentré. Elles apportent de même des fibres qui permettent de faciliter le transit intestinal tout en réduisant les risques de maladies cardiovasculaires du fait de leur absence de cholestérol.


Fabrication et utilisation


La boisson de soja étant la boisson végétale la plus consommée aujourd’hui, il est intéressant de connaître sa fabrication.


Figure : Fabrication de boisson végétale de soja
 

De nos jours, les boissons végétales sont de plus en plus utilisées. En effet, l'utilisation de ces boissons s'inscrit dans notre société comme un effet de mode. Derrière cet « effet de mode » se cache une recherche de nouvelles saveurs et une certaine curiosité.

L'utilisation de ces boissons est une bonne manière de faire découvrir de nouveaux ingrédients à nos enfants notamment dans le cadre de confection de gâteaux, sauces ou même nature.

Mais l'utilisation de boissons végétales est très fortement déconseillée aux nourrissons car bien que les boissons végétales soient une bonne alternative aux laits d'origine animale, elles ne sont pas étudiées spécifiquement pour les nouveau-nés.  L’Agence nationale française de sécurité de l’alimentation (Anses) a annoncé très clairement que l'utilisation de boissons végétales dans l'alimentation du nourrisson pourrait conduire à des cas graves. [7]

Évidemment, il n'y a pas de risque pour les adultes ou même pour les enfants, bien au contraire.

Contexte économique


Le marché actuel


Sur le marché actuel, les boissons végétales ne représentent que 2% des ventes parmi les ventes de produits biologiques. On peut expliquer ceci par le fait que les produits biologiques d’origine végétale sont principalement destinés à l’alimentation animale et ceci à  60% soit 147100 tonnes. La boisson végétale la plus connue reste aujourd’hui celle de soja. Cette plante a commencé à percer dans le territoire français dans les années 1990 mais ce n’est que 10 ans plus tard plus précisément entre 2000 et 2007 que le marché s’est ouvert avec une croissance à deux chiffres, dénote Olivier Hausheer, le patron de XTC World Innovation. [8]

 De plus, une étude menée par l’Ensa (Association des producteurs européens d'aliments naturels à base de soja) montre que cela ne représente que 1,3% du marché du lait en 2007. Néanmoins, nous devrions connaitre une stabilisation dans les années futures. Le développement de ce marché est freiné par les règlementations de l’Union Européenne qui stipulent que tout lait doit être issue d’une sécrétion mammaire. Cependant il existe des exceptions comme le lait de coco ou d’amande.

En revanche, d’autres études plus optimistes montrent que les ventes de boissons végétales sont passées de 29 à 65 millions d’euros entre 2005 et 2011. Les parts de marché restent équilibrées avec 31 millions de ventes pour les GSA (Grandes Surfaces Alimentaires) et 33 millions d’euros pour les magasins spécialisés bio et un million pour les ventes directes producteurs/consommateurs. De plus, les prix ont diminué de 1%  en 2012 par rapport à 2011. [9]


Les populations et régions concernées


A l’échelle mondiale, les premiers consommateurs/producteurs  de soja sont les asiatiques mais ce n’est qu’à partir du XIXème siècle que cette boisson commence à faire son apparition en Occident. Ce n’est qu’en 1910 qu’elle voit le jour en France par la création de la toute première unité de production. De nos jours, le lait de soja s’est installé confortablement dans les rayons que ce soit dans les magasins généralistes ou spécialisés.

Aujourd’hui, les principaux producteurs de soja sont les Etats-Unis, le Brésil et l’Argentine qui, à eux 3 se partagent 80% du marché soit 220 millions de tonnes. Toutefois, ce chiffre est à relativiser car la majorité est destinée à l’alimentation animale. [10]


Comparaison des laits d’origine animale et des boissons végétales


Laits d’origine animale

 Principaux laits

Le lait de vache reste  le plus connu et le plus consommé en France. Néanmoins, le lait de brebis, de chèvre et de jument sont aujourd’hui couramment absorbés et appréciés par la population.  A noter que ce dernier détient de grandes similitudes avec le lait maternel humain. 


Composition


Le lait de vache contient des sels minéraux, du calcium en très grande quantité, du phosphore, des vitamines et les trois principaux nutriments : glucides (le lactose), lipides (acides gras saturés et non insaturés), et protéines (caséines du lait).

En ce qui concerne le lait de chèvre, sa valeur nutritionnelle est proche de celle du lait de vache mais il est moins riche en protéines et considéré comme plus digeste. Sa teneur en calcium est la même que celle du lait de vache avec une très bonne biodisponibilité mais sa teneur en vitamine B9 est largement inférieure même si certaines marques l’ont de nos jours enrichie. Le lait de brebis, lui est plus énergétique et notamment 2 fois plus gras que le lait entier de vache. Cependant,  il est plus riche en sels minéraux : le calcium est d’environ 200mg par 100mL contre 120mg pour le lait de vache.

Le lait de jument, est celui qui se rapproche le plus du lait de la femme. Il est donc très recommandé aux jeunes enfants mais également aux adultes (lutte contre le stress, bonne convalescence et conserve un bon équilibre alimentaire). Très peu connu il est notamment conseillé depuis l’antiquité. En effet, en plus de ces qualités nutritionnelles il est très riche en vitamine C et très digeste (pas de formation de crème et contient trois fois moins de caséine que le lait de vache). C’est une source naturelle de calcium (deux à trois fois plus de calcium que le lait maternel) et de vitamine D mais plus que tout il est très riche en oméga 3 (22% du total des acides gras).


Apports nutritionnels et problèmes liés à sa consommation

Bienfaits


Les laits d’origine animale ont une place majeure dans la pyramide de l’équilibre alimentaire. En effet, contrairement aux boissons végétales les laits d’origine animale constituent la principale ressource en calcium de l’alimentation et cela est d’autant plus important car leur calcium présente une très bonne disponibilité dans l’organisme. Sachant que les besoins en calcium de l’organisme s’élèvent à environ 900 mg/jour et sont beaucoup plus importants pour les femmes enceintes et les femmes ménopausées et qu’un tiers des besoins sont apportés par les végétaux, les deux tiers restant peuvent être apportés par un demi litre de lait ou encore par des produits laitiers (yaourts, fromages).

Aussi, la teneur en protéine des laits d’origine animale est très intéressante mais également de bonne qualité. Ainsi, une certaine quantité précise permet de palier les apports protéiques journaliers nécessaires.

Problèmes rencontrés : la population concernée


La richesse en calcium des laits d’origine animale permet certes de palier les apports protéiques journaliers mais cela cause tout de même certains problèmes telle que la difficulté d’assimilation par l’organisme du lait de vache du fait de sa faible teneur en magnésium. En effet, l’OMS (Organisation de la santé) a noté ce « paradoxe de calcium » : on constate depuis quelques années que les pays où la consommation du calcium était très élevée, la population était victime de problèmes de hanche contrairement aux petits pays tels que le Pérou ou l’Inde. De plus, les nombreux traitements que subit le lait altèrent ses minéraux et les rendent moins assimilables par l’organisme.

Ainsi, nous avons de nombreux problèmes liés à la consommation des laits d’origine animale. En effet, le lait de vache contient par exemple plus de protéines que le lait maternel ce qui est très inquiétant pour le nouveau-né car ces protéines animales sont très acidifiantes et notamment très allergisantes et indigestes.

Sa teneur en acides gras saturés est également nettement plus élevée que ce qu’elle devrait être. Or, qui dit saturés dit risque d’obésité et de maladie. En effet, les différents traitements subis par le lait ne sont aujourd’hui pas totalement maîtrisés. Dû à cela, beaucoup d’impertinences sont produites. Les acides gras saturés du lait rendu plus petits pour éviter que la crème ne se détache du lait (laits industriels) ont la capacité de traverser la barrière intestinale. De cette manière, tous les lipides se retrouvent directement dans l’organisme.

Aussi, certains sucres contenus dans le lait et notamment le lactose est responsable de déséquilibres de la flore intestinale accompagnés notamment d’intolérance plus ou moins importante. Cela peut entrainer des gonflements, des douleurs, des diarrhées ou encore des allergies. En naturopathie par exemple, le lait est également reconnu comme cause de nombreuses maladies telles que la production excessive de mucosité, nez bouché, troubles respiratoires, otites, asthmes.

Et n’oublions pas que depuis sa production jusqu’à sa consommation le lait concentre diverses pollutions indirectes ou directes. Pour un élevage traditionnel par exemple on retrouvera non seulement les produits chimiques présents dans la nourriture mais également les nombreux médicaments, vaccins et hormones ayant servis à les soigner.

C’est pourquoi, de plus en plus de personnes ont tendance de nos jours à privilégier les boissons végétales.


Production et consommation de lait d’origine animale dans le monde


La production mondiale de lait est dominée par le lait de vache qui représente 83% du lait produit en 2012. Bien qu’il ne soit pas apprécié en Europe, le lait de bufflonne est largement consommé dans les pays asiatiques tels que l’Inde, le Pakistan et la Chine faisant de lui le deuxième lait le plus consommé avec 13%. Apparaissent ensuite les laits de chèvres et de brebis respectivement avec 2% et 1%.


Tableau : Evolution de la production de lait entre 2008 et 2012 

En 2012, la production mondiale de lait est proche de 770 millions de tonnes notamment grâce aux puissances laitières que sont l’Asie, l’Europe et l’Amérique.

La consommation de lait dans le monde est très inégale entre les différents continents. En effet, la consommation moyenne de lait est de 104 kg/habitant en 2010 dans le monde mais de 47 kg/habitant en Afrique, 67 kg/habitant en Asie et 290 kg/habitant dans l’Union Européenne.
Consommation de produits laitiers en 2010



Dominance du lait d’origine animale sur le marché économique 


Depuis quelques années, de nombreux laits végétaux ont fait leur apparition sur le marché économique en parallèle des laits d’origine animale. D’après certaines études, ces laits sont censés nous apporter de meilleures qualités nutritionnelles que les laits d’origine animale, comme nous l’avons vu précédemment. Cependant, ils sont nettement moins consommés, et sont produits en petite quantité seulement.

Il y a à cela plusieurs raisons que nous allons essayer d’exposer et de développer.

Tout d’abord, le lait animal reste privilégié dans notre société notamment pour des raisons économiques. L’élevage laitier et l’industrie agroalimentaire sont des filières  puissantes en France, qui privilégient le lait d’origine animale, autant dans la production du lait que dans la fabrication des produits laitiers tels que les yaourts, le beurre et les fromages.

Par ailleurs, les consommateurs connaissent mieux les produits laitiers d’origine animale que les autres en raison de l’importante publicité dont ils bénéficient.

Ensuite, il y a une explication culturelle. Les français consomment des produits laitiers d’origine animale depuis de très nombreuses générations et apprécient leur saveur. Les yaourts et les fromages fabriqués à partir de lait d’origine végétale offrent un goût différent qui ne satisfait pas forcément les consommateurs. Par conséquent, ils ne sont pas substituables aux produits laitiers classiques, mais constituent plutôt une nouvelle catégorie de produits. En outre, ils offrent un choix plus restreint contrairement aux autres.

Le lait animal reste aussi majoritaire car, malgré les quelques études qui montrent les bienfaits des laits végétaux par rapport aux laits d’origine animale,  la nocivité de ces derniers est à relativiser. À ce jour, aucune étude sérieuse, ne peut affirmer qu’une personne en bonne santé et ne présentant pas d’allergie au lait classique, prenne un risque en consommant des laitages issus de la filière animale.

La transition vers les laits d’origine végétale est donc bien loin d’être une priorité pour notre société. Il y a cependant un certain engouement pour les laits végétaux chez certaines personnes qui désirent éliminer les produits d’origine animale de leur alimentation et qui pense en tirer des bénéfices sur leur santé. On voit de plus en plus de nouveaux régimes qui proscrivent les produits laitiers d’origine animale toutefois, les médecins restent plus que circonspects sur ce sujet.


Conclusion

Consommer des produits laitiers d’origine végétale permet un apport nutritionnel bien adapté à l’homme, sans les allergies et les intolérances que peuvent parfois provoquer les produits laitiers d’origine animale.

Cependant, il semble inconcevable d’éliminer totalement le lait animal de notre alimentation, car ce dernier est transformable en une grande diversité de produits dérivés. De plus, celui-ci n’est pas toxique pour l’Homme et ne représente pas un problème de santé publique.

Les boissons d’origine végétale sont faciles à produire mais beaucoup moins intéressantes économiquement pour le moment. Les entreprises nous inciteraient donc peut-être à consommer du lait d’origine animale plutôt que des boissons végétales malgré leurs avantages.


Références


[1] Wikipédia.Lait. http://fr.wikipedia.org/wiki/Lait (consulté en avril 2014)


[2] BioTV. Les laits végétaux sont-ils une bonne alternative au lait de vache. http://www.annuairevert.com/p46-les-laits-vegetaux-sont-ils-une-bonne-alternative-au-lait-de-vache.php (consulté en mars et avril 2014)


[3] Bjorg. Boisson végétale. http://www.bjorg.fr/boisson-bio/boisson-vegetale.htm (consulté en avril 2014)


[4] Wikipédia. Lait de soja. http://fr.wikipedia.org/wiki/Lait_de_soja. (consulté en avril 2014)


[5] RFI. Des laits qui n’en sont pas. http://www1.rfi.fr/fichiers/Mfi/Sante/813.asp. (consulté en avril 2014)


[6] Bjorg. Les boissons et desserts végétaux. http://www.bjorg.fr/produits-bio/boissons-dessert-vegetau/boissons-amande/lait-amande-vanille-bio.html. (consulté en avril 2014)


[7] Gentside découverte.Emmanuel Perrin. Boissons végétales déconseillées pour les nourrissons. http://www.maxisciences.com/b%E9b%E9/les-boissons-vegetales-deconseillees-chez-les-nourrissons_art28911.html. (consulté en mai 2014)

[8] 20minutes.Les boissons à base de soja restent marginales. http://www.20minutes.fr/article/556361/Economie-Les-boissons-agrave-base-de-soja-restent-marginales.php. (consulté en mars 2014)


[9] Agence bio. La consommation des produits biologiques. http://www.agencebio.org/sites/default/files/upload/documents/4_Chiffres/BrochureCC/CC2012_Chap4_3_Conso.pdf (consulté en mars 2014)


[10] Production mondiale de soja. http://www.planetoscope.com/cereales/200-production-mondiale-de-soja.html (consulté en avril 2014)