Chloé DOS SANTOS, Mélanie FEROUL, Elise
LEROUET, Inès SAVANE
Les
valeurs nutritives améliorées, des cultures qui résistent aux insectes ou aux
maladies, des rendements plus importants, les OGM « Organismes génétiquement modifiés » ont été une révolution lors de
leur apparition dans les années 80. Cependant, ces fabuleuses promesses
évoquant la possibilité de mieux répartir les richesses pour éradiquer la
famine ne sont, pour le moment, pas visibles. La controverse à ce sujet se fait
d'autant plus grande lorsque les médecins dénoncent des effets néfastes sur la
santé humaine et que les écologistes y voient des effets indésirables sur
l’environnement. Mais nous pouvons nous demander ce que sont réellement les OGM
? Quels sont les risques alimentaires ainsi que les risques sur l’environnement
? Pour répondre à ces questions nous nous sommes intéressées d’un peu plus près
à ce phénomène « d’agronomie scientifique ».
[1,1] Un organisme génétiquement modifié (OGM) est un
organisme vivant (animal, végétal, bactérie) dont le matériel génétique est
transformé. On appelle également cela «organisme
transgénique». Le but étant
de leur conférer de nouvelles capacités provenant d’un autre organisme. En effet,
l’insertion d’un nouveau gène engendre la création d’une nouvelle protéine qui
va permettre à l’organisme d’acquérir de nouveaux caractères. Ces derniers
permettent à des êtres vivants de vivre dans des milieux naturels qui leur
étaient hostiles avant la modification. Les techniques de transferts varient
d’une entreprise à une autre et dépend également de l’organisme qui subira ce
traitement. Mais pourquoi produit-on des
organismes modifiés? En premier lieu, ils sont produits pour les avantages qu’ils
sont censés apporter que ce soit aux consommateurs ou aux producteurs. Le but
premier étant simplement de rendre les organismes végétaux plus résistants aux
différentes bactéries ou insectes ainsi qu’à certaines maladies. Nous pouvons
également leur transmettre une résistance à un herbicide, aux antibiotiques ou
encore aux variations climatiques. [1,2] Ces avantages permettraient aux
agriculteurs d’augmenter le débit de production. L’aspect de l’économie dans le
domaine agricole est nettement utilisé comme argument par les entreprises. Un
message reçu par les agriculteurs à une époque où les difficultés économiques
se font ressentir. En effet, la surface de culture des OGM n’a cessé
d’augmenter, passant de 1,7 millions d’hectares en 1996 à 170 millions d’hectares
en 2012 à l’échelle mondiale. Les États-Unis, l’Argentine, le Brésil et la
Canada représentent 90% des cultures mondiales de produit génétiquement
modifiés. Cependant, les promesses d’une production et d’un rendement plus
importants, sont-elles réellement nécessaires, dans des pays comme les
États-Unis ou encore la France, où la production est déjà nettement supérieure
à la consommation ?
Au-delà de l’aspect
agronomique, les organismes animaliers peuvent également être modifiés. Il est
possible d’accélérer la croissance des animaux comme pour le saumon, ou les
aider à résister à des conditions climatiques difficiles. Ces découvertes
apparaissent comme révolutionnaires.
Il existe donc différentes techniques,
utilisées en fonction de l’organisme à modifier ainsi que de l’entreprise. Les
techniques artificielles, tout d’abord, permettent de transférer des gènes
sélectionnés d'un organisme à un autre, y compris entre des espèces
différentes. [1,3] Il existe différents transferts : transfert naturel, direct ou indirect. Ces techniques sont
complexes.
Tout d’abord, il faut isoler le gène qu’on
veut transmettre à partir du génome (ensemble de gènes portés par 1 espèce) puis
on va le modifier par génie génétique en changeant le promoteur: il sert à
contrôler l’expression du gène. Les
chercheurs doivent ensuite préparer un plasmide (molécule d’ADN). Nous
incorporons le gène d'intérêt récupéré dans le plasmide avec deux autres gènes
qui permettent de contrôler la transformation génétique. On va insérer le tout
dans une bactérie qui va donc cultiver et se reproduire très vite. Après cette
étape, il faut récupérer les plasmides en les extrayant des bactéries. Cette
méthode est la méthode de transfert indirect. Nous pouvons donc après injecter
les plasmides dans les gamètes: spermatozoïde et ovocyte pour que cela soit
transmis à la descendance ou bien, nous pouvons introduire directement dans le
matériel génétique des cellules. Le transfert naturel est le transfert de gènes
entre une plante et une bactérie du sol (transgénèse). Le transfert direct
quant à lui est réalisé grâce au plasmide par des méthodes physico-chimiques.
On peut utiliser un champ électrique, la micro injection etc.
Ces méthodes de transfert ainsi que la
commercialisation des OGM sont soumis à des réglementations strictes qui
varient en fonction des pays. [1,4] Dans l’Union européenne, elle est beaucoup
plus contraignante. Avant la commercialisation des OGM les fabricants doivent
prouver la valeur nutritionnelle de leurs produits. Le produit doit subir des
tests et lors de doutes sur la tolérance de ces aliments sur les organismes
humains, le fabricant doit effectuer une étude sur des animaux sur une durée de
quelques mois. Il est également nécessaire d’évaluer les risques allergènes.
Pour cela, la comparaison entre le produit modifié et son homologue
conventionnel est suffisant. Une fois le
dossier d’évaluation établi, il est soumis au gouvernement d’un État membre.
S’ensuivent ensuite une cascade d’approbation des différentes organisations
nécessaires à la mise sur le marché du produit. Cette autorisation est valable
10 ans. Les OGM sont interdits en France depuis 2008.
Des restrictions aussi strictes peuvent s’expliquer
par le faible nombre d’études et d’expérimentations effectuées au sujet des
OGM. Ces réglementation sont acceptées et appréciées des corps médicaux qui se
soulèvent contre le manque de recul et d’informations sur ces produits
modifiés. En effet, il serait intéressant de savoir quels sont les risques pour
l’homme de consommer des aliments génétiquement modifiés ou des animaux ayant
consommés ces OGM. A l'heure actuelle, il n'existe aucune études à long terme
sur les risques alimentaires dû à l’apport d’OGM ni à leurs conséquences sur la
santé. Cependant, les résultats des études réalisées au Canada, aux États-Unis,
au Japon, en Australie et dans les pays de l’Union européenne montrent que la
valeur nutritive des grains transgéniques est la même que celle des grains
traditionnels, que les animaux digèrent l’ADN et la protéine ajoutée dans les
grains GM et que la nourriture à base d’OGM a les mêmes effets (taux de
croissance, risques d’intoxication, réaction allergique) sur les animaux avec
repas sans OGM [2,1]. Au regard de ces résultats ainsi que de ceux issus
d’études menées en Grande Bretagne, les autorités en matière de sécurité
alimentaire ont conclu que l’utilisation des OGM en alimentation animale est
sécuritaire pour les animaux, que les aliments d’origine animale provenant de
ces animaux sont équivalents aux produits d’origine animale provenant d’animaux
nourris avec des aliments traditionnels et que les produits d’origine animale
(lait, œufs, viande) provenant des animaux ayant des repas à base de grains
génétiquement modifiés sont considérés comme sains pour les humains.
Malgré ces résultats encourageant qui prônent
les «non-méfaits» des OGM, il ne s’agit pas d’étude sur le long terme qui
puisse appuyer et confirmer ces propos. Parallèlement, une étude sur une plus
longue période s’effectuait aux États-Unis. En septembre 2012, la revue
américaine« Food and Chemical Toxicology »
publie une étude
dirigée par Gilles-Éric Séralini. Cette dernière regroupe les résultats obtenus
chez 200 rats nourris par du maïs génétiquement modifié NK 603, lui-même traité
par l’herbicide Round-up. Cette étude
a été réalisée sur deux ans. Les résultats montrent l’apparition de tumeurs et
de pathologies plus fréquentes et plus précoces. Avant la publication de
l’article regroupant tous les résultats, des contre-expertises ainsi que des
mesures nécessaires à la protection de la santé humaine et animale ont été
prises. Cette étude confirme le choix du gouvernement à interdire toute
production et importation de produits transgéniques.
nouvelobs.com
Quelques mois plus tard, la direction de la
revue « Food and Chemical Toxicology » où
l'article de Gilles-Eric Séralini sur un maïs transgénique avait été publié a
décidé de le retirer du magazine. Cette issue, replace au premier plan cette
affaire. D’après l’éditeur, cette rétractation serait due aux nombreuses
lettres de mobilisation prenant part au retrait de l’article au profit de
l’industriel mis en cause : Monsanto. Devant cette dénonciation, des experts
ont été mis à contribution dans le but d’établir une analyse complète des
données brutes de l’étude. Les résultats ne montrent aucune erreur, mais
mettent en évidence la mise en silence des données qui contrediraient la conclusion.
L’article aurait donc été retiré sous prétexte qu’il s’agissait d’une étude
«inconclusive». Cependant, il est
possible de trouver de nombreux articles qui n’exposent pas directement leur
conclusion au sein de la revue. Les raisons du retrait de l’Article de Séralini
est donc peu convaincante. Lors de l’audition des experts de l’OPECST, d’autres
arguments ont également été évoqués: la petite taille des groupes des témoins
et des traités ainsi que l’importance de la fréquence du développement des tumeurs
chez les rats vieillissant de cette race [2,2]. Une interprétation biologique
serait donc impossible à établir. Mais cette raison n'est pas suffisante pour
expliquer la décision de Food and chemical toxicology. La pression exercée par
l'industriel a joué dans ce retrait. Cette recherche de vérité entre un grand
groupe industriel et un scientifique met en avant la complexité de ces
relations. Les enjeux politiques et économiques prennent-ils le dessus sur les
vérités scientifiques?
Les OGM ont été produits pour maximiser le
taux de profit en combinant le domaine de
l’agriculture et la santé dans la science du «vivant». Cela apporterait des
profits illimités en créant des plants «stériles». Le principe est simple : pour
gagner de l'argent avec les OGM, il faut les vendre à l'agriculteur
régulièrement, ce qui n'est possible que si l'agriculteur ne peut plus semer le
grain qu'il a récolté. Les agriculteurs doivent donc acheter ces graines à
chaque nouvelle saison. De plus, le développement de tels produits par ces
grosses firmes ne permet pas à ces dernières de se concentrer sur des
recherches utiles mais qui ne leur seraient pas profitables. L’affaire Seralini
fait également ressortir un autre problème. Celui des difficultés à mettre à
terme une étude sur les OGM. En effet, pour effectuer un tel travail est
faudrait avec un grand groupe d’individus nourris avec ce maïs. De plus, il
faudrait que cette étude soit amenée sur le long terme. Les réalités
économiques freinent également ces recherches pourtant nécessaires à la santé
publique, qui reçoit de moins en moins de crédits.
Après s'être renseignées sur les conséquences
des OGM sur la santé, un autre point soulève beaucoup de questions auprès de la
population : les risques environnementaux. Les avis divergent encore une fois,
malgré certains avantages donnés par les OGM, ceux-ci restent dangereux pour la
biodiversité, et comme pour la santé, les études ne sont pas encore assez
développées. Nous allons donc tacher d’exposer les faits et de laisser à chacun
le choix de se former sa propre opinion.
Il faut savoir que la majorité des plants
OGM synthétise un insecticide Bt en permanence au niveau de leurs racines. Ce
composant était à l’origine répandu de manière ponctuelle et contrôlé par les
agriculteurs. Etant produit en masse par les plants d’OGM, l’accumulation de
cet insecticide provoque une pollution des terres agricoles et devient donc
toxique pour les sols. La toxicité pour certains animaux est également
observable et sera développé plus précisément en fin de partie. [3,1]
De plus, la
proximité des plantations OGM avec celles sauvages où cultivées a entrainé le
croisement de gènes. En effet, pendant la période de reproduction sexuée des
grains de pollens sont transportés d’une étamine d’OGM vers le stigmate d’un
plan naturel. Même s’ils ne font pas partie de la même espèce les gamètes males
fécondent les femelles. On obtient donc des plants issus d’une reproduction
naturelle mais possédant un avantage évolutif. Les plantes pouvant acquérir une
résistance aux herbicides, au froid, à la sécheresse où encore à des ravageurs
auront une meilleure capacité de survie. Par conséquent, ce phénomène pourrait
conduire à la disparition d’espèces et donc impacter sur tout l’écosystème.
Néanmoins, il
est nécessaire de tempérer nos propos puisque les Hommes ont effectué
inconsciemment le même procédé en choisissant dans la nature des plantes ayant
par exemple un meilleur aspect que d’autre. Cela peut être considéré comme de
la sélection mais celle-ci n’a pas pour autant été néfaste. Sur ce point, il
est donc impossible de trancher dû à l’absence de recul sur ses études, les
nouveaux plans pourraient donc être bénéfiques pour l’Homme et les animaux ou
non. [3,1]
Du au transfert de gènes parlé précédemment certaines
herbes ont obtenus où ont accumulé des résistances aux herbicides. Au jour
d’aujourd’hui, il est possible d’observer dans l’ouest canadien des plants de
Colza résistants à trois herbicides. Les
agriculteurs doivent donc recourir à des herbicides moins respectueux de
l’environnement, et doivent augmenter les doses afin de limiter les effets de
ces plantes envahissantes. Par voie de conséquence, la pollution des sols ainsi que des nappes phréatiques se
verrait augmenter. [3,4]
Afin d’étayer
nos propos, il est possible d’observer un phénomène similaire au niveau de
l’herbicide Roundup produit par Monsanto. Les mauvaises herbes ont développé
une résistance ce qui pose problème puisque cette herbicide toxique est utilisé
à grande échelle aux Etats Unis. Les agriculteurs ont donc augmenté la quantité
de Roundup afin de contrôler les herbes indésirables où ont utilisé d’autres
substances en complément du Roundup. Tous ces éléments ne font qu’augmenter les
impacts néfastes sur l’environnement et entrainent donc un certain nombre de
question sur l’utilité de cette pollution ainsi que son impact sur le long
terme pour les organismes environnants. [3,5]
Apres avoir
présenter l’impact sur l’environnement c’est à dire plus précisément les sols
et les eaux nous allons voir si les cultures d’OGM ont un effet sur les animaux
environnants. Depuis la culture d’organismes génétiquement modifiés, on observe
une diminution conséquente de certaines espèces.
En effet afin
d’améliorer le rendement de cultures, des gènes insecticides ont été implantés
dans le mais afin de détruire des animaux ravageurs comme la Pyrale (voir photo
ci-dessous). Certaines entreprises comme Monsanto ont utilisé ces méthodes de
culture. Constituant un danger pour des animaux, le ministère de l’agriculture
a interdit en France par arrêté la commercialisation et la culture du maïs OGM
produit par ce groupe. [3,5] et [3,2]
De plus,
l’utilisation de l’insecticide Bt parlé précédemment du à sa forte concentration
pourrait être toxiques pour de nombreux insectes. En effet, des études
britanniques ont montré une diminution de 24% des papillons vivants à proximité
des champs de Colza transgéniques. Ces champs dû aux herbicides sont pauvres en
mauvaises herbes et donc en nectar. Les papillons ont donc plus de mal à se
nourrir d’ou leur réduction de population. [3,1]
On peut
également observer que malgré une similarité dans la surface nécessaire pour la
culture des OGM et des autres plantations, ses plans ont participé à la
déforestation de nombreux forets (voir schéma). L’augmentation conséquente de leurs surfaces de plantations
depuis ses dernières années et l’absence de diminution des plantations non OGM
entraine des effets non négligeables sur des animaux disséminateurs comme
les abeilles qui pourraient être
en dangers. D’après nos connaissances sur le fonctionnement des écosystèmes,
cette déforestation entrainerait une réaction en chaine puisque leurs
disparitions provoqueraient une diminution de la reproduction de nombreuses
espèces et donc de la Biodiversité. Néanmoins, ses dirent restent des
hypothèses qui ne pourront être valides ou invalidés que lorsque les effets se
verront sur la Biodiversité. Par conséquent ses arguments en un rôle préventif.
[3,3]
superficie (millions d'habitants)
|
Années
|
1.1
|
1996
|
11
|
1997
|
27.8
|
1998
|
39.9
|
1999
|
44.2
|
2000
|
52.6
|
2001
|
58.7
|
2002
|
67.7
|
2003
|
81
|
2004
|
90
|
2005
|
102
|
2006
|
114.3
|
2007
|
120
|
2008
|
134
|
2009
|
148
|
2010
|
Enfin par
effet indirect, certains insectes bénéfiques sont touchés. En effet, les
Chrysopes verte souffrent de la toxicité des cultures Bt à travers les animaux
ravageurs dont ils se nourrissent. Toute la chaine alimentaire est touchée
puisque comme les animaux ravageurs consomment à forte dose la toxine Bt,
celle-ci demeure dans l’organisme et est donc transmise à cet insecte. [3,4] et [3,2]
Par conséquent au jour à ce jour, on peut
observer certains effets sur la Biodiversité grâce à certains pays comme les Etats
Unis qui ont développé une culture importante, mais certains aspects restent
incertains puisqu’ils reposent sur des suppositions basées sur des faits
scientifiques observés dans d‘autre contextes.
Les OGM, lorsqu'ils sont utilisés à bon
escient, représentent un avantage considérable pour l'environnement. C'est
pourquoi, comme nous le voyons sur le graphique ci-dessous, de nombreux pays
ont recourt aux OGM, notamment aux PGM (Plantes génétiquement modifiées). [4,1]
Illustration : Surface
cultivée en OGM (en millions d'hectares
La France, ayant une réglementation très
stricte concernant l'utilisation des OGM, n'utilise que très peu les PGM.
Ces PGM apportent de certains avantages
pour la nature, en particulier, la diminution de pesticides utilisés. Ces
pesticides servent à éliminer les insectes ravageurs, saccageurs et dévoreurs
des champs ou des cultures des agriculteurs. [4,2] A fortes doses, ces
pesticides ou insecticides sont toxiques pour les inhalateurs et les
consommateurs de ces produits vaporisés. De plus, l'efficacité de ces produits
diminue avec le temps, ce qui oblige les pesticides à être utilisés dans
d'énormes quantités. Avec les PGM, il s'agit de modifier la plante, pour que
cette dernière devienne résistante par elle-même, que les insectes ravageurs
meurent à cause d'une simple ingestion. Cette résistance est la en permanence,
est plus économique et moins chimique pour les manipulateurs et les
consommateurs humains. [4,3]
Les PGM permettent aussi de réduire les
herbicides, en rendant la plante d'intérêt résistante à l'herbicide. Une seule
sorte d'herbicide est donc utilisé pour les mauvaises plantes restantes.
Les OGM se placent également en faveur des
agriculteurs, et donc de l'économie nationale. On intègre des gênes de résistances
aux facteurs dévastateurs tels que le climat ou encore la sécheresse, des
facteurs auxquels l'homme ne peut y remédier facilement.
De plus, parmi les nombreuses attaques que
doivent subir les plantes, les virus sont les plus nocifs car il n'existe aucun
traitement. Or, les maladies virales constituent un problème très répandu dans
le monde végétal, causant d'importants dégâts dans certaines cultures [4,4].
Chez la pomme de terre, par exemple, une infection virale peut occasionner
jusqu'à 80 % de perte sur une même récolte, à cause du virus PLRV (virus
responsable de la maladie de l'enroulement de la feuille de pommes de terre).
Grâce aux OGM, on peut rendre les produits résistants à ces maladies virales et
ainsi pallier les pertes des récoltes.
Les OGM consistent à améliorer les propriétés
d'un produit (aliments, plantes...) par un remaniement génétique. Cependant,
nous ne connaissons pas encore les réels enjeux de ces organismes. Notamment
les conséquences a long termes sur la santé du consommateurs. Il n'existe pas
d'études scientifiques avec assez de recul. Ces OGM ont aussi des conséquences
sur la nature, la biodiversité.
Malgré les nombreuses critiques faites au
sujet des OGM, ce domaine présente de nombreux avantages concernant
l'environnement. Nous pouvons éviter les facteurs dévastateurs comme les
insectes ravageurs, le climat, la sécheresse. Ils permettent aussi d'utiliser
moins de pesticides, insecticides et herbicides. La toxicité est ainsi
diminuer. Mais est-il vraiment nécessaire de vouloir augmenter le rendement des
récoltes en s'aidant des OGM, dans un contexte où la production surpasse la
consommation dans des pays comme la France; Ne faudrait-il pas plutôt avoir une
meilleure répartition de la production ?
Références :
[1,1]Wikipédia
les OGM http://fr.wikipedia.org/wiki/Organisme_génétiquement_modifié
(Consulté en mars 2014)
[1,2]
Les OGM: solution pour demain ou catastrophe annoncée ? http://www.asef-asso.fr/mon-jardin/nos-syntheses/1594-les-ogm-solution-pour-demain-ou-catastrophe-annoncee-la-synthese-de-l-asef
(Consulté en Avril 2014)
[1,3]
Les OGM : intérêts et inconvénients. Qu’est-ce
qu’un OGM. http://bio1-ogm.e-monsite.com/pages/i-qu-est-ce-qu-un-ogm.html
(Consulté en avril 2014)
[1,4]
OMG.org. Réglementation http://www.ogm.org/Tout%20savoir/reglementation.html
(Consulté en mai 2014)
[2,1]
Santé, risques lié à la consommation de produit dérivé d’animaux nourris aux
OGM.
http://www.ogm.gouv.qc.ca/sante_et_environnement/sante/risques_potentiels/produits_animaux_nourris_ogm.html
[page consulté en Mai 2014]
[2,2]
Les OGM: solution pour demain ou catastrophe annoncée ?
http://www.asef-asso.fr/mon-jardin/nos-syntheses/1594-les-ogm-solution-pour-demain-ou-catastrophe-annoncee-la-synthese-de-l-asef
[page consulté en Avril et en Juin 1014]
[3,3] http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/genetique-ogm-tour-horizon-complet-223/page/7/
[3,5]
http://www.lefigaro.fr/sciences/2014/03/15/01008-20140315ARTFIG00080-le-mais-ogm-de-monsanto-de-nouveau-interdit-en-france.php
[4,1]
OGM danger. Enjeu environnementaux.
http://www.ogmdangers.org/enjeu/environnement. [Page consultés en février, mars
2014]
[4,2]
Green Peace. Les impacts des OGM sur l'environnement et la santé. http://blog.greenpeace.fr/wp-content/documents/ogm/OGM-ImpactsSante_Environnement.pdf.
[page consultée en mars 2014]
[4,3] OGMBS. L'OGM et l'environnement. http://ogmbs.e-monsite.com/pages/introduction/introduction.html. [page consultée en avril 2014]
[3,4] Kuntz, Marcel. In: Les OGM,
l'environnement et la santé. Ed
by Ellipses. Paris, 2006