Dimitri
AUGUSTINE, Chloé
BARON, Andréa CERQUEIRA DO VAL, Laure COLLIGNON, Laura
CRUZ, Cybile DELETANG-BOUSSET
Les biocarburants sont des carburants d’origine naturelle issus de matières organiques non fossilisées, c’est-à-dire de la biomasse. Ils sont principalement produits à partir de plantes. Un biocarburant est un substituant énergétique consistant à remplacer à long terme les énergies fossiles qui servent de carburant comme le pétrole.
Le
mot "biocarburant" (formé du grec « bios –vie, vivant » et
du latin « carbo –carbone, charbon ») se distingue en différentes
branches : le biocarburant liquide, le biocarburant gazeux et le biocarburant
solide. Seuls les biocarburants liquides seront traités dans la suite de cet article.
Bien
que présentés comme un substitut énergétique durable, l’utilisation des
biocarburants reste cependant mineure.
Evolution
La
notion des biocarburants commence au début du XXème siècle, il fut mis au point
durant l’entre-deux guerres, mais il fut
vite oublié après la 2nde Guerre Mondiale, du fait du prix bon
marché du pétrole. Mais au début des années 2000, celui-ci explose et les
problèmes de pollution se posent. Les biocarburants reviennent sur le devant de lascène et les
pays industrialisés et émergeants
débutent des recherches pour se servir des plantes comme biocarburants. Par
exemple, la Suède voudrait être énergétiquement indépendante en 2020. Les
pistes et les recherches se sont développées ces dernières années, ce qui a
abouti à la découverte de nouvelles « générations » de biocarburants
autres que les végétaux issus de l’alimentation comme la lignine pour les
biocarburants de la deuxième génération ou les bactéries pour la troisième
génération. Mais la recherche pour obtenir de meilleurs rendements pour les biocarburants
par l’agriculture intensive pose des problèmes écologiques.
Les biocarburants
ne sont pas encore au point pour remplacer le pétrole. Dans un contexte
économique, le biocarburant possède deux
effets positifs: réduire la consommation énergétique et accroître
le développement des débouchés économiques et alimentaires grâce à
l’agriculture. La production du biocarburant provoque une modification de la
pensée des gouvernements dans le domaine de l’écologie, de l’agriculture, de
l’industrie, de l’alimentaire et de l’économie. Le fait que le pétrole se fasse
rare et qu’à long terme il soit amené à disparaître, oblige le monde à
rechercher de nouvelles sources et types d’énergies capable de réduire les
effets notoires sur notre planète. Il permet également de créer une économie et
même une géostratégie capable d’assurer un développement équitable à tous les
pays.
Des objectifs sont prévus pour 2020 [1] et à ce jour il n’y a aucune
raison de douter qu’ils ne seront pas atteints. Mais les évolutions des critères
de la durabilité, notamment avec la prise en compte de l’effet CASI
(« Changement d´Affectation du Sol Indirect » qui correspond à la
conversion de terres et d'émissions de gaz à effet de serre), montrent à une
certaine prudence. Quelques pays de l’Europe comme l’Allemagne ont fait le
choix de réduire le développement des biocarburants de première génération
pour permettre une progression prononcée aux biocarburants de deuxième
génération. Mais à cause de son développement industriel, celui-ci ne pourra
pas se manifester avant l’autre moitié de la décennie.
En
Europe, les différentes voies de développement des biocarburants de première
génération sont limitées par deux facteurs : la disponibilité des terres
agricoles et le changement grandissant de la demande mondiale. L’usage de la biomasse ligno-cellulosique et
des algues permettra des bénéfices pour l’environnement plus marqués et de
diminuer la pression sur les terres agricoles.
Les différentes générations
Pour produire
des biocarburants de 1èregénération, on utilise des substrats
glucidiques (éthanol, méthanol, butanol, etc.)ou
lipidiques (huiles végétales purifiées ou estérifiées). On peut les extraire de
plantes comestibles telles que la canne à sucre, la betterave, le blé ou les
grains de maïs, qui se révèle être une grande source de glucose, facilement
accessible, ou bien de bois, de paille. On utilise ensuite des moyens de
séparation de fibres, d’hydrolyse enzymatique et de fermentation (avec des
levures telles que Saccharomyces
cerevisiae).
Mais ces agrocarburants utilisés sont en
compétition importante avec l’alimentation de la population. Le bilan
économique est donc médiocre.
Les
biocarburants de 2ème génération sont fabriqués à partir de la
biomasse lignocellulosique, après gazéification préalable de l’eau. Dans ce
processus on utilise toutes les molécules d’une plante. Ce sont des
biocarburants de synthèse. Mais pour un atome de carbone on n’en récupère que
deux tiers en fin de réaction. Le bilan de cette dernière est donc très
mauvais. Le seul moyen d’augmenter ce rendement en carbone est d’utiliser une
source d’énergie extérieure ce qui représente un coût.
Enfin,
nous avons des biocarburants de 3èmegénération qui représentent une
nouvelle alternative. On utilise les microalgues pour produire du biodiesel. Il
existe 200 000 à 1 million d’espèces de microalgues différentes [2]. La
production n’entre pas en compétition avec l’alimentation ce qui représente un
avantage considérable, le rendement est supérieur à celui des plantes cultivées
sur la terre et il est également possible de cultiver ces algues en continu si
elles poussent à proximité d’une usine qui leur fournit le CO2 nécessaire.
Ce biocarburant est donc en réelle compétition avec les deux autres générations
vis-à-vis du pétrole.
Les biocarburants à partir de microalgues
Qu’est-ce qu’une microalgue ?
Les
microalgues sont des algues microscopiques, c'est-à-dire de petite taille
(quelques micromètres au plus). Ce sont des microorganismes monocellulaires ou
pluricellulaires eucaryotes. Elles sont photosynthétiques, donc les microalgues
sont capables de produire de l'énergie à partir de dioxyde de carbone (CO2)
et d’énergie lumineuse.
Ainsi, elles jouent un rôle important dans le cycle
du carbone. Elles vivent dans des milieux aquatiques. Elles ont un intérêt
particulier pour la production de biocarburant car elles produisent
naturellement des huiles que l'on peut ensuite convertir en biocarburant.
Voies de production des biocarburants
Les différents systèmes de production
La
culture des microalgues se fait dans différents milieux. En effet, elles
peuvent vivre de manière autotrophe c'est à dire qu'elles sont capables de
faire de la matière organique à partir de minéraux et de la photosynthèse. Dans
ce cas, on les met dans un milieu avec de l'eau, des sels minéraux et de
l'énergie lumineuse.
Elles
peuvent vivre de manière hétérotrophe c'est à dire qu'elles ne sont pas
capables de faire de la matière organiques à partir de matière minérale mais à
partir de substances organiques et ce de manière indépendante à la
photosynthèse. Dans ce cas, on les place dans un milieu à l'abri de la lumière
avec des sucres.
Dans
les milieux favorables, on utilise des bassins ouverts pour cultiver les
microalgues, ceux-ci sont peu profonds pour permettre une meilleure diffusion
de la lumière (15 à 20 cm). Les bassins ouverts peuvent être des structures
naturelles (lac, lagunes) ou construites (bassins de type
« raceway »). Les avantages des bassins ouverts sont qu'ils sont
facilement constructibles et vont être rapidement opérationnels et productifs.
Ils comportent cependant des inconvénients car les cultures sont difficilement contrôlables, dépendantes de la
concentration du CO2 présent dans l'air et de l'énergie lumineuse du
soleil. De plus, les bassins ouverts sont facilement contaminés par des parasites et ne permettent pas une
bonne productivité sur le long terme.
Dans
les milieux défavorables, on utilise des photobioréacteurs. Ce sont des bassins
fermés à conditions contrôlées pour optimiser le développement des
microorganismes. On y apporte donc les éléments essentiels à ce développement.
Les inconvénients sont que ce type de culture est généralement plus coûteux et
complexe à construire par rapport aux bassins ouverts mais cela assure un
meilleur contrôle de la culture et une meilleure productivité à long terme.
Conversion de l’huile produite par les microalgues en biocarburants
Les
microalgues produisent et accumulent naturellement des lipides. On les récolte
puis on extrait et récupère les lipides par lyse thermique ou centrifugation.
Les huiles produites par les microalgues ont une
viscosité trop importante pour être utilisées telles
quelles ; c'est pourquoi il est nécessaire de diminuer leur viscosité grâce à différentes réactions. On
peut convertir les lipides extraits en biocarburant par deux méthodes
différentes.
La
première est la transestérification, lors de laquelle
se déroule une réaction entre l'huile à convertir et l'éthanol (ou
méthanol) à froid avec un catalyseur. Cette réaction aboutit à la formation
d'esters éthyliques
(ou méthyliques) qui ont des propriétés physiques
proches de celles du diesel [3].
La deuxième méthode est l'hydrogénation
catalytique, lors de laquelle se déroule une
réaction entre l'huile produite par le microorganisme et l'hydrogène, suivie
d'un hydrocraquage [3]. L'hydrocraquage consiste à hydrogéner les molécules
insaturées grâce à un hydrogène et à un
catalyseur. Cette réaction permet la formation d'hydrocarbures que l'on peut
ajouter en grande quantité au gazole.
Exemples de l’utilisation des microalgues dans le milieu industriel
Les
micro-algues sont beaucoup utilisées dans le milieu industriel. En effet, de
nombreuses compagnies exploitent les microalgues afin de produire des biocarburants. C’est le cas par
exemple de la Compagnie du vent (GDF Suez) avec le projet Salinalgue. Ce projet
consiste à ne pas laver l’eau de bassins ouverts où vont alors se développer
des Dunaliella salina, microalgues présentes
dans les eaux salées et consommatrices de CO2. Elles vont être récupérées et transvasées
dans de grands réservoirs tous les mois. Leur huile va alors être extraite et
va constituer le carburant liquide, le reste va être transformé en gaz.
D’autres
projets sont également mis en place comme le projet Biocore (BIOlogical Control
Of aRtificial Ecosystems) par différentes équipes de l’INRIA (Institut National
de Recherche en Informatique et en Automatique). Les microalgues vont être
cultivées dans des étangs à grands rendements ou encore dans des photobioréacteurs
où l’on va utiliser les lipides qui sont présents dans les différentes
membranes.
L’INRIA
a créé un autre projet : le projet ANR Shamash qui a débuté en décembre
2006 et s’est terminé en janvier 2011. Le budget de ce projet aura été de 2,87
millions d’euros. [3]
La
société Alpha Biotech est également une autre société qui produit des biocarburants à partir de
microalgues. Cette société récupère, en moyenne, 35 à 50% des lipides totaux de
celles-ci. Ceci va permettre une production d’environ 2 000 litres d’huile
par hectare et par an. [4]
Avantages et inconvénients des microalgues
De
manière générale, l’utilisation de microalgues dans la production de
biocarburants présente un meilleur bilan énergétique que la production de
biocarburants de deuxième génération. Un des avantages de cette utilisation est
le fait que l’on peut produire des biocarburants partout et tout le temps, y
compris sur des terres non arables. Le CEA (Commissariat à l’Energie Atomique
et aux Energies Alternatives), par exemple, est une des entreprises produisant
des biocarburants de troisième génération à partir de microalgues. Elle va
pouvoir produire entre 20% et 50% de lipides, cette production pouvant aller
jusqu’à 80%. Cette technique va également avoir pour avantage une faible
émission de GES (Gaz à Effet de Serre) grâce aux microalgues qui vont pouvoir
consommer le CO2.
En revanche, cette technique présente tout de même un inconvénient. En effet,
elle va entrainer des coûts de production élevés par rapport aux productions de
biocarburants de première et de deuxième génération.
Différents biocarburants à partir d’autres microorganismes
Le genre Clostridium
Il
existe un grand nombre de microorganismes capables de produire des biocarburants tels que le biodiesel, le
bioéthanol, le biobutanol. Parmi eux, les bactéries du genre Clostridium, et notamment, Clostridium acetobutylicum et Clostridium thermocellum sont
réputées pour leur utilité dans la fabrication de ces biocarburants.
Clostridium thermocellum
C.thermocellum est capable
d’extraire la cellulose présente dans les végétaux et de la transformer ensuite
en éthanol. En effet, la bactérie possède un complexe multi-enzymatique, appelé cellulosome, constitué d’une vingtaine d’enzymes
catalytiques, dont la majorité sont des cellulases, des enzymes dégradant la
cellulose. La forte activité de ce complexe lui permet même de solubiliser de
grandes sources de cellulose normalement non-dégradables comme le coton. Malheureusement, le rendement
en éthanol produit par C.thermocellumreste
assez faible, du fait de la production simultanée d’acétate, de formate et de
lactate. De plus, les scientifiques se sont aperçus qu’elle avait développé une
résistance à l’éthanol provoquant une diminution de son rendement et cherchent
donc un moyen de muter le gène responsable de ce phénomène afin d’inhiber cet
effet.
Clostridium acetobutylicum
C.acetobutylicum (connue aussi sous le nom d’« organisme de Weizmann ») est quant à elle capable de dégrader, en plus de la cellulose, du glucose et de l’amidon. En utilisant l’amidon, elle peut produire de l’acétone, du butanol et de l’éthanol par le procédé ABE (acétone-butanol-éthanol fermentation). La fermentation ABE est similaire à la manière dont les levures produisent l’éthanol servant à fabriquer les vins et les bières, permettant d’obtenir 30% d’acétone, 10% d’éthanol et 60% de butanol [5]. Ce procédé, beaucoup utilisé avant la 1ère Guerre Mondiale, a cependant disparu au long du 20ème siècle avant de réapparaître récemment, du fait des nouvelles préoccupations en biocarburants.
Les scientifiques cherchent donc maintenant à optimiser le rendement en butanol,
qui pourra après transformation, être utilisé en tant que biobutanol. En effet,
le rendement en butanol, bien qu’important dans les chiffres, n’est en réalité
pas très élevé en comparaison avec la quantité de sucres dégradés. Il faut donc
user du génie génétique afin d’augmenter ce rendement, ou même d’implanter
cette compétence dans d’autres microorganismes dotés d’un système produisant davantage
de butanol.
Les levures
Pour
produire des biocarburants à l’aide de levures, on va utiliser les parties
comestibles des plantes telles que la canne à sucre, la betterave à sucre ou
les grains de maïs, car elles sont sources d’une grande quantité de glucose.
L’une des levures les plus connus dans la fabrication de biocarburants,
notamment de bio éthanol, est Saccaromyces cerevisiae.
Elle est en effet capable de dégrader l’amidon et la cellulose. Cependant, elle
n’est pas directement en mesure de le dégrader ; il faut d’abord
l’hydrolyser à l’aide d’enzymes nommées amylases afin de le transformer en
sucres simples. La levure réalise ensuite une glycolyse des sucres obtenus, créant du pyruvate, qui sera alors
décarboxylé (en voie anaérobie) pour donner du CO2 et de
l’acétaldéhyde, qui sera enfin réduit afin de produire de l’éthanol. Le même
procédé est réalisé pour la cellulose.
La figure ci-dessous illustre la technique
utilisée :
Figure
1:
production de biocarburants par les levures
|
Cependant
cette technique pose aussi certains problèmes : d’abord, elle est très
chère, et l’usage d’enzymes fabriquées industriellement pour hydrolyser les
sucres complexes la rend d’autant plus coûteuse. De plus, elle pose aussi un
souci d’éthique ; certains dénoncent le fait que l’on fait pousser des
cultures afin de produire des carburants alors que dans plusieurs pays, cette
même nourriture manque. De plus, même s’ils possèdent une NEB (net energy
balance) positive (c’est-à-dire qu’ils produisent plus de biocarburants que ne
consomment de carburants fossiles), cette technique nécessite un apport en
énergies fossiles. En outre, la fermentation alcoolique par les plantes ne
réduit que de 12% la production de gaz à effet de serre.
Les biocarburants venant des plantes ne
paraissent donc pas comme un bon moyen de remplacement, à long terme, des
énergies fossiles.
Escherichia Coli
L'augmentation des coûts d'énergie et
les préoccupations environnementales ont appuyé le besoin de produire des carburants renouvelables et durables. Des efforts
importants sont dirigés sur la production microbienne de combustibles par des
bioprocédés plus rentables. Les acides gras sont composés de longues chaines
alkyles et représentent le pétrole naturel, métabolite primaire pour le
stockage d'énergie et de produits chimiques. On isole ces molécules à partir
d'huiles végétales ou animales pour produire les biocarburants. Néanmoins, une
voie plus économique et contrôlable a été trouvée pour convertir les microorganismes
en matière première renouvelable (ex : glucides issus de biomasse).
E. coli permet de produire des esters à partir de
sucres simples. De plus, les cellules productrices de biodiesel expriment les
hemicellulases, une étape vers la production de biodiesel de ces composés
directement de l'hémicellulose, une composante majeure de la biomasse végétale.
E. coli utilise des matières organiques qui ne
servent pas à l'alimentation pour se développer, ce qui permet de l'utiliser
pour produire des biocarburants de seconde génération lorsqu'elle est
génétiquement modifiée. On a donc ajouté des chromosomes et des gènes dans
l'ADN de la bactérie pour qu'elle sécrète du biodiesel à partir de ses
cellules. Grâce à cette méthode, on n'utilise pas de procédé chimique et évite
les acides gras que l'on utilise habituellement. La fabrication est donc moins
coûteuse car il n'est plus nécessaire de casser les cellules par différents
processus. Les alcools que produit la
bactérie libèrent plus d'énergie que les alcools issus de la nature (bois,
végétaux...). L'avantage de ce processus est que ce qu’E. coli produit comme biocarburant est semblable à de l'huile et
est ainsi non miscible à l'eau. Lorsque l'on modifie la bactérie, on remarque
des améliorations sur les souches d'E.
Coli comme une forte expression de certains gènes (PDC et Adh) pour
orienter le flux de carbone vers la production d'éthanol, une obtention de
mutants résistants à l'éthanol et une délétion du gène de la fumarate réductase
à l'origine de la formation de succinate. Ces améliorations permettent de
meilleures productions d'éthanol.
Le biocarburant produit à partir d'E. Coli est dit « drop
in » ; cela signifie que l'on peut l'utiliser pour les moteurs sans
mélange ou modification chimique. Cette méthode permet de limiter les émissions
de gaz à effet de serre. L'enjeu de cette pratique sera d'utiliser des
biocarburants de deuxième génération ; On n’aura donc pas besoin
d'utiliser les terres agricoles des pays en voie de développement au détriment
des cultures alimentaires locales comme avec les biocarburants de première
génération.
Cependant, il apparaît au vue
des résultats que le rendement est trop faible pour une production à long terme
sur le marché, en effet il faut environ 100L de bactéries pour 1 cuillère à
café de biocarburant.
En conclusion, nous avons
donc pu voir qu’il existe 3 types de biocarburants. Ceux de 3ème
génération sont les plus intéressants sur le long terme. Il existe néanmoins un
inconvénient : si les biocarburants microbiens semblent être une bonne
alternative à nos carburants actuels, leur utilisation n’est cependant pas
encore d’actualité car les résultats obtenus jusqu’à maintenant ne sont pas
exploitables à l’échelle mondiale. Il existe de nombreuses voies de production
pour les biocarburants, notamment par des bactéries et microalgues.
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