ABDELLI
Sarah, ATUYER Fanny, BAMBURY Catherine, BOURAHLA Bouchra, CHARMOIS
Sandrine, DENTZ Natacha
Les aliments biologiques sont issus de l’agriculture biologique, un mode de production fondé sur plusieurs principes, d’après le site officiel « agriculture.gouv.fr » :
- la gestion durable de l’agriculture,
- le respect des équilibres naturels et de la biodiversité,
- l’obtention et la vente de produits qui ne nuisent ni à l’environnement, ni à la santé humaine ou à celle des végétaux ainsi qu’à celle des animaux et à leur bien être. La production agricole de ces produits biologiques est naturelle et aucun produit chimique de synthèse comme les pesticides, les herbicides chimiques, les fertilisants artificiels ou encore les hormones de croissance ne sont utilisés.
L’agriculture biologique n’est devenue officielle que depuis la Loi d’Orientation Agricole (LOA) de 1980 et le terme « agriculture biologique » apparaît seulement en 1991 dans un règlement européen qui reconnaît officiellement ce mode de production.L’ « agriculture biologique »est un des 5 signes officiels de qualité.
Elle est soumise à une réglementation européenne spécifique qui est applicable par tous les états membres. Au niveau national, chaque état prend en plus de cette réglementation, différentes dispositions pour garantir une agriculture biologique.Les opérateurs de la filière biologique sont contrôlés par des organismes certificateurs agréés par les pouvoirs publics français. Ces organismes ont pour rôle de veiller à de bonnes conditions de production, de transformation des produits et d’importation. Pour un agriculteur, il faut attendre une durée de trois ans avant de se convertir au bio, temps nécessaire pour permettre à ses terres de retrouver une fertilité naturelle.Tous les ans, les opérateurs doivent notifier leur activité auprès de l’Agence Bio.Ceux-ci sont agréés par l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO). L’agrément officiel est précédé par une accréditation délivrée par le Comité Français d’Accréditation (COFRAC).
La marque AB est une marque de certification française. Elle est volontaire bien sûr, et appartient au ministère de l’agriculture.En 2010, le logo européen est devenu obligatoire pour les aliments biologiques. On la retrouve sur les produits d’origine agricole destinés à l’alimentation humaine qui respectent, depuis le producteur jusqu’au consommateur, la réglementation et le contrôle biologique tels qu’ils sont appliqués en France.
Dans le cas des aliments composés de divers ingrédients, la marque AB garantit un minimum de 95% de produits d’origine agricole biologiques.Les conditions d’usage de cette marque à des fins de consommation, ainsi que son graphisme sont contrôlés par l’agence bio sous la responsabilité du ministère de l’agriculture.
Logo Ab français |
Nouveau logo obligatoire dans l’U.E. au 1er
juillet 2010
|
Evolution et économie du marché bio
D’après
l’agence bio le marché connaît une expansion malgré un ralentissement. En effet
le marché a en 2013 connu une augmentation de 5% contre 10% en 2012, nous
pouvons faire un parallèle entre ce ralentissement et la crise car la progression
n’a cessée de baisser depuis de 2010 où elle était de 25%. Nous observons
également qu’en 2013 représente 2% de l’alimentation des français contre 1% en
2006 et son marché a un poids de 4,1 milliards d’euros. Malgré
cette progression le marché bio ne représente que 2,4% de la consommation
française, avec une personne sur quatre en consommant régulièrement et une sur
deux occasionnellement, bien qu’il y ait également une relance pour les
produits bio locaux. Nous
pouvons aussi observer en 2013 5,6% d’exploitant agricole bio de plus qu’en
2011 et 73% de préparateurs à partir de matière première issues de
l’agriculture biologique. D’après
des études menées par le cabinet Xerfi-Précepta en 2013, le marché bio devrait
connaître entre 2013 et 2017 de 4,3% par an, ces mêmes experts prévoient toute
fois qu’en 2017 les enseignes spécialisées devraient avoir une part de marché
de 36% contre 27% en 2013.
Du
côté des restaurations collectives le bio est également présent. En effet 56%
des restaurants collectifs proposaient des produits bios au moins de temps en
temps au début 2013. Au sein de ces restaurations collectives nous constatons
que 73% des établissements du secteur de l’enseignement servent des aliments
bios contre 50% dans le secteur du travail et 30% dans celui de la santé et du
social.
Le
consommateur type serait une femme de 46 ans, exerçant une fonction de cadre,
intellectuelle ou intermédiaire, habitants dans une agglomération, souvent de
plus de 100 000 habitants (d’après une enquête du CSA en 2009 pour agence
bio). D’après
une étude de 2012, 90% des consommateurs achètent bio pour leur santé, 87% pour
la sécurité et la qualité du produit ainsi que 84% pour l’environnement. Nous
pouvons donc observer une volonté de préserver l’environnement et de s’assurer
une sécurité alimentaire de la part du consommateur. De
plus les consommateurs recherchent une traçabilité des aliments qu’ils
consomment et souhaitent également en connaître la composition ce qui les
poussent à se tourner vers l’alimentation biologique. 55%
voir 74% des français déclarent qu’ils consommeraient plus bio si celui-ci
était moins cher. Nous pouvons aussi noter un manque d’accessibilité à 35% tant
que 65% n’achète pas bio car ils n’en ont pas le réflexe. Une
étude de 2005 montrait un important manque d’information toute fois en 2012
celui-ci n’est plus observé grâce à divers spots et notamment des publicités de
la part de grandes surfaces. Toute fois la consommation d’aliments bio n’est
pas entrée dans la culture du quotidien.
D’après
l’agence bio en 2012 84% des consommateurs bio se tournent vers les fruits ou
des légumes, 72% vers les produits laitiers et 71% vers les œufs. Viens ensuite
l’épicerie à 58%, le viande à 43% (rappelons que pour être certifiée bio
l’alimentation de l’animale doit elle-même être biologique ce qui rend plus
difficile l’accès à ces produits), 42% pour le pain, 30% pour les thés et
infusions. Enfin seulement 30% des consommateurs achètent du poisson bio. Selon
un sondage effectué au près des français 80% trouvent leur produits biologiques
en grande surface, 32% dans les marchés, 26% directement dans les fermes, 25%
en magasins spécialisés et 23% chez les artisans (boulangers, bouchers …). D’après
agence bio en 2010/2012 47% des ventes de produit se situent en grandes
surfaces qui proposent des coups moins élevés mais le choix est très réduit et
les produits souvent importés. En suite 25% des ventes sont en magasins bio par
réseau et 11% en magasins bio indépendants où il est possible de trouver des
produits locaux avec un choix large et varié mais des prix plus élevés. Enfin
la part des ventes est de seulement 12% pour les ventes directes (fermes où
l’ont trouvent plutôt des œufs) et seulement 5% pour les artisans.
Alimentation bio, santé et environnement
L'alimentation biologique est-elle meilleure que
l'alimentation standard ? Ou est-ce une simple idée reçue ? C'est la question
que l'on se pose à présent et à laquelle nous tenterons de répondre.
Tout
d'abord, il faut savoir que les aliments biologiques sont dépourvus de
composants jugés nocifs pour la santé, tels que les pesticides, engrais,
fongicides ou fertilisants. De plus l'alimentation biologique ne contient
presque pas de résidus polluants. Une étude a montré que les produits
conventionnels contiendraient des résidus de pesticides et dans certains cas,
ils seraient présents dans des proportions supérieures aux normes légales. Notons
également que l'alimentation conventionnelle utilise des produits
phytosanitaires et de synthèses qui seraient potentiellement cancérigènes
(trouble du système endocrinien, neurotoxiques...). D'ailleurs, les aliments
biologiques contiendraient, eux, de nombreux antioxydants, et en grande
quantité. Un point essentiel dans la lutte contre le cancer. En plus des
antioxydants, ces aliments sont riches en vitamines et microéléments, notamment
dans les fruits et légumes. Contrairement
à ce que l'on pourrait penser, selon une études dans certains produits, les
apports en vitamines, minéraux, fibres et oméga 3 sont supérieures aux produits
non bios. Les consommateurs de bio seraient moins en surpoids. Une étude
comparative a été menée sur des drosophiles nourries exclusivement au bio et
d'autres nourries avec des produits non bios. Cette étude montre que les
drosophiles nourries au bio ont une meilleure longévité que les autres. En
effet, grâce à leurs propriétés, les produits bios amélioreraient le
métabolisme des drosophiles.
Néanmoins,
si les produits biologiques contiennent plus de vitamines ou minéraux, ils ne
sont pas plus nutritifs que les produits traditionnels. Même si les
produits bios ne contiennent pas de pesticides et phytosanitaires, ils seraient
en réalité moins sains que les produits traditionnels. En effet, les produits
industriels sont traités chimiquement pour éviter d'avoir un taux trop élevé en
graisses, additifs, sel, ou sucres...De plus on trouve également des produits
industriels dans les produits bios. Par exemple, un yaourt bio contient lui
aussi des colorants, arômes, gélifiants, etc. Un autre rôle protecteur des
traitements chimiques est la présence de mycotoxines nocives dans les produits
biologiques, ce qui n'est pas le cas dans les produits industriels car les
mycotoxines sont éliminées par des anti-fongicides chimiques.
Pour
conclure, nombreux sont ceux qui idéalisent l'agriculture biologique. Certes,
les produits biologiques ont de nombreux avantages (pas d'engrais, pesticides,
beaucoup de vitamines...), mais il ne faut pas dénigrer l'alimentation
traditionnelle pour autant, qui a aussi de bons côtés (valeurs nutritionnelles
égales, rôle protecteur de certains traitements chimiques). Aujourd’hui il est
presque impossible de savoir si l'alimentation biologique est réellement plus
saine pour la santé, car répondre à cette question demande des études faites
sur plusieurs années, voire décennies. De plus, la plupart des consommateurs
achètent le bio non pas pour ses qualités nutritionnelles ou sanitaires mais
parce qu'il est bon pour l'environnement.
Les
aliments bios sont issus de l'agriculture biologique ou de l'élevage
biologique, qui s'inscrit dans une démarche de développement durable en
respectant des procédés de fabrication spécifiques qui reposent sur le respect
de l'environnement. L'agriculture biologique protège les sols, l'eau, l'air et
la biodiversité. Elle suit certaines règles telle que : la non utilisation
de produit chimique de synthèse, le recyclage des matières organiques, la
rotation des cultures. L'agriculture biologique suit donc un cahier des charges
très strict, selon le règlement européen contenant une réglementation de
production de la matière primaire, un contrôle de la transformation, du
stockage et du transport. Par ailleurs le choix des variétés est adapté aux
conditions locales. Une analyse permet de s'assurer du respect du mode de
production biologique : tout au long de l'année, des prélèvements sont
effectués par des inspecteurs d'Ecocert. Ensuite les résultats d'analyse sont
interprétés par le service d'analyse qui apporte les solutions en cas de
contamination.
Tout
d'abord l'agriculture biologique permet de préserver les sols. Les agriculteurs
utilisent des semences non modifiées génétiquement, ils n'ont pas recours aux
engrais chimiques, insecticides, pesticides, herbicides et fongicides mais des
engrais biologiques : compost, fumier ou énergie verte. La teneur en
matière organique des sols est élevée grâce à la fertilisation organique,
enrichie par la rotation des cultures, la couverture végétale, l'utilisation
d'engrais biologiques. Ceci permet la réduction de l'utilisation des énergies
fossiles, la réduction de la sensibilité des sols (tassements, érosion) et de
la production de dioxyde de carbone, mais aussi créer des conditions favorables
à l'activité biologique du sol. Les organismes du sol vont pouvoir se
développer plus facilement et permettre de libérer des éléments nutritifs
nécessaires aux plantes, par exemple, les vers-de-terres améliorent les
propriétés physiques du sol et mobilisent les nutriments en décomposant les
résidus frais. La lutte biologique va pouvoir aussi se développer, celle-ci
engendre une meilleure destruction des insectes et plantes indésirables. Dans
la même optique, l'utilisation de légumineuses fixent l'azote de l'air. Les
cultures biologiques sont résistantes à la sécheresse.
Ensuite,
l'agriculture biologique a aussi un impact sur la qualité de l'eau et l'air.
L'eau est préservée grâce à l’interdiction des produits chimiques et
pesticides. L'utilisation de produits d'origine naturelle est privilégiée, ceux-ci
sont inoffensifs pour la flore et la faune aquatique cela limite donc la
pollution de l'eau et réduit le taux de lessivage. De plus l'activité
biologique diminue la teneur en nitrates de l'eau, par exemple sous certaines
parcelles biologiques la teneur en nitrates est inférieure a 11mg/L, alors que
la limite est de 50 mg/L. Les agriculteurs vont choisir des variétés moins
gourmandes en eau ou favorables aux conditions locales. En parallèle
l'agriculture biologique évite la pollution par la diffusion aérienne des
pesticides.
L'agriculture
biologique agit pour la biodiversité. La biodiversité englobe la diversité des
espèces, la diversité génétique, la diversité des milieux et des écosystèmes.
Celle-ci permet de conserver les processus naturels. Les exploitations
biologiques sont souvent mixtes, alliant culture et élevage, l'élevage
apportant la matière organique nécessaire à la fertilisation des cultures
biologiques. Elle préserve donc la biodiversité tant végétale qu'animale. Ce
principe repose sur l'utilisation de variétés et de races adaptées aux
conditions locales, sur la diversité et l'abondance. Il y a donc un maintien
d'un niveau élevé d'agro-diversité. L'agriculture biologique exclut les agents
chimiques dans la culture ou l'élevage, elle a recours à des rotations diversifiées,
à l’épandage de compost, aux cultures intercalaires, à la lutte biologique et
le recyclage Elle possède un apport
accru en matière organique, réduit l'emploi des pesticides, permet le maintien
des milieux naturels comme les bandes boisées et les étangs. De plus elle utilise des variétés moins sensibles
aux maladies et interdit l'utilisation d'OGM. Tous ces paramètres participent à
la préservation de la planète.
L'élevage
biologique suit aussi certaines normes. Dans un premier temps, l'élevage hors sol
est interdit. Les animaux possèdent chacun un espace aéré. Cet élevage limite
la densité des animaux, et les traitements hormonaux, le clonage et le
transfert d'embryon étant strictement interdit. Grâce à la faible densité de
stockage, cet élevage génère peu d’émission de méthane. Par ailleurs les
animaux suivent une alimentation bien spécifique, en utilisant au maximum les
pâturages, selon leurs disponibilités, et en interdisant le gavage. Quant au
bien être, les souches sont choisies afin d'être les plus résistantes et les
plus adaptées, de préférence locales, puis en cas de problème les éleveurs
utilisent en priorité l’homéopathie et la phytothérapie. Au final l'élevage est
très réglementé.
Les
procédés de fabrication biologique sont respectueux de l'environnement, en
respectant des réglementations générales et européennes. Ainsi, un nombre
restreint d'additifs est autorisé comme la vitamine C et vitamine E, puis les
agents anti-moussants, décolorants, rétenteurs d'eau sont bannis. Tout au long
de la filière et du stockage, l'emploi de produits chimiques de synthèse est
interdit, stoppant les besoins en fongicides ou insecticides. En outre, les
procédés de conservation naturels sont privilégiés, comme la stérilisation.
D'ailleurs quelques processus sont interdits tels que l'utilisation d'OGM et
l'irradiation des aliments se caractérisant par une exposition des aliments à
de hautes doses de radiations ionisantes, car produisant de la radioactivité.
Par conséquents les impacts sur la nature sont moindres, contrairement à
l'Agriculture conventionnelle.
Au
final l'alimentation biologique possède un lien avec l'empreinte écologique,
celle-ci se définissant comme la mesure de la quantité de surface terrestre bio
productive nécessaire pour produire les biens et services que nous consommons
et absorber les déchets que nous produisons. Elle est en France, d'environ 5,26
hectares pour un habitant, elle devrait être de 0,9 hectares pour un bon
fonctionnement. Rappelons que l'agriculture biologique n'utilise pas de pesticide,
et consomme moins d'eau que l'agriculture conventionnelle. L'empreinte liée à
la production est donc réduite pour les produits biologiques, en effet celle-ci
diminue de 30 à 50 % l’émission de gaz à effet de serre. Cependant consommer
bio génère quelques désavantages, en effet, cela nécessite parfois des produits
ayant fait des kilomètres. La conséquence sera une augmentation des impacts
environnementaux pour les transports et les distributions.
Pour
conclure, « manger bio » permet d'alléger de la production grâce à
certains processus mais ne permet pas de réduire l'impact au niveau du
transport et de la distribution. Ce critère n'est donc pas suffisant pour
promouvoir une alimentation plus durable et respectueuse de l'environnement.
Entretiens avec des professionnels
Interview
d’un directeur de magasin spécialisé en BIO (Directeur de 12 magasin
« NATURALIA » du Nord-Est)
Nous : Pourquoi
vendez-vous des aliments bio ?
Directeur : je suis un
passionné depuis toujours, j’aime le bio depuis enfant. Il s’agit d’une
passion.
Nous : Donc vous consommé
régulièrement des produit bio ?
Directeur :
Oui en effet de manière journalière provenant notamment de mes magasins
Nous : Influencez-vous
votre environnement à consommer bio ?
Directeur : Oui, bien sûr !
Le bio étant très important pour moi, je souhaite le partager avec un maximum
de personne dont notamment ma familles mes amis. Cependant, ils n’adhèrent
forcément pas tous à en consommer de manière journalière.
Nous : Pour vous, quels
sont les avantages et désavantages du bio ?
Directeur : Alors,
évidemment le désavantage c’est le prix. Pour les avantages selon moi il
s’agit la santé à longue durée. La
consommation bio est un point positif à long terme pour notre corps.
Nous : Qui sont vos fournisseur ?
Et comment être sûr que les produits fournis sont réellement bio ?
Directeur : Nos
fournisseurs sont issus d’un grand groupe, il y en a un très grand nombre. Le
seul moyen de sûreté qu’un produit soit réellement bio sont les labels qui sont
normalement fiable. Le problème est que n’importe qui peut avoir obtenu le
label et finalement ne plus produire bio. Cependant avec le grand nombre de
contrôle ce type de produit sont rapidement repérer et retirer du marché bio.
Nous : quels type de
clientèle avez-vous ? Quel produits se vendent le plus ?
Directeur : La clientèle
varie beaucoup selon la situation géographique du magasin et de la population
environnante. Certains magasins dans des quartiers étudiants apportent une
clientèle très jeune à l’inverse les
quartiers résidentiels plus anciens apportent une clientèle beaucoup plus âgée.
Cependant on garde des clients relativement aisés dû au coût des produits ou
alors des clients occasionnelles. Pour les produits, comme on le
pense, les aliments les plus vendu sont donc les fruits et légumes. Sinon, on
vend beaucoup de produit non alimentaire bio tel que tous les produits
cosmétiques.
Nous : Quels sont vos
moyens de publicité ?
Directeur : On a utilisé
la radio ainsi que les journaux ce qui n’as pas été réellement fructueux. Notre
meilleur moyen de publicité reste les tracs et affiches publicitaires.
Nous : Pouvez-vous nous
donner votre définition du bio ?
Directeur : Pour moi cela
se résume à une idéologie, et une envie de qualité.
Interview
d’un fermier d’Alsace (Ferme de l’Ile)
Nous : Vendez-vous des produit Bio ?
Fermier : Oui, nous vendons uniquement des
produits bios dans notre ferme. Nous possédons différents labels tel que celui
de l’agriculture bio et nous sommes de même certifier par le FR Bio 01.
Nous : Quels produit vendez-vous ?
Fermier : Nous vendons des œufs, du lait,
du fromage ainsi que de la viande. Nous avons même mis en place un système de
distribution d’œufs bios ouvert en
permanence étant donné que nos horaires d’ouverture sont relativement
restreints comme vous l’avez remarqué dû à la charge de travail dans les champs
auprès des animaux très importante.
Nous : Consommez-vous bio ? Et
influencez-vous votre entourage à consommer bio ?Fermier : Oui, nous consommons les
produits bios de notre ferme. Cependant pour le reste de notre alimentation
nous achetons des produits classiques en grande surface sauf exception pour des
fruits ou légume du marché. J’encourage mon entourage à venir consommer les
produits de la ferme bien entendu pour des produits de qualités que l’on
souhaite partager.
Nous : Avez-vous des fournisseurs ou
collaborateurs ?
Directeur : Les seules collaborations que
nous avons sont donc des aides suite à nos Labels obtenus. Sinon tout ce qui es
alimentation de nos animaux est purement biologique et issu de nos champs.
Nous : Quel produits se vendent le
plus ?
Directeur : Le produit le plus vendu sont
donc les œufs, d’où la mise en place du distributeur permanent. Puis suivi de
très près la vente de notre lait et fromage.
Nous : Quels sont vos moyens de
publicité ?
Directeur : Nous avons quelques pancartes
dans le village, ainsi que des articles publicitaires dans les journaux.
Conclusion
Bien que le marché biologique soit en plein essor, il n’occupe
pas une place très importante de notre consommation. Cela arrivera peut être
dans quelques années mais, pour le moment, les Français n’ont pas l’air de
vouloir beaucoup changer leurs habitudes alimentaires en ce qui concerne la
nourriture biologique ou « traditionnelle », même s’ils font des
efforts. Plusieurs raisons permettent de l’expliquer, la principale
étant la question sur les effets des aliments biologiques sur notre organisme.
Effectivement, les avis divergent à tel point que les consommateurs ne savent
plus à quoi se fier.
Nous sommes d’avis qu’il ne faut pas chercher à y répondre
de façon catégorique et rester ouvert sur la question. En effet, il y a du bon
dans l’alimentation bio mais aussi certains points négatifs. Ils sont une
source sûre de vitamines, de minéraux et de fibres et ne contiennent pas de
produits chimiques. Encore faut-il que leur culture respecte les bonnes
conditions imposées par les règlements
et on sait que ce n’est pas toujours le cas. Mais il n’y a pas que sur
nous que les aliments biologiques ont une influence. Ils ont un impact sur
l’environnement qui n’est pas à négliger. L’agriculture biologique respecte les
sols, l’air et la biodiversité. De plus, elle permettrait, à plus grande
échelle, de réduire notre impact écologique.
Il ne faut donc pas dénigrer l’alimentation biologique,
pour toutes les bonnes choses qu’elle nous apporte ainsi qu’à notre planète.
Mais il ne s’agit pas non plus de l’idéaliser et de se contenter uniquement de
cela. Le mieux reste d’avoir une alimentation équilibrée ce qui nous apporteras
tous les nutriments nécessaires au bon fonctionnement de notre organisme.
D’après l’agence bio le marché connaît une expansion malgré un ralentissement. En effet le marché a en 2013 connu une augmentation de 5% contre 10% en 2012, nous pouvons faire un parallèle entre ce ralentissement et la crise car la progression n’a cessée de baisser depuis de 2010 où elle était de 25%. Nous observons également qu’en 2013 représente 2% de l’alimentation des français contre 1% en 2006 et son marché a un poids de 4,1 milliards d’euros. Malgré cette progression le marché bio ne représente que 2,4% de la consommation française, avec une personne sur quatre en consommant régulièrement et une sur deux occasionnellement, bien qu’il y ait également une relance pour les produits bio locaux. Nous pouvons aussi observer en 2013 5,6% d’exploitant agricole bio de plus qu’en 2011 et 73% de préparateurs à partir de matière première issues de l’agriculture biologique. D’après des études menées par le cabinet Xerfi-Précepta en 2013, le marché bio devrait connaître entre 2013 et 2017 de 4,3% par an, ces mêmes experts prévoient toute fois qu’en 2017 les enseignes spécialisées devraient avoir une part de marché de 36% contre 27% en 2013.
Du côté des restaurations collectives le bio est également présent. En effet 56% des restaurants collectifs proposaient des produits bios au moins de temps en temps au début 2013. Au sein de ces restaurations collectives nous constatons que 73% des établissements du secteur de l’enseignement servent des aliments bios contre 50% dans le secteur du travail et 30% dans celui de la santé et du social.
Le consommateur type serait une femme de 46 ans, exerçant une fonction de cadre, intellectuelle ou intermédiaire, habitants dans une agglomération, souvent de plus de 100 000 habitants (d’après une enquête du CSA en 2009 pour agence bio). D’après une étude de 2012, 90% des consommateurs achètent bio pour leur santé, 87% pour la sécurité et la qualité du produit ainsi que 84% pour l’environnement. Nous pouvons donc observer une volonté de préserver l’environnement et de s’assurer une sécurité alimentaire de la part du consommateur. De plus les consommateurs recherchent une traçabilité des aliments qu’ils consomment et souhaitent également en connaître la composition ce qui les poussent à se tourner vers l’alimentation biologique. 55% voir 74% des français déclarent qu’ils consommeraient plus bio si celui-ci était moins cher. Nous pouvons aussi noter un manque d’accessibilité à 35% tant que 65% n’achète pas bio car ils n’en ont pas le réflexe. Une étude de 2005 montrait un important manque d’information toute fois en 2012 celui-ci n’est plus observé grâce à divers spots et notamment des publicités de la part de grandes surfaces. Toute fois la consommation d’aliments bio n’est pas entrée dans la culture du quotidien.
D’après l’agence bio en 2012 84% des consommateurs bio se tournent vers les fruits ou des légumes, 72% vers les produits laitiers et 71% vers les œufs. Viens ensuite l’épicerie à 58%, le viande à 43% (rappelons que pour être certifiée bio l’alimentation de l’animale doit elle-même être biologique ce qui rend plus difficile l’accès à ces produits), 42% pour le pain, 30% pour les thés et infusions. Enfin seulement 30% des consommateurs achètent du poisson bio. Selon un sondage effectué au près des français 80% trouvent leur produits biologiques en grande surface, 32% dans les marchés, 26% directement dans les fermes, 25% en magasins spécialisés et 23% chez les artisans (boulangers, bouchers …). D’après agence bio en 2010/2012 47% des ventes de produit se situent en grandes surfaces qui proposent des coups moins élevés mais le choix est très réduit et les produits souvent importés. En suite 25% des ventes sont en magasins bio par réseau et 11% en magasins bio indépendants où il est possible de trouver des produits locaux avec un choix large et varié mais des prix plus élevés. Enfin la part des ventes est de seulement 12% pour les ventes directes (fermes où l’ont trouvent plutôt des œufs) et seulement 5% pour les artisans.
L'alimentation biologique est-elle meilleure que l'alimentation standard ? Ou est-ce une simple idée reçue ? C'est la question que l'on se pose à présent et à laquelle nous tenterons de répondre.
Tout d'abord, il faut savoir que les aliments biologiques sont dépourvus de composants jugés nocifs pour la santé, tels que les pesticides, engrais, fongicides ou fertilisants. De plus l'alimentation biologique ne contient presque pas de résidus polluants. Une étude a montré que les produits conventionnels contiendraient des résidus de pesticides et dans certains cas, ils seraient présents dans des proportions supérieures aux normes légales. Notons également que l'alimentation conventionnelle utilise des produits phytosanitaires et de synthèses qui seraient potentiellement cancérigènes (trouble du système endocrinien, neurotoxiques...). D'ailleurs, les aliments biologiques contiendraient, eux, de nombreux antioxydants, et en grande quantité. Un point essentiel dans la lutte contre le cancer. En plus des antioxydants, ces aliments sont riches en vitamines et microéléments, notamment dans les fruits et légumes. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, selon une études dans certains produits, les apports en vitamines, minéraux, fibres et oméga 3 sont supérieures aux produits non bios. Les consommateurs de bio seraient moins en surpoids. Une étude comparative a été menée sur des drosophiles nourries exclusivement au bio et d'autres nourries avec des produits non bios. Cette étude montre que les drosophiles nourries au bio ont une meilleure longévité que les autres. En effet, grâce à leurs propriétés, les produits bios amélioreraient le métabolisme des drosophiles.
Néanmoins, si les produits biologiques contiennent plus de vitamines ou minéraux, ils ne sont pas plus nutritifs que les produits traditionnels. Même si les produits bios ne contiennent pas de pesticides et phytosanitaires, ils seraient en réalité moins sains que les produits traditionnels. En effet, les produits industriels sont traités chimiquement pour éviter d'avoir un taux trop élevé en graisses, additifs, sel, ou sucres...De plus on trouve également des produits industriels dans les produits bios. Par exemple, un yaourt bio contient lui aussi des colorants, arômes, gélifiants, etc. Un autre rôle protecteur des traitements chimiques est la présence de mycotoxines nocives dans les produits biologiques, ce qui n'est pas le cas dans les produits industriels car les mycotoxines sont éliminées par des anti-fongicides chimiques.
Pour conclure, nombreux sont ceux qui idéalisent l'agriculture biologique. Certes, les produits biologiques ont de nombreux avantages (pas d'engrais, pesticides, beaucoup de vitamines...), mais il ne faut pas dénigrer l'alimentation traditionnelle pour autant, qui a aussi de bons côtés (valeurs nutritionnelles égales, rôle protecteur de certains traitements chimiques). Aujourd’hui il est presque impossible de savoir si l'alimentation biologique est réellement plus saine pour la santé, car répondre à cette question demande des études faites sur plusieurs années, voire décennies. De plus, la plupart des consommateurs achètent le bio non pas pour ses qualités nutritionnelles ou sanitaires mais parce qu'il est bon pour l'environnement.
Les aliments bios sont issus de l'agriculture biologique ou de l'élevage biologique, qui s'inscrit dans une démarche de développement durable en respectant des procédés de fabrication spécifiques qui reposent sur le respect de l'environnement. L'agriculture biologique protège les sols, l'eau, l'air et la biodiversité. Elle suit certaines règles telle que : la non utilisation de produit chimique de synthèse, le recyclage des matières organiques, la rotation des cultures. L'agriculture biologique suit donc un cahier des charges très strict, selon le règlement européen contenant une réglementation de production de la matière primaire, un contrôle de la transformation, du stockage et du transport. Par ailleurs le choix des variétés est adapté aux conditions locales. Une analyse permet de s'assurer du respect du mode de production biologique : tout au long de l'année, des prélèvements sont effectués par des inspecteurs d'Ecocert. Ensuite les résultats d'analyse sont interprétés par le service d'analyse qui apporte les solutions en cas de contamination.
Tout d'abord l'agriculture biologique permet de préserver les sols. Les agriculteurs utilisent des semences non modifiées génétiquement, ils n'ont pas recours aux engrais chimiques, insecticides, pesticides, herbicides et fongicides mais des engrais biologiques : compost, fumier ou énergie verte. La teneur en matière organique des sols est élevée grâce à la fertilisation organique, enrichie par la rotation des cultures, la couverture végétale, l'utilisation d'engrais biologiques. Ceci permet la réduction de l'utilisation des énergies fossiles, la réduction de la sensibilité des sols (tassements, érosion) et de la production de dioxyde de carbone, mais aussi créer des conditions favorables à l'activité biologique du sol. Les organismes du sol vont pouvoir se développer plus facilement et permettre de libérer des éléments nutritifs nécessaires aux plantes, par exemple, les vers-de-terres améliorent les propriétés physiques du sol et mobilisent les nutriments en décomposant les résidus frais. La lutte biologique va pouvoir aussi se développer, celle-ci engendre une meilleure destruction des insectes et plantes indésirables. Dans la même optique, l'utilisation de légumineuses fixent l'azote de l'air. Les cultures biologiques sont résistantes à la sécheresse.
Ensuite, l'agriculture biologique a aussi un impact sur la qualité de l'eau et l'air. L'eau est préservée grâce à l’interdiction des produits chimiques et pesticides. L'utilisation de produits d'origine naturelle est privilégiée, ceux-ci sont inoffensifs pour la flore et la faune aquatique cela limite donc la pollution de l'eau et réduit le taux de lessivage. De plus l'activité biologique diminue la teneur en nitrates de l'eau, par exemple sous certaines parcelles biologiques la teneur en nitrates est inférieure a 11mg/L, alors que la limite est de 50 mg/L. Les agriculteurs vont choisir des variétés moins gourmandes en eau ou favorables aux conditions locales. En parallèle l'agriculture biologique évite la pollution par la diffusion aérienne des pesticides.
L'agriculture biologique agit pour la biodiversité. La biodiversité englobe la diversité des espèces, la diversité génétique, la diversité des milieux et des écosystèmes. Celle-ci permet de conserver les processus naturels. Les exploitations biologiques sont souvent mixtes, alliant culture et élevage, l'élevage apportant la matière organique nécessaire à la fertilisation des cultures biologiques. Elle préserve donc la biodiversité tant végétale qu'animale. Ce principe repose sur l'utilisation de variétés et de races adaptées aux conditions locales, sur la diversité et l'abondance. Il y a donc un maintien d'un niveau élevé d'agro-diversité. L'agriculture biologique exclut les agents chimiques dans la culture ou l'élevage, elle a recours à des rotations diversifiées, à l’épandage de compost, aux cultures intercalaires, à la lutte biologique et le recyclage Elle possède un apport accru en matière organique, réduit l'emploi des pesticides, permet le maintien des milieux naturels comme les bandes boisées et les étangs. De plus elle utilise des variétés moins sensibles aux maladies et interdit l'utilisation d'OGM. Tous ces paramètres participent à la préservation de la planète.
L'élevage biologique suit aussi certaines normes. Dans un premier temps, l'élevage hors sol est interdit. Les animaux possèdent chacun un espace aéré. Cet élevage limite la densité des animaux, et les traitements hormonaux, le clonage et le transfert d'embryon étant strictement interdit. Grâce à la faible densité de stockage, cet élevage génère peu d’émission de méthane. Par ailleurs les animaux suivent une alimentation bien spécifique, en utilisant au maximum les pâturages, selon leurs disponibilités, et en interdisant le gavage. Quant au bien être, les souches sont choisies afin d'être les plus résistantes et les plus adaptées, de préférence locales, puis en cas de problème les éleveurs utilisent en priorité l’homéopathie et la phytothérapie. Au final l'élevage est très réglementé.
Les procédés de fabrication biologique sont respectueux de l'environnement, en respectant des réglementations générales et européennes. Ainsi, un nombre restreint d'additifs est autorisé comme la vitamine C et vitamine E, puis les agents anti-moussants, décolorants, rétenteurs d'eau sont bannis. Tout au long de la filière et du stockage, l'emploi de produits chimiques de synthèse est interdit, stoppant les besoins en fongicides ou insecticides. En outre, les procédés de conservation naturels sont privilégiés, comme la stérilisation. D'ailleurs quelques processus sont interdits tels que l'utilisation d'OGM et l'irradiation des aliments se caractérisant par une exposition des aliments à de hautes doses de radiations ionisantes, car produisant de la radioactivité. Par conséquents les impacts sur la nature sont moindres, contrairement à l'Agriculture conventionnelle.
Au final l'alimentation biologique possède un lien avec l'empreinte écologique, celle-ci se définissant comme la mesure de la quantité de surface terrestre bio productive nécessaire pour produire les biens et services que nous consommons et absorber les déchets que nous produisons. Elle est en France, d'environ 5,26 hectares pour un habitant, elle devrait être de 0,9 hectares pour un bon fonctionnement. Rappelons que l'agriculture biologique n'utilise pas de pesticide, et consomme moins d'eau que l'agriculture conventionnelle. L'empreinte liée à la production est donc réduite pour les produits biologiques, en effet celle-ci diminue de 30 à 50 % l’émission de gaz à effet de serre. Cependant consommer bio génère quelques désavantages, en effet, cela nécessite parfois des produits ayant fait des kilomètres. La conséquence sera une augmentation des impacts environnementaux pour les transports et les distributions.
Pour conclure, « manger bio » permet d'alléger de la production grâce à certains processus mais ne permet pas de réduire l'impact au niveau du transport et de la distribution. Ce critère n'est donc pas suffisant pour promouvoir une alimentation plus durable et respectueuse de l'environnement.
Interview d’un directeur de magasin spécialisé en BIO (Directeur de 12 magasin « NATURALIA » du Nord-Est)
Nous : Pourquoi vendez-vous des aliments bio ?
Directeur : je suis un passionné depuis toujours, j’aime le bio depuis enfant. Il s’agit d’une passion.
Nous : Donc vous consommé régulièrement des produit bio ?
Directeur : Oui en effet de manière journalière provenant notamment de mes magasins
Nous : Influencez-vous votre environnement à consommer bio ?
Directeur : Oui, bien sûr ! Le bio étant très important pour moi, je souhaite le partager avec un maximum de personne dont notamment ma familles mes amis. Cependant, ils n’adhèrent forcément pas tous à en consommer de manière journalière.
Nous : Pour vous, quels sont les avantages et désavantages du bio ?
Directeur : Alors, évidemment le désavantage c’est le prix. Pour les avantages selon moi il s’agit la santé à longue durée. La consommation bio est un point positif à long terme pour notre corps.
Nous : Qui sont vos fournisseur ? Et comment être sûr que les produits fournis sont réellement bio ?
Directeur : Nos fournisseurs sont issus d’un grand groupe, il y en a un très grand nombre. Le seul moyen de sûreté qu’un produit soit réellement bio sont les labels qui sont normalement fiable. Le problème est que n’importe qui peut avoir obtenu le label et finalement ne plus produire bio. Cependant avec le grand nombre de contrôle ce type de produit sont rapidement repérer et retirer du marché bio.
Nous : quels type de clientèle avez-vous ? Quel produits se vendent le plus ?
Directeur : La clientèle varie beaucoup selon la situation géographique du magasin et de la population environnante. Certains magasins dans des quartiers étudiants apportent une clientèle très jeune à l’inverse les quartiers résidentiels plus anciens apportent une clientèle beaucoup plus âgée. Cependant on garde des clients relativement aisés dû au coût des produits ou alors des clients occasionnelles. Pour les produits, comme on le pense, les aliments les plus vendu sont donc les fruits et légumes. Sinon, on vend beaucoup de produit non alimentaire bio tel que tous les produits cosmétiques.
Nous : Quels sont vos moyens de publicité ?
Directeur : On a utilisé la radio ainsi que les journaux ce qui n’as pas été réellement fructueux. Notre meilleur moyen de publicité reste les tracs et affiches publicitaires.
Nous : Pouvez-vous nous donner votre définition du bio ?
Directeur : Pour moi cela se résume à une idéologie, et une envie de qualité.
Nous : Vendez-vous des produit Bio ?
Fermier : Oui, nous vendons uniquement des produits bios dans notre ferme. Nous possédons différents labels tel que celui de l’agriculture bio et nous sommes de même certifier par le FR Bio 01.
Nous : Quels produit vendez-vous ?
Fermier : Nous vendons des œufs, du lait, du fromage ainsi que de la viande. Nous avons même mis en place un système de distribution d’œufs bios ouvert en permanence étant donné que nos horaires d’ouverture sont relativement restreints comme vous l’avez remarqué dû à la charge de travail dans les champs auprès des animaux très importante.
Nous : Consommez-vous bio ? Et influencez-vous votre entourage à consommer bio ?Fermier : Oui, nous consommons les produits bios de notre ferme. Cependant pour le reste de notre alimentation nous achetons des produits classiques en grande surface sauf exception pour des fruits ou légume du marché. J’encourage mon entourage à venir consommer les produits de la ferme bien entendu pour des produits de qualités que l’on souhaite partager.
Nous : Avez-vous des fournisseurs ou collaborateurs ?
Directeur : Les seules collaborations que nous avons sont donc des aides suite à nos Labels obtenus. Sinon tout ce qui es alimentation de nos animaux est purement biologique et issu de nos champs.
Nous : Quel produits se vendent le plus ?
Directeur : Le produit le plus vendu sont donc les œufs, d’où la mise en place du distributeur permanent. Puis suivi de très près la vente de notre lait et fromage.
Nous : Quels sont vos moyens de publicité ?
Directeur : Nous avons quelques pancartes dans le village, ainsi que des articles publicitaires dans les journaux.
Bien que le marché biologique soit en plein essor, il n’occupe pas une place très importante de notre consommation. Cela arrivera peut être dans quelques années mais, pour le moment, les Français n’ont pas l’air de vouloir beaucoup changer leurs habitudes alimentaires en ce qui concerne la nourriture biologique ou « traditionnelle », même s’ils font des efforts. Plusieurs raisons permettent de l’expliquer, la principale étant la question sur les effets des aliments biologiques sur notre organisme. Effectivement, les avis divergent à tel point que les consommateurs ne savent plus à quoi se fier.
Nous sommes d’avis qu’il ne faut pas chercher à y répondre de façon catégorique et rester ouvert sur la question. En effet, il y a du bon dans l’alimentation bio mais aussi certains points négatifs. Ils sont une source sûre de vitamines, de minéraux et de fibres et ne contiennent pas de produits chimiques. Encore faut-il que leur culture respecte les bonnes conditions imposées par les règlements et on sait que ce n’est pas toujours le cas. Mais il n’y a pas que sur nous que les aliments biologiques ont une influence. Ils ont un impact sur l’environnement qui n’est pas à négliger. L’agriculture biologique respecte les sols, l’air et la biodiversité. De plus, elle permettrait, à plus grande échelle, de réduire notre impact écologique.
Il ne faut donc pas dénigrer l’alimentation biologique, pour toutes les bonnes choses qu’elle nous apporte ainsi qu’à notre planète. Mais il ne s’agit pas non plus de l’idéaliser et de se contenter uniquement de cela. Le mieux reste d’avoir une alimentation équilibrée ce qui nous apporteras tous les nutriments nécessaires au bon fonctionnement de notre organisme.
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